Chapitre 1

227 18 7
                                    

Ce couloir blanc qui semble sans fin, ces bruits de machines incessants, ce brancard, ce sentiment de détresse: les urgences.

- VITE EMMENEZ-LE AU BLOC OPÉRATOIRE, NOUS AVONS À FAIRE À UN ACCIDENT GRAVE.

*flashback*

Le ronronnement du moteur lui avait toujours procuré un sentiment indescriptible, unique.

L'adrénaline plus que cocaïne, faisait pulser son cœur et dilater ses pupilles, comme une drogue, sa drogue.

L'objet du crime? Un engin, deux roues, fantasme des amateurs de sensations fortes et des gourous: la moto.

Toute la journée, il ne faisait qu'y penser, et une fois le soleil couché, arrivait enfin le moment qu'il attendait.

Les courses.

Dans un endroit suspect, illégal mais discret, dangereux surtout, c'est là qu'il se plaisait.

Contre toute attente il n'avait pas peur, non, car une fois sa moto enfourchée il était difficile pour lui de s'en détacher, elle lui apportait ce sentiment inestimable de liberté.

Ce soir là, il avait misé une grosse somme d'argent, il était plus que jamais déterminé à gagner cette course.

Il monta sur la moto, fit vrombir le moteur, remonta le col de sa veste en cuir puis enfin, démarra sans casques ni remords.

Il roulait vite, plus vite, sans jamais ralentir. Il aimait ça, dieu qu'il aimait ça, lorsque la moto roulait tellement vite qu'elle touchait à peine le sol.

Malheureusement, il ne put en profiter longtemps car il perdit le contrôle de l'engin et ...

Le noir.

*retour au présent*

Dans le bloc opératoire, la tension était à son comble, les infirmiers courraient dans tous les sens, essayant de répondre aux demandes des médecins.

Un jeune homme venait d'arriver aux urgences après un accident de moto. Entre la vie et la mort, son cas était critique.

Plusieurs côtes cassées,

Une fracture du bras,

De nombreux hématomes,

Et une possibilité de traumatisme crânien.

Scalpel et seringue à la main, le chirurgien Devitz tentait de le maintenir en vie.
En l'occurrence, cela ne s'avérait pas aussi facile qu'au cinéma. Mais il persévérait, encore et encore, jusqu'à ce qu'il réussisse à stabiliser le rythme cardiaque du patient.

À peine sorti du bloc opératoire, un jeune homme aux traits tirés accouru auprès du médecin, lui demandant le verdict.

"Votre ami est en vie, mais il restera inconscient pour une durée indéterminée. Son réveil ne dépend à présent que de lui."

Plongé dans un sommeil profond, comateux...

_________________________

Heey, donc voilà, le premier chapitre de notre toute première fiction.

Vos avis ?

Donc, juste pour préciser, on est deux à écrire la fiction, et on essayera de poster des chapitres aussi rapidement que possible.

Pour l'instant l'histoire paraît assez banale mais n'oubliez pas que ce n'est que le premier chapitre, beaucoup de choses sont à venir ...

Aussi, ce chapitre est un peu court et nous allons tout essayer pour en faire des plus long !

Soyez indulgents avec les fautes d'orthographes, en espérant que l'histoire vous plaise.

Merci beaucoup !!!!

Dear Hospital // sm.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant