SLAVE

Chapter 17

~ ◇ ~

        Je me lève du canapé, j'espère vraiment que c'est elle et pas le room service sinon je les tue tous.

    Je récupère un manche longue que j'enfile rapidement puis je vais ouvrir

~Elle se fou de moi?

un jean?
Ses cheveux sont dans un etat des plus catastrophiques.

                    Je la tire à l'intérieur puis je la plaque contre la porte

-c'est quoi cette tenue? demandais je

-c'est Marie qui m'a habillé; murmure t-elle

~cette femme bordel!

                 Je la  lache puis je me passe la main sur le visage en repartant m'asseoir sur le canapé

-va te changer; ordonnais je

-non

               Je rêve ou j'ai bien entendu ce mot, je me retourne puis je me lève, elle est debout au même endroit

-j'ai dit "va te changer"

-non

           Je me rapproche d'elle puis la saisit par le cou avant de la plaquer de nouveau contre le mûr

-là, miss a le courage de parler mais pour se faire tripoter par ce vieux vicelard hier, tu t'es laissé faire

               Je la sert plus fort jusqu'à ce que je la sente étouffer

-tu l'as laissé te toucher bordel; hurlais je à plein poumons

             Je la lache en la balançons sur l'un des fauteuils

-c'etait pas si compliqué de dire NON, tu refuses de te changer mais ses caresses ne te dérangeaient pas

-c'est faux; murmure t-elle; je t'obéïssais

-m'obeïr??!

           Mais putain qu'est ce qu'elle raconte cette idiote?
Elle m'énerves à force...

-MAIS TU RACONTES QUOI BORDEL? dis je en brisant le vase posé sur la table

     Elle se lève

-c'est pour ça que tu m'as emmené à ce gala, pour toi je ne suis qu'une marchandise

-quoi!?demandais je perdu

-tu savais ce qui allait se passer quand nous y sommes allés, que tous ces riches hommes me scruteraient du regard et voudraient me toucher

       Ces paroles prennent enfin un sens et c'est dure de me l'avouer mais elle a raison, je savais ce qui pourrait se passer, Marie me l'avait dit et pourtant j'y suis entrée avec elle et je l'ai laissé seule, mais comment puis-je lui avouer les raisons qui m'ont poussé à l'emmener avec moi

-et c'est pour cela justement que tu m'y a emmené, si je me fis à ce que tu m'as clairement fait comprendre dans la boutique je ne suis qu'une pute de luxe

-c'est  faux;dis je doucement

   Et pourtant ce n'est pas dans mes habitudes

-tu n'es pas une marchandise et encore moins une pute pour moi; lui dis je

-pourtant tu me traites comme telle

           Elle enlève ses chaussures puis se dirige vers le lit où est encore posé tous les vêtements que nous avons achetés hier, elle en prend un au hasard