Abdoul - Au pied du mur.

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Dans la peau d'Abdoul.

Idriss - Vas-y le sang on s'attrape.

- Ouais ouais.

Il me tchèque puis s'en va vers son côté, il m'avait appeler pour qu'on discute de ce qu'il s'était passer là dernière fois au centre commercial selon lui il était fâcher contre moi etcétéra et le fait de me revoir lui a fait revivre des souvenirs je lui ai fais comprendre que tout ceci n'était pas mon soucis mais d'un autre côté je pouvais le comprendre donc nous avons discuter comme des hommes puis ensuite chacun trace sa route.

Je monte dans ma voiture puis roule pour rentrer à la maison, mon téléphone se met à sonner c'était Ismael.

- J'achète pas ton lait me casse pas les couilles.

Ismael - Par Allah rien à voir avec mon lait, il se passe une dinguerie ici.

- Quoi ?

Ismael - Ils ont déboule ici en tirant de partout, les poubelles sont en feux et le voisinage a chaud.

- Ils ont fait tout ça maintenant ?

Ismael - Ils viennent à peine de bouger avec leurs voitures.

Je ne dis rien puis raccroche dans les plus grands des calmes, je me gratte la barbe puis caresse ma nuque, je roule jusqu'au quartier je me gare puis ensuite sors de la voiture pour me diriger vers où se trouve les autres.

Au loin j'arrive je vois Ismael et tout le reste.

Ismael - Ils ont tout niquer w'Allah le peu de marchandise qu'on avait a été volé.

Il y avait un silence autour de nous, je regardais l'attitude de tout le monde qui me fessait pas mal rire au fond de moi.

- Nous avons plus rien c'est ça ?

Ismael - Il reste une petite part mais bon.

Je le stop avec ma main puis avance d'un pat vers les autres.

- À vos regards j'arrive à comprendre qu'ils ont réussis à atteindre leur objectif franchement pour cela je ne peux que les applaudir en venant ici ils ont fait preuve de beaucoup de courage mais avec une légère touche de vulnérabilité ils ont attendu que j'ai le dos tourner pour pénétrer mon terrain et tout me prendre ? Ceci n'est pas un problème mais maintenant vous, je ne savais pas que vous étiez aussi manipulable mais tant mieux ! Je ne veux pas à faire à des idiots de premier classe donc ça va être simple, celui qui veut partir il se barre maintenant je n'ai pas le temps de faire ma propagande démon terrain si tu sais que ta place est ici tu reste mais si c'est le contraire on prends  ses affaires puis on se barre. Si ils vous on promis monde et merveille tant mieux votre place n'est pas ici donc barrez vous, maintenant !

Un petit mouvement de foule se créer et je vois quelques petites têtes commençaient à bouger pour s'en aller, ils étaient pas si important que ça donc cela ne me gênait pas plus que ça.

- Oh !

Ils se stop puis se tournent vers moi.

- Dans 48h je ne veux plus vous voir traîner ici, vos affaires dans vos bras puis vous vous barrez d'ici.

Je me tourne vers les autres il me reste une fine équipe, c'était suffisant pour le moment.

- Bien maintenant que les travailleurs sont rester je tenais à vous dire déjà que maintenant on allait plus rire, nous avons assez passer les choses couler mais maintenant il était temps de faire bouger les choses à  ma façon donc celui qui n'est pas d'accord sur ma manière de faire les choses de dicter les choses, il peut rejoindre les  nouveaux sans-abris.

Le silence continue de régner, c'était une bonne réponse.

- Nous avons perdu la marchandise cela n'est pas bien grave ce n'était q'une dizaine de kilos cela revient à même pas 15K, ce soir nous avons la chance de nous ravitailler d'une manière très rapide puis on peut procéder à la deuxième étape : la visibilité.

J'entends le petit rire d'Ismael.

- Vous allez enfin vous faire voir comme vous aimez tant mais sachez une chose les gamins quand vous travailler ici je veux que vous y m'étiez du cœur, votre âme je ne veux rien entendre oui je veux retourner en arrière c'est mort je veux des vrais gamins pas des petits cons, nous sommes clairs ?

Ils répondent tous en même temps.

- Commencez d'abord à me ranger tout ça. Dis-je en pointant du doigt le son du terrain. C'est tout sale vraiment c'est tout ce que je n'aime pas.

Ils se mettent à le faire sans broncher.

J'ai eu un moment de beug, je venais de comprendre.

- C'est vraiment le fils de sa mère cette pute.

Ismael - Qui ?

- Lui

Ismael - Vas-y moi je vais commencer à contacter les autres.

- Tu va aller contacter la douche sale porc puis tu reste clouer dans ta chambre.

Ismael - Je ne viens pas avec toi ?

- Tu es pas mon sac à main donc non tu reste ici et tu veille à ce que ce quartier brille quand je reviens Ismael.

Abdoul- Au pied du mur. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant