Avdoul - Au pied du mur.

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Dans la peau d'Abdoul.

Maintenant que je passais ma vie dans cette maison à la con pour gérer quand même les transactions, je ne sortais jamais pour voir ce qui se passe mais quand les gars viennent payer ils avaient l'air plutôt satisfait.

Mélanie était en face de moi.

Mélanie - Pour avoir plus de clients je me dis que cela serait bien d'organiser des soirées mais pas des soirées à la con avec un Dj de boîte mais plutôt avec de la bonne musique qui fait soirée chill détente.

- Et pourquoi tu m'en p-...

Mélanie - Je t'en parle car c'est toi qui gère les finances malgré tout et ce genre de soirée pour avoir un taux de réussite élevée on doit y mettre le prix, je voulais que tu réfléchisses puis tu me donne une réponse en soit c'est pour ton évolution plus il y a de monde plus tu as de l'argent dans les poches.

- Il y a pas assez de filles pour faire ta soirée.

Mélanie - Demain une dizaine de filles vont venir, je te laisserais voir si elles te correspondent.

- Vas-y.

J'entends la grande porte claquer.

- Oh !

À nouveau j'entends des pats venir vers mon bureau et la porte s'ouvre sur Ousmane, il était pas dans son état normal déjà il respirait fort et puis il était tacher comme ci il venait de se battre.

- Qu'est-ce qui se passe ?

Il ne réponds pas car Melanie était là.

- Mélanie bouge on a fini.

Elle se lève sans rien dire puis regarde Ousmane dans les yeux puis s'en va en renfermant la porte.

Ousmane - C'est Kaïs.

Je fronce les sourcils.

- Et du coup ?

Ousmane - Je l'ai surpris entrain de voler dans la caisse au quartier.

- Il volait de l'argent je présume ?

Ousmane - Bien plus que ça de l'argent, de la marchandise.

- Mais encore ?

Ousmane - Il était pas tout seul quand je l'ai attraper entrain de faire ça, il était accompagner d'Idriss ton petit frère.

- Idriss ?

Ousmane - Ouais frérot le petit Idriss, il n'avait aucun scrupule à le faire on dirait il était conscient de ce qu'il était entrain de faire.

- Je le vois mal paniquer en fessant cela.

Ousmane - Tu sais ce que cela signifie Abdoul w'Allah.

- Oui je sais ce que cela signifie Ousmane dis moi, qu'est-ce que tu as fais après ?

Ousmane - Kaïs ne sera plus un problème pour nous et en ce qui concerne ton frère il a lâcher Kaïs puis il sait tailler avant même que je m'occupe de lui.

Je me pose correctement sur mon fauteuil, je lève mes yeux en l'air puis souffle doucement par la suite je passe mes mains sur mon visage et laisse tomber mon corps en avant.

- La marchandise était de combien ?

Ousmane - 3,5kg et 4K de billets de 50.

- Ok tu as pu récupérer au moins ?

Ousmane - Non il était déjà parti.

- Ok et cela explique ton état, Kaïs ne sera plus un problème ?

Il ne dit rien, je comprends automatiquement qu'il avait régler son problème.

- Tu peux y aller frérot repose toi je vais m'en charger.

Ousmane - Gros ...

- T'inquiète le sang. Dis-je en souriant. Va te poser tranquillement.

Il s'avance vers moi puis me tchèque et s'en va par la suite j'attrape un pilon qui était sur la table puis l'alluma rapidement.

Sans m'en rendre compte j'avais mal et j'avais la haine, je ne comprenais pas pourquoi je ressentais cela mais c'était plus fort que moi ses deux émotions ne voulaient pas quitter mon être.

J'avais mal car la personne qui était entrain d'essayer de me causer du tord n'était que mon petit frère celui que j'ai essayer d'élever malgré tout ce qu'il sait passer, je savais que je pouvais me faire trahir de tout les côtés mais quand c'est directement ton sang par Allah tu te mange un vrai coup de massue dans la nuque le sang mais l'émotion qui dominait le plus c'était la haine, la haine qu'on me prends pour un sale retraité à qui on peut venir dérober ce qu'on veut quand il est pas là. Ne pas répondre à leurs provocations n'était pas une façon de montrer ma faiblesse au contraire j'étais entrain de me reconstruire petit à petit car ce n'est pas en un mois que tout va redevenir à la normal cela prends le temps qu'il faut et au moment où j'essaye de grimper on me fait un sale coup, la haine.

Je savais que c'était un coup des frères Samba mais Idriss est tellement con w'Allah comme sa mère il se fait manipuler comme une grosse pute mais tranquille, il était réellement temps pour moi d'en finir avec tout ça on m'a assez baiser depuis ma sortie de prison par des petits en plus w'Allah tu peut que avoir la haine.

J'allume une clope cette fois ci puis je tire dessus et recrache la fumée.

- Trahi moi une fois honte à toi mais trahi moi deux fois honte a moi.

Je regarde ma clope en souriant.

- Honte à moi.

Abdoul- Au pied du mur. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant