SUCH A POSER

22.

La caméra était toujours allumé, mais je ne pouvais plus la regarder, me sentant trop observer par des gens que je connais si bien. Alors j'ai réussie à détacher mes liens, ce qui m'a permis d'enlever le tissu dans la bouche. Mais pour autant j'étais toujours emprisonné par la chaîne à ma cheville. Je voulais parler à ceux derrière la caméra mais je me suis vite aperçu qu'ils avaient coupé le son en partant.

"Regarde ta copine, elle s'est affiché sur les écrans de New-York pour te retrouver." un homme dit en me montrant une vidéo sur sa tablette. "C'est mignon hein ? Sauf qu'elle ne sait pas que ici personne ne te retrouvera, du moins pas vivante." il finit avant de repartir.

Natasha doit très mal prendre le fait qu'on m'est enlevée, elle qui avait réussi à me faire sortir des enfers la dernière fois, mais qui me perd aussi brutalement.

Je ne sais même pas si cela fait un ou deux jours que je suis ici, ma notion du temps se dérègle très vite lorsque que je n'ai pas l'heure et surtout presque aucune lumière de l'extérieur.

"À la douche." dit l'homme qui m'est inconnu.

Je me lève, il retire ma chaîne et me prend par le bras pour me sortir de la pièce. Nous marchons quelques minutes avant que je n'entende des personnes parler.

"Elle est à vous."

Nous passons une porte, où l'homme me lâche avant de s'en aller. Je regarde autour de moi et me retrouve avec trois autres femmes. Non pas des prisonnière comme moi, mais sûrement des collègues.

Elles me poussent sous une douche et font sortir l'eau froide qui dégouline sur moi. Certes j'avais envie de me laver, mais pas de cette manière.

Elles m'ont arrachés mes vêtements, m'ont balancés tout type de gel douche sur le corps et m'ont frotté avec des brosses qui arrachent la peau. Je n'avais jamais vécu ça de ma vie, aucune douceur dans leurs gestes, juste le regard noir et vide de sens.

J'avais mal, je sentais déjà les brûlures rouge arriver sur mon corps. Et j'étais très mal à l'aise à l'idée que d'autres personnes que moi puissent voir mon corps devetu de vêtement. Je n'ai jamais été en confiance avec ce genre de chose.

J'ai été chassé de mes pensées lorsque l'eau c'est arrêté et qu'on m'a séché. Et elles m'ont habillé d'une tenue très classe, je ne sais pas pourquoi. Ensuite, elles m'ont atrocément tirés les cheveux pour le faire une queu de chevel plaquée alors que je déteste ça.

On me donne à l'homme de tout l'heure et on me menotte les poignets. Nous montons plusieurs étages, trois escaliers je dirais, avant de s'arrêter devant une porte imposante.

"J'ai la fille." il annonce après avoir frappé.

Et quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre.

"Fait pas de conneries toi." l'homme m'avertie avant de nous avancer dans la salle.

Une grande table y est disposé avec de la nourriture dessus, et je remarque une femme assise au bout de celle-ci.

Je me retourne et constate que les autres hommes sont partis, nous sommes donc que toutes les deux dans la pièce.

Elle se lève et s'avance vers moi. J'ai l'impression qu'elle me dévisage.

"Ils n'avaient pas mentis sur ta beauté."

"Qui êtes-vous ?" je demande.

"Je m'appelle Nova Reece, je suis la propriétaire de ce lieu."

"Et de ces hommes et femmes, je suppose."

"Il faut bien lorsqu'on commande une société terroriste comme H.Y.D.R.A."

"Les Avengers coulerons cette organisme." j'affirme.

"C'est marrant parce que je reçoit ce type de menace depuis maintenant 20 ans." elle dit. "Mangeons avant que ça ne refroidisse." elle ajoute en s'asseyant mais je n'ose pas trop bouger. "Je ne me répéterai pas Alaïs, si tu ne mange pas là tu ne mangera pas après."

Je m'assoie finalement sur la chaise devant moi et essaye de manger ce qu'il y a dans mon assiette, ce n'est pas vraiment pratique avec les poignets menottés. Mais c'est vrai que j'ai faim et je ne sais pas quelles vont être mes créneaux de repas alors je mange tout ce que je peux.

J'ai bien remarqué que la femme me regardait en buvant son vin à la main et j'avoue que j'ai un peu peur de la suite qu'elle me réserve.

Au bout d'un moment, cela devait faire 15 minutes que j'avais finis de manger, elle se lève s'approche de moi.

"Montons dans ma chambre."

Et je n'ai pas le temps de faire quoi que se soit qu'elle me prend par les cheveux et me tire violemment jusqu'à sa chambre dont elle ferme la porte à clé.

"Tu vas dormir ici cette nuit." elle annonce sur un ton avide.

Puis la femme me pousse sur son lit et attache mes mains à un anneau métallique.

"Est-ce tu l'a déjà fait ?" elle demande.

"Quoi ?" je dis sans comprendre.

"L'amour, est-ce que tu as déjà fais l'amour ?"

"Je crois que ça ne vous regarde pas."

"Donc tu ne l'a pas fais."

"Ce n'est pas ce que j'ai dis !"

"C'est pas grave mon ange, on a tous une première fois. Tu verras, c'est pas si affreux que ça."

"Non, pas ça s'il-vous-plaît." je la supplie.

"T'ai-je demandé si tu voulais le faire ?" elle demande agressivement en me prenant par le cou. "C'est moi qui décide ici."

J'acquiesse pour qu'elle me lâche mais elle vient seulement tirer sur mon pentalon pour l'enlever avant de me bloquer les jambes par les siennes, venant me mettre un doigt.

"Détend toi, tu es toute serré."

"Vous me faites mal..." je dis en lâchant une larme.