2. Départ

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J'entends la porte de ma chambre qui s'ouvre, j'aperçois une infirmière, rousse aux yeux bleus, elle avait un pendentif en coeur je suppose qu'il y'a une photo de famille comme toutes ses bourgeoises, elle avait fait un placage mais malheureusement il pendait la pauvre, elle semblerait qu'elle mal à l'aise, c'est bizarre d'habitude.

D'habitude, ils m'ouvrent pour donner à manger, ou pour me donner un quartier libre de 10 minutes. Je me mets face à elle, les bras croisées, j'arque un sourcil .J'espère qu'elle est pas venue pour me faire chier à m'insulter, parce que ça était le cas cette conne....

-Oui ? Dit-je en attendant une reponse de sa part .

Elle est vêtue d'une blouse bleu, avec des jolies chaussures vans .Elle lève son pouce pour montrer derrière.

-Bonjour Blanche as-tu passée une bonne nuit ? Tu as de la visite. M'annonce-elle.

Je hausse mes sourcils, de la visite ? Impossible que sa soit mon père sa ne pourrai pas être lui, qu'est-ce que sa pourrais être ?

J'entends des pas qui se dirige de ma chambre, je relève ma tête vers mes « visiteurs ». Deux hommes en costards, un des deux à des cheveux longs attachés barbu, plus grand que le plus petit. L'autre qui me regarde de travers les cheveux mi-long  rentrent dans ma chambre, qui-est-ce ?

-Qui êtes-vous ?

-Pose pas de questions t'auras pas de réponse. Ici c'est moi qui te décide.

- T'es le pdg de l'hôpital ? Ah faire le mec mystérieux , je ne sais pas qui tu es mais c'est mieux pour toi que tu te casse.

Il lâche un rire nerveux en se baissant la tête, il avance d'un pas.

-T'as bien raison, tu me connais pas mais tu as dette envers nous.

MDR, il rentre comme une fleur comme si c'était chez lui.Laisse toi pas faire.

-Pardon ? Une dette envers vous, je ne sais pas si t'es au courant mais je suis une patiente dans un hôpital psychiatrique pas dans une prison. Vous vous croyez où la ? Je n'accepte pas.

-Oh vraiment ? C'est dommage, parce que t'as chère petite soeur...attends . Comment elle s'appelait déjà ? Alita.

Mon visage se décompose.

- Ça sera dommage que Alita sait pour t'es années de lycée... Une mauvaise image envers une grande sœur qu'elle honte .Me provoque-il, il recule d'un pas.

-ARRÊTE DE PARLER ! TU NE SAIS RIEN DE MON PASSÉ, TU NE CONNAIS RIEN DE MA VIE !

Putain mais qui sait ce mec ? D'où il sort ? Pourquoi avoir une dette envers moi ? Je suis juste une folle qui dans un hôpital psychiatrique je veux savoir pourquoi ils me veulent autant.

Il soupire, sans que je me rends compte il me plaque au mur.

- Tu crois que sa me fait plaisir de travailler avec une salope qui se tient pas correctement ! En parlant de salope,tu sais pourquoi ton père n'est pas venu te voir ?

Mon..mon père.Mon géniteur.Papa.

« Poussin »

J'écarquille les yeux, je pince mes lèvres en le regardant de dégoût. D'oû il connait mon père ? Est- ce une connaissance pour lui ? Un ennemi ? Allié ?

- Voila je préfère ça , maintenant tu vas la fermer et nous suivre calmement ?

J'avale avec difficulté, je hoche la tête il me lâche et il quitta la chambre avec son toutou.
Je regarde l'infirmière gênée, elle me prévient que elle rassemblera mes affaires et que je devrais être a l'accueil pour signer des papiers.

Qu'est que c'était sa exactement ? C'est qui ces gars ? Pourquoi il me connaissent et surtout qu'est qu'il me veulent ? D'où il connaissent mon père ? Trop de questions dans ma tête mais pas assez de réponses et ça comme à m'agaçai . Ça veut dire que mon père me cache des secrets et énormément de mystères, je parle beaucoup de mon père mais ma mère où- est- elle je vous est pas assez parler de ma mère car ma chère mère m'as abandonné après ma naissance mon père ne m'as jamais parler d'elle qu'est-qu'il c'est passé entre eux avant ma naissance ?

Et si mon père n'était pas mon père ? Mais mon beau-père ?

- Mademoiselle ? Vous pouvez partir vos responsables vous attends à l'hall, vos affaires personnelles seront à l'accueil. Me prévient-elle  .

Je hoche la tête, en m'approchant de ma table de nuit j'attrape mon élastique et je le coince entre mes dents, mes mains rassemble mes cheveux longs dégradé, décolorées je commence a faire une queue-de-cheval haute.

Je m'approche de ma porte de chambre je pose mon poignée sur la poignet, je laisse mon tête se tourner pour regarder une dernière fois ma chambre . Quatre ans, dans cette chambre je ne sais pas si papa le sait que je serais plus là. Je ne sais pas si papa les a envoyé, pourquoi ? Je ne sais pas.

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