9Months TOME III (LARRY STYLINSON MPREG)

Chapitre 3

''Une famille est un endroit où l'esprit entre en contact avec l'esprit des autres. Si il y a de l'amour entre ces esprits, le foyer devient aussi beau qu'un jardin fleuri. Mais si ces esprits ne sont pas en harmonie les uns avec les autres, c'est comme si une tempête ravageait le jardin.'' -Bouddha.

''-Et Nate, comment réagissait-il à tout ça? 

-Harry ne voulait pas lui dire ce qu'il en était. Mais.. Je suis sûr qu'au fond il savait que quelque chose clochait chez lui. C'est un gosse intelligent.'' 

Un gosse, qui, même si j'ai souvent du mal à me l'admettre, me rappelle moi, quand j'étais enfant. Je me souviens clairement du jour, où ma mère a éclaté en sanglots dans les bras de mon père. Elle venait tout juste de raccrocher, et le téléphone était posé sur la moquette, échoué. 

Elle ne m'a jamais dit ce qu'elle avait appris ce jour là, je l'ai découvert tout seul. On allait de plus en plus souvent chez ma grand-mère maternel, et plus on y allait, plus elle nous demandait: Qui êtes-vous? On ne m'a jamais rien dit, mais je savais. Elle perdait la tête. Elle allait mourir.

Et je sais que Nate a compris lui aussi. Comment pouvait-il ignorer l'évidence quand Harry pleurait chaque jour, ne le laissait pas sortir, jamais. Au fond, et même si je ne lui en ai jamais rien dit, son attitude ne pouvait que laisser entrevoir le pire à son fils. Même s'il n'en disait jamais rien, son corps parlait pour lui. 

''-Pourquoi Harry ne voulait-il rien lui dire? 

-J'en sais rien.. Je crois qu'il.. Qu'il voulait le préserver. 

-Comme vous, vous avez préservé Harry? 

-..En quelques sortes..''

''-Louis, t'es sûr de vouloir aller travailler aujourd'hui? 

-Je vais bien. Je me suis juste levé trop vite.'' 

Et de nouveau, je me suis levé. L'air de rien, je lui suis passé devant. J'ai traversé la chambre, le couloir pour rejoindre la salle de bain, où une fois la porte close, je me suis laissé glisser au sol, sous peu de tomber à la renverse, comme quelque minutes plus tôt. 

Et sous les lumières basses, les yeux clos pour me préserver de cette dernière, j'essayais de me convaincre que tout allait bien. Non, je n'allais pas avoir mal, je ne ferai plus de malaise aussi soudain. Je ne devais plus avoir mal. Plus tard, quand Nate irait mieux, quand j'aurais pu enfin me le permettre

Des secondes, ou des minutes passèrent avant que des coups légers résonnent contre le bois dans mon dos. 

''-Lou'? 

-J'arrive.''