Lyna: « Seul le destin nous le dira »

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Waa… il me parle jamais sérieusement comme ça mais là pour coup si, et ça m'avais trop touché.

Moi: Toi aussi tu m'rends folle zbi, à cause de toi mon coeur il est lourd et brisé 

Amir:...

Moi: Donc… tu va plus revenir me voir… ? 

Amir:...

Moi: Amir ? Jte parle nan ?

Amir: J'peux pas revenir..

Moi: *Pleures*

Amir: C’est mort, j'peux plus revoir ta grosse tête qui me fait changer de personne, j'peux pas m’permettre de t'revoir malgré tout parce que ça va trop nous empêcher de passer à autre chose. Et j'vais te dire un autre truck aussi, dis Al Hamdoulilah et remercie ton Dieu de nous avoir fais arrêter notre relation maintenant parce que ça aurait pu partir plus loin et heureusement qu'on a pas vécu énormément de choses ensemble même si tu va khatar me manquer… 

J'avais plus les mots, je pouvais plus le contredire, tout ce qui disait était vrai et en plus il avait raison sur le fait que je devais remercier Dieu. Je sais que moi et lui on était dans le haram absolu et le fait que Dieu nous mette une barre sur la route nous montrais bien qu'il ne voulait que notre bien… MachaAllah à ce moment de la chronique je me suis vraiment rendu compte que Amir c'était quand même quelqu'un de pieux qui craint son seigneur et il ne voulait lui aussi que notre bien à tout les deux. Je comprenais ses choix et je pouvais en aucun cas le contredire, en tout cas plus maintenant. Il avait pris une décision, que personne ne pourra le faire revenir là dessus et même si rien que de penser au fait qu'il m'abandonne me tuais mentalement et intérieurement…

On se regardait encore dans les yeux pendant un certain moment puis il sorti de l'une de ses poches de son costume, un de ses maillots de l'Algérie, il me le tendu…

Amir: Prends 

Moi: *En le prenant* C'est pour moi ?

Amir: Tu voulais un souvenir nan ? Beh voilà 

Hannnnn, il avait pas oublié le souvenir !!! Mais ce gars c'est vraiment un amour enfaîte ! Je senti le maillot pour voir si y'avait encore son odeur dessus où si il l'avais lavé et devinez quoi ? Y'avait encore son odeur, la meilleure du monde… 

Moi: Jle garde ?

Amir: Nan nan j'lai ramené pour rien, donne j'vais le reprendre 

Vous sentez son degrés de sarcasme…

Moi: *Rires et câlins* Mdrr merciii, je t'aime fort 

Amir: Casse pas la tête c'est bon c'est rien

Toujours aussi sympathique dis donc.

Moi: Chef j'tai dis merci arrête d'être agressif comme as

Amir: J'suis agressif quand j'veux, la miss 

Moi: En sah c'est grave chiant quand tu m'appele comme as, mais ça va me manquer quand même..

Amir: Moi tu sais c'qui va me manquer ? Ton pti sourire de golmon là 

Ah, si il savait combien le sien allait encore plus me manquer…

Moi:... *Gênée et sourire*

Amir: Voilà, ce sourire là que t'es entrain de faire 

Moi: Mdrr 

Y'avait encore un pti blanc mais je voulais profiter au max donc je continuais à parler.

Moi: Pourquoi tu tiens pas ce que tu m'as dis la dernière fois ? Tu m'avais dis que tu partais que si tu me foutais encore plus de problèmes 

Amir: C'est l'cas, et même, j'veux pas encore nous laisser une autre chance alors que ça sert à rien puisque on  reste dans le haram et ça je déteste 

Moi: Tu pars dans combien de jours ?

Amir: Je sais pas… mais j'suis pas sûr qu'on se revoiye d'ici là..

Moi: *Continue de pleurer* Mais…

Amir: Lynaaaa ça y'est stop wesh tu va pas te mettre toutes les 2 secondes à chialer à chaque fois que j'vais t’dire un truck !

Il avait raison… je pleurais pour absolument tout et rien mais j'en avais marre, toute ce que j'avais accumulé dans mon corps ces derniers jours ressortais, je m'étais trop retenu et ça c'est pas bon. Les filles petites parenthèse mais ne vous retenez jamais, quand vous voulez pleurer, et bah pleurez parce que après votre corps ne supporte plus au bout d'un moment et vous allez voir que si vous vous retenez à chaque fois vous ressentirez une sorte de gros poids dans votre coeur. Je peux vous dire que ça m'ai arrivé plusieurs fois et ça fait très mal…

Bref, fermons cette parenthèse. En me voyant dévasté, Amir s'était détaché de moi et était parti vers le rebord de la fenêtre. Quelques secondes après j'suis parti le rejoindre à côté de lui. Je le voyais regarder en bas de la cité en soupirant.

Amir: wAllah j'ai vraiment dla chance, ma mère elle a galéré à bien m'éduquer et le prix en a payé, j'suis pas devenue comme tout ces jeunes d'ici qui vendent et qui se droguent 

Moi: Al Hamdoulilah 

Amir: Même si j'suis en mauvais terme avec elle j'la remercierai jamais assez 

Moi: Amir… je sais pas si j'suis trop indiscrète mais… il s'est passé quoi avec ta mère ? 

Amir:..

Moi: Nan.. oublies laisse tombé j'sais pas ce qui m'es passé par la tête pour poser des questions bêtes comme as 

Amir: Ça m'dérange pas de t'expliquer tu sais 

Moi: Ah bon ?

Amir: C'est juste que… c'est pas quelque chose de facile à raconter 

Moi: Alors fais le pas 

Amir: J'vais le faire quand même j'vais pas te laisser dans le déni quand même 

Moi: Amir écoute *en le regard droit dans les yeux* si ça te fais trop mal t'es pas obligé d'en parler, j'sais que c'est une histoire compliqué et que c'est pas évident alors laisse, me3lish, c'est pas mes affaires en plus 

Amir: Si si j'vais tout te raconter, j'ai jamais raconter ça à personne parce que je trouve que ça en vaux pas la peine, y'a que ma miff qui sait tout ça mais j'peux pas te laisser sans savoir en plus t'es vraiment quelqu'un à mes yeux donc 

Moi: Alors fais comme tu le sens mais sache que faut pas que tu te sentes obligé de raconter