Abdoul- Au pied du mur.

Dans la peau d'Abdoul.

Ismael - Les trois grands quartiers de la ville non pas bouger, ils ont essayer de rénover mais les Samba ne savant pas prendre soin des bâtiments, si tu veux accéder au quartier général sans pour autant te faire choper dès ton arrivée passe par le quartier rouge...

- C'est le quartier le plus éloigné.

Ismael - Justement le plus éloigné donc c'est le quartier avec le moins de visibilité, ils ne calculent jamais ce quartier sauf quand ils cassent un tour avec leurs collaborateurs pour montrer leur exploit.

Je me met à rire nerveusement.

Ismael - A tout moment tu peux attaquer par la, le plutôt serait le mieux en ce moment ils sont plutôt en mode détente.

Ousmane - Comment tu sais tout ça toi ?

Ismael - Ibrahim vit toujours là-bas.

- Et tu crois que c'est un mec à qui on peut faire confiance ?

Ismael - Non mais il est con, il parle sans s'arrêter donc cela peut être une bon truc pour nous.

Je regarde Ousmane.

- Ce soir.

Ousmane - On est que trois Jefferson.

- Je ne veux pas attaquer le quartier, je veux la peau de Moussa. (...)

Mariama.

Fanta - Tu le vie comment du coup ?

Je souffle légèrement en caressant mon ventre.

- Je te jure je ne sais pas Fanta, je ne sais pas.

Fanta - Comment ça tu ne sais pas, tu dois savoir.

- Tu va pas me forcer à ressentir une émotion alors que tout est confus dans ma tête juste le fait de me dire qu'il est en liberté j'ai envie de pleurer.

Fanta - Tu le savais au fond de toi qu'il allait finir par sortir tu le connais ouais sue personne il est capable de dissimuler sa vrai identité pour faire ce qu'il veut.

- Je le sais, il va finir par me traquer je ne veux pas que Cheik découvre tout ça je ne lui ai jamais parler de tout ça.

Fanta - Ah ouais mais pourquoi ?

- Abdoul est pas un homme que tu voudra présenter à ton futur mari, c'est un passe maudit je ne peux pas assimiler mon mari et ce fou.

Fanta - Cela n'a rien à voir Mariama on ne sait jamais ce qu'il peut faire devant Cheik, vaut mieux qu'il soit au courant comme ça il saura te protéger.

- Mes frères seront me protéger.

Fanta - C'est ça que je n'aime pas avec toi tu es trop têtue, tu es enceinte je te rappelle à tout moment il peut t'arriver une singerie et ton mari sera vu comme le dernier des cons.

- Mon mari n'est pas con je vais lui en parler quand j'en aurais envie pour l'instant je vais laisser mes frères gérer.

Fanta - Eux même ils vont mourrir dans même pas quelques jours tu verras.

Elle finit par raccrocher, j'étais choquée de ce qu'elle venait de dire w'Allah.

Depuis que je savais qu'Abdoul était de retour je ne me sentais vraiment pas bien, je savais à quel point il pouvait devenir fou la prison n'avait rien changer au contraire il était devenu plus fou qu'avant. J'étais avec Abdoul avant son incarcération, je vivais dans une relation plus que toxique avec lui je ne savais pas avec qui je sortais il exprimait rien du tout même ses sentiments, je ne connaissais rien de lui mais j'étais obstiner par lui je voulais l'aider je voulais briser cette carapace mais c'était l'une des plus grosses erreurs de ma vie, il me fessait payer mon aide par des coups des insultes et encore plus, mes frères ont été mis au courant de cette histoire et puis nous voilà maintenant, au moment je vais croiser son chemin je vais subir je le sais je le sens.

Cheik - Mariama.

Je relève la tête et sèche mes larmes.

Cheik - Quoi , qu'est-ce qu'il se passe ?

- Rien c'est le bébé qui arrête pas de me donner des coups.

Il se met à rire légèrement.

Cheik - Oh gamin tu es entrain de faire mal à ma femme. Dit-il en touchant mon ventre.

Il s'installe à côté de moi.

Cheik - Ça va aller bébé.

Je hoche la tête comme une petite fille et me faufile dans ses bras.

Cela fessait maintenant un an que j'étais marier à mon mari Cheik, on sait rencontrer au mariage de ma cousine et depuis on s'était plus lâcher cela était compliquer au début avec tout ce que j'avais vécu c'était difficile pour moi de faire confiance à un homme mais il a fait preuve de respect et de patience nous voilà bientôt parents d'un bon petit garçon.

Cheik - J'ai vu ton frère Issa tout à l'heure, il avait l'air préoccupé.

- Ah bon ?

Cheik - Ouais mais bon il m'a rassurer en disant qu'il y avait rien donc je l'ai cru.

- Tant mieux alors, ta journée sait bien dérouler ?

Cheik - Oui oui j'étais au bureau ensuite je suis parti voir maman vite fait et puis voilà et toi ?

- Ça va j'ai essayer de faire un peu de manège mais c'était pas si facile que ça ensuite j'ai regarder ma série.

Cheik - Je t'ai déjà dis que si tu te sens pas apte de faire les corvées de la maison tu laisse et je dirais à ma sœur de venir faire pour toi.

- Non je ne veux pas que ta sœur pense que je suis incapable de faire quoi que ce soit pour toi.

Cheik - Tu es entrain de faire la chose la plus importe c'est de me donner un enfant cela dépasse même les corvées de la maison donc demain je vais l'appeler elle viendra t'aider avec le ménage puis t'aider pour faire à manger.

- Ok.

Il me fait un bisou sur le front puis m'embrasse.

Cheik - Je vais prendre une douche je reviens.

- Oui pas de soucis.

Il se lève puis s'en va vers la salle de bain.

- Purée.