Chapitre 21 : Enfin

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Izuku continuait à pleurer. Il savait que si Katsuki partageait ses sentiments, il aurait fait en sorte que ces omega ne soient pas là. Sans compter qu'il ne semble pas triste ou malheureux quand Izuku évoque un alpha qui prenne soin de lui. Devant ce constat, il ne peut s'empêcher de couiner disgracieusement entre ses larmes. Mais alors qu'il sentait le désespoir le prendre, il sentit une odeur familière s'approcher de lui. Il mit ses mains sur son visage et se recroquevilla sur lui.

-Izuku. Dit Katsuki avec prudence.

Le vicomte ne répondit rien et essaya au possible de se cacher contre ses genoux. Katsuki s'approcha de lui, se mit à sa hauteur et le prit dans ses bras avec tendresse.

-Izuku. Ne pleure pas. Rassura le prince avec une voix douce.

-Arrêtes... C'est trop douloureux... Dit Izuku en dispersant des phéromones de tristesse.

-Puis-je espérer que tes larmes témoignent de ton affection pour moi ? Demanda Katsuki d'une voix calme avec un léger sourire.

-C'est évident Kacchan... Répondit Izuku, un fois de plus secoué de sanglots.

Katsuki passa sa main sur le visage d'Izuku pour qu'il le regarde.

-Regarde-moi Izuku.

-Non... Je ne pourrais supporter ton regard... Répondit le vicomte.

Katsuki perdit patience et retira les mains d'Izuku qui étaient sur son visage pour l'embrasser tendrement. Sous la surprise, le vicomte ne bougea pas. Et pourtant, le prince continuait à l'embrasser. Il se retira et prit une fois de plus possession des lèvres d'Izuku avec plus d'envie et d'impatience. Le vicomte finit par prendre le prince dans ses bras. Katsuki se releva tout en serrant Izuku contre lui. Leurs lèvres ne se quittaient pas. Les larmes d'Izuku avaient cessées de couler et il profitait simplement des lèvres de son prince. Ils finissent néanmoins par se séparer et Katsuki souriait tendrement tout en essuyant les dernières larmes d'Izuku avec ses pouces.

-Je t'aime Izuku... Personne ne peut à ce point me rendre aussi heureux. Personne ne peut m'apaiser comme tu m'apaise. Personne n'est aussi gentil et sensible que toi. Personne ne peut prendre autant de place que toi dans mon cœur. Déclara Katsuki.

Izuku rougit et sourit.

-Je t'aime tellement Kacchan... Tu es si gentil, si intelligent, si fort, si merveilleux ! J'avais si peur de ne pas être à la hauteur... Je ne suis pas aussi exceptionnel que toi. Moi qui ne suis pas distingué, qui suis timide et réservé. Lors de notre rencontre, tu as été si bon et gentil ! J'étais si apeuré et toi, tu as su me rendre heureux et me faire sourire. J'ai tellement aimé danser avec toi comme si nous nous connaissions depuis toujours, comme si cela était évident pour nous d'être réuni. Je ne sens pas légitime de ton amour et les paroles de Monoma m'ont tellement blessées ! J'avais peur que tu ne m'aimes pas comme je t'aime. Déclara Izuku.

-Ne t'en fais pas pour lui. Je t'ai rendu justice. Dit Katsuki avec douceur.

-Qu'as-tu fais ? Demanda Izuku.

-J'ai arrêté de mentir et de me cacher. J'ai décidé de montrer ma vraie personnalité et je l'ai giflé et insulté.

Izuku se recula avec un regard choqué.

-Mais Kacchan ! C'est très grave ! S'inquiéta Izuku.

-Je sais. Je sais que j'ai commis un acte grave mais je te l'ai toujours dis, je préfère quelqu'un qui fait de son mieux plutôt que quelqu'un imbu de sa personne et qui juge les autres. Il n'y a rien de bon chez cet homme. Et puis, cela te prouve à quel point je t'aime et ce que je suis capable de faire pour toi. Comprends que te blesser revient à me blesser et je refuse que quelqu'un t'insulte et de fasse pleurer sans agir. On m'a toujours reproché de ne pas avoir de cœur mais crois-moi, quand quelque chose me tiens à cœur, je préfère être honnête et moi-même. Et je me fiche que cela ne plaise pas. Si toi tu es capable de m'aimer pour qui je suis, c'est le plus important et je suis prêt à renoncer au trône si c'est pour être avec toi.

Izuku rougit et embrassa Katsuki. Les deux amants profitèrent de cet instant tous les deux. Uniquement bercés par leurs phéromones et le bruit de leur respiration.

-Kacchan... Nous devrions retourner au château. Dit Izuku en se reculant.

-Pourquoi veux-tu y retourner ? Demanda Katsuki.

-Parce que tu as commis un crime contre un omega et il vaut mieux ne pas tarder à trouver une solution avant que tu sois sévèrement réprimandé ou punis. Expliqua le vicomte.

-Tu as raison. Mais je suis tellement bien dans tes bras, loin des autres.

-Je t'aime Kacchan. Je suis tellement heureux que mes sentiments soient partagés. Mais en tant que prince, tu te dois de faire passer tes obligations avant tout le reste. Je resterai près de toi, je ne t'abandonnerai pas, tu peux t'appuyer sur moi. Je ne te laisserai pas subir cette situation tout seul.

-Je le sais Izuku. Je le sais depuis le début. Cependant, je veux que tu saches une chose importante. Je suis prince mais rien n'est plus important que mes parents, Eijiro et Denki et toi. Personne n'a le droit de s'en prendre à toi. Peu importe qui le fait. Je te l'ai déjà dit mais ce n'est pas ta nature omega qui m'a plu chez toi. Pour moi, cela ne signifie rien. Si tu n'avais pas été omega, j'aurai abdiqué uniquement pour vivre avec toi. Cet homme, il s'en ait pris à toi et il se comporte avec moi comme une fille de joie. Je ne peux pas le laisser faire uniquement parce que c'est un omega. Ce traitement de faveur est injuste pour celles et ceux qui seraient punis pour avoir agis de la même manière.

-Mon prince... Dit Izuku en lui prenant tendrement les mains. Je te remercie pour ton amour envers moi. Mais je serai triste que tu ais des problèmes à cause de cet amour.

-C'est impossible pour moi de te laisser souffrir. Je ne veux plus te voir pleurer. Toi qui as un si joli sourire.

Les deux amants s'embrassèrent avant de retourner au château, main dans la main sous le regard des serviteurs.


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