Le rituel satanique

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L'homme qui détient le grimoire s'avance vers la jeune fille, et attrape un calice en fer qui est plutôt sale, il y a des éclaboussures rouges présentes tout autour du verre.

Il s'avance ensuite vers une autre personne, en face de lui, pour lui donner le calice. Puis, il attrape un bâton de bois, petit d'apparence et se remet à sa place. Il lance un regard à la personne à sa droite, et cette dernière se retourne pour aller au bureau et prend une craie. Il commence à dessiner un cercle autour des personnes présentes, et au fur et à mesure, je comprends qu'il dessine un pentagramme.

Je reconnais attentivement une tête de bouc qui se forme à l'intérieur du cercle auquel la personne à la craie est en train de dessiner. Enfin, une fois que ce dernier a terminé les détails, il repose la craie sur le bureau et se remet à sa place.

Le silence prend fin, et l'homme au grimoire prend à nouveau la parole : " Je t'invoque toi Bélial, toi qui détient le pouvoir des pouvoirs, je te demande de venir à nos côtés et de nous donner l'élément de la terre. " Puis, il s'arrête et regarde l'homme à sa gauche. Ce dernier attrape derrière le bureau plusieurs bouts de bois et, vient les placer autour de la jeune fille. Cette dernière essaye de se débattre, de crier, mais les quatre personnes en train d'effectuer le rituel n'en porte aucune considération. Quant à Caroline et moi, nous sommes toujours glissés derrière les bâches au niveau des coffres, et nous n'avons aucun courage pour aller aider cette femme essayant tant bien que de mal à se débattre et appeler à l'aide.

Ensuite, une nouvelle fois, le silence se rompt et l'homme reprend : " Samaël, je t'invoque, toi qui détient le pouvoir de l'air. Je me soumets à toi et te supplie d'avoir ta puissance de l'air ". Une autre personne se détache du groupe pour prendre un sceau en fer et se replace dans le cercle, avant s'approcher de la table médical et verser le tout sur la jeune fille. Tout à coup, nous entendons un crie horrible dans toute la pièce. C'est un crie qui me glace le sang et qui m'empêche de respirer. J'entends à travers ce crie, la souffrance de la personne qui subit cette torture. Et, en regardant à nouveau dans le petit trou qui me sert d'observatoire, je peux voir la femme recouvert de cire encore brûlante lui parcourir tout le corps et tous les membres sauf sa tête.

Elle continue d'hurler, de se débattre, de demander de l'aide mais l'homme reprend encore la parole : " Asmodée, je t'invoque, toi qui détient le pouvoir de l'eau. Je te demande ton aide et t'invoque pour nous prêter ta puissance. " Il s'arrête de nouveau et c'est à la personne en face de lui d'aller chercher un bidon rouge derrière le bureau puis de venir devant la table médical. Il verse tout le liquide de la tête au pied de la femme et, avant que je ne comprenne réellement ce qui est en train de se passer.

Il termine son incantation soudainement : " Je t'invoque Belzébuth, prince des enfers, maître du feu. Je t'implore de nous donner ton pouvoir et je te suis reconnaissant..." La personne qui détient le grimoire est encore en train de parler lorsque la dernière personne qui n'avait jusque là, encore rien fait, s'avance de la table et regarde la jeune femme qui pleure. Je l'entends hurler qu'elle veuille rester en vie, qu'elle ne veut pas mourir. Mais la personne à la cape noir, fouille sa poche et sort une boîte d'allumette de celle-ci, en allume une, et la lance directement sur la femme.

A ce moment là, Caroline est en train de pleurer, on se met en boule tous les deux et on est effrayé, les larmes nous montent aux yeux et nos corps sont paralysés. On arrive pas à croire ce qu'on vient de voir, c'est irréel. Mais, la réalité c'est que les flammes sont visibles même derrière notre bâche. Nous pouvons même sentir l'odeur d'essence et de chair qui brûle mais, surtout, on entend la jeune femme hurler à nouveau. Je décide de regarder dans le trou pour observer cette scène surnaturel, et je vois objectivement un bout de chair de la jeune femme, encore imbibé de cire, tomber au pied de la table d'opération.

Durant que cette horreur est en train de se passer, les quatre personnes se mettent eux aussi à crier à leurs tours et de manière très ordonné : " ANDRAS, GRAND MARQUIS DES ENFERS, NOUS T'INVOQUONS TOI, MAITRE DES DISCORDES, VIENS A NOUS DEMON DU CRIME ET DES QUERELLES. NOUS T'ORDONNONS DE REVENIR DES ENFERS ET DE TE SOUMETTRE A NOUS. "

Et ils répètent ceci trois fois avant que la femme encore allongé sur la table de fer arrête de crier car, sa tête est presque complètement consumé par les flammes. Il ne lui reste que de la chair brûlée, ses yeux ont fondu sous la chaleur extrême pour ne laisser que deux trous noirs béants. Quant à sa mâchoire, il ne lui reste que ses dents encore attachés à ce qui lui reste de son crâne.

Je me retiens de crier, de pleurer, de bouger ou de vomir car je sais que cela peut m'être fatal aussi. Caroline elle, est presque évanouie. Elle se retient de tousser à cause de la fumée, mais cela devient de plus en plus difficile. De plus, l'odeur est insoutenable et pourtant, nous savons tous les deux que nous ne devons pas faire un seul bruit.

C'est lorsque je souhaite m'éloigner de Caroline pour regarder s'il est possible de s'enfuir par la porte à quatre mètres de nous, que, j'entends l'hurlement d'un animal. Ce n'est pas difficile de savoir qu'il s'agit d'un loup, mais ce qui n'est pas normal, c'est que le bruit est anormalement fort. C'est presque comme ci un loup d'au moins deux mètres de haut hurlait.

En effet, lorsque l'animal rentre tout à coup dans la pièce, d'un air effréné, il s'arrête net face aux quatre individus. Enfin, lorsque je regarde de nouveau à travers le trou, je peux voir un loup aussi grand qu'un cheval, il est noir, tâché de sang, recouvert d'égratignures avec pour cavalier, une créature horrible. C'est un hybride entre un homme et un oiseau. Il a la tête d'une chouette et le corps d'un homme. Il a des ailes très longues de couleurs noires aussi pointus qu'un poignard et, il tient dans sa main, une épée d'au mois quatre mètres. Son épée scintille à tel point que la pièce devient brillante. Le marquis de l'enfer se redresse doucement et lance un crie tellement strident que le bureau s'effondre, que la table avec la jeune femme tombe à terre et que la bâche où nous sommes cachés avec Caroline se retire soudainement. Les quatre individus sont tellement choqués de la puissance de la créature, qu'ils se mettent à genoux.

Et, en un claquement de doigt, le démon décapita les membres de la secte satanique avec son épée rouillée. Il descend ensuite de son loup et se retourne vers Caroline et moi.

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 02 ⏰

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