Abdoul - Au pied du mur.

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Dans la peau d'Abdoul.

? - Votre identité ?

- T'es con ou t'es amnésique ?

? - Du calme jeune homme, tu es encore sur le terrain tu peux encore y retourner donc je te conseille de coopérer.

Je le regarde puis lève les yeux en l'air.

- Abdoul, Abdoul Jefferson Traoré.

Il effectue ce qu'il doit faire puis ensuite j'entends le bruit du grillage..

? - Je n'ai pas intérêt à revoir ta petite tête ici.

Je ne préfère ne rien dire et puis je m'avance vers la sortie.

Le grillage se referme aussitôt que j'ai poser un pied dehors, il fessait bon à l'extérieur ce n'était pas comme à l'intérieur.

Je regarde un peu autour de moi et je vois qu'il avait des bus ce qui m'étonne car de base c'était désertique ici, je commence à avancer vers l'arrêt de bus avec mon gros sac j'essayais de comprendre quel bus allait m'emmener à destination.

Au même moment un bus arrive donc je monte.

- Chef ce bus il ramène à la gare ou pas ?

? - Ou-... mais non. Dit-il en chuchotant.

Je fronce les sourcils.

- Quoi ?

? - Rien rien excuse-moi ouais il va à la gare chef.

- Vas-y préviens moi quand c'est l'arrêt.

? - Ok.

Je m'avance vers le fond du bus puis je m'assois. Je regardais le paysage qui avait pas mal changer, je ressemblais à un gosse au fond de moi j'étais enjouée de voir des gens traverser ou même rouler en voiture cela change de ce que je voyais tout les jours.

Après un long moment le chargeur me fait signe she c'était là que je devais descendre donc je descends, déjà c'était sur que je n'allais jamais prendre de bus c'était trop long pour moi qui était super impatient.
A partir de la gare je savais comment faire pour rentrer donc je me dirige tranquillement tout en contemplant l'évolution de la ville, on devait me prendre pour un fou mais bon, j'étais libre les gars. (...)

Mariama.

- Arrêtez de courir partout purée !

C'était la dernière fois que je décide de garder les enfants de mes frères w'Allah tu peux faire une crise tellement ils bougent de partout, j'avais déjà un môme dans mes bras qui voulait prendre son lait ce qui me soûlait, on ne me paye même pas mais c'est moi qui dois gérer tout leurs gosses

J'entends la porte de la maison claquée comme pas possible cela installe un calme dans la maison mais direct, je vais au salon pour voir qui était l'auteur et je vois Moussa qui se précipite vers sa chambre.

- Moussa ?

Il ne me réponds même pas donc je le suis dans sa chambre et ouvre la porte.

- Mais pourquoi tu es sous tension toi ?

Moussa - Casse toi.

- Mais je te parle correctement donc parle moi correctement Moussa c'est la moindre des ch-...

Moussa - Il est de retour.

- Qui est de retour ?

Moussa - Mariama putain qui peut-être de retour à ton avis !

Je le regarde sans rien dire jusqu'à ce qu'on mon coeur fasse un bond, mon visage se décompose immédiatement.

- C'est une blague Moussa ?

Moussa - J'ai la gueule d'un mec qui veut rire la ?

- Il est censé être là-bas jusqu'à la fin de sa vie qu'est-ce qu'il fout dehors merde !

Je commence à trembler limite je voulais pleurer.

- Je t'avais prévenu Moussa par Allah je t'avais dis que cette histoire n'allait pas finir comme ça ...

Moussa - Oh ! Mariama !

Je m'arrête net et sèche mes larmes.

Moussa - II ne va rien arriver.

- Tu peux arrêter de me mentir pour une fois putain ! On ne parle pas d'un mec lambda il est capable de tout pour nuire toute personne qui lui a causer du tord !

Mes larmes ont commencer à couler, j'étais peut-être entrain d'abuser mais je vous jure que j'avais tellement peur des représailles, il était capable de tout celui-là et Moussa n'avait pas l'air d'être inquiet.

- Entre temps nous avons eu une famille, nous avons des familles des enfants donc on doit les protéger.

Moussa - Comment ça on , reste à ta place.

- Moussa putain si je reste à ma place je vais mourrir, on va mourrir si toi tu estime que ta vie est complète pour nous autre nos vies sont encore loin d'être fini donc je vais protéger ma famille comme pas possible mais tu devrais faire de même car par Allah si tu ne fais rien avant qu'il te tue c'est moi qui va te tuer.

Il ne dit rien juste passe ses mains sur son visage.

Je fini par sortir de sa chambre puis aller dans la mienne, je m'assois sur le lit tout en soufflant pour réfléchir. Je redoutais tellement ce jour, je savais au fond de moi qu'on allait vivre dans la peur dans l'angoisse. Moussa me dit qu'il ne va rien se passer, je vais tout faire pour y croire et vivre comme ci de rien était.

Abdoul- Au pied du mur. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant