Klaus Mikaelson et moi

Prologue

Il est minuit quand je décide d'aller me coucher. J'éteins mon ordinateur, fais un tour rapide dans la salle de bain et retourne dans mon lit. J'étais, encore une fois, en train de regarder ma série préférée, j'ai nommé The Vampire Diaries !
Un frisson parcourut mon échine alors que j'ouvris lentement mes yeux. Tout autour de moi était différent. La pièce était baignée d'une lueur tamisée, émanant de chandeliers de couleur or ornant les murs. Je referme les paupières, pensant que je suis simplement mal réveillée, mais quand je les ouvre de nouveau, tout est pareil. Je me redressai, mon cœur battant la chamade. Où suis-je ? Je clignai des yeux, tentant de comprendre, mais rien ne me semblait familier. Je regardai autour de moi, émerveillée et pourtant perplexe. Comment suis-je arrivée ici ? Était-ce un rêve ? Cette chambre est immense, de couleur rouge et noire, il y a même un grand lustre. Sur la table de nuit, une lettre est posée en évidence.

''Chère T/P,

Je t'écris cette lettre avec un mélange d'excitation et d'appréhension. Je me dois de te faire part d'une décision que j'ai prise, une décision qui va changer nos vies à jamais.
Nous avons partagé tant de moment ensemble, traversant les hauts et les bas de la vie. Mais je vois la tristesse qui assombrit ton regard, la mélancolie qui pèse sur ton cœur.
C'est pourquoi j'ai pris cette décision radicale, une décision que tu pourrais trouver folle au premier abord, mais je t'assure qu'elle est empreinte d'amour.
J'ai utilisé mes compétences en sorcellerie pour t'envoyer ici, un endroit où j'ai la certitude que tu trouveras le bonheur que tu mérites.

Tu es dans une maison au cœur de Mystic Fall's.

Je comprends que cela puisse te sembler effrayant, mais je te promets que je veillerai sur toi, même de loin. Sache que tu resteras toujours dans mon cœur, et que notre amitié est la plus importante à mes yeux.
Tu mérites tout le bonheur du monde !

Ta place est ici, prends soin de toi.

Je t'aime

Alix''

Je relève la tête, abasourdi par cette nouvelle. Je me levai avec précaution, mes doigts effleurèrent les contours des meubles. Je me dirigeai vers la fenêtre.
Dehors, tout semble calme.
Je prends une grande bouffée d'air et fais le tour de la chambre. Un énorme lit à baldaquin avec un coffre à son bout, posé sur un tapis. Dans un coin, une coiffeuse et à l'autre bout, une penderie. D'où viennent ces vêtements ?
Je me décide à découvrir le reste de la maison : la chambre et la salle de bain à l'étage et le reste en bas. J'ai l'impression d'être seule. Il y a bien une autre chambre, mais elle paraît vide. Je remonte dans ma chambre afin de m'habiller et de sortir faire le tour de la ville.