Raphaël disparait pour retourner à son poste de barman pendant que ce fameux Arthur, se tient devant nous, tout penaud. C'est un petit brun à bouclettes avec des lunettes rondes qui ne semble pas avoir plus de 16 ans et qui a une allure difficile à expliquer.. il a l'air à la fois très sûr de lui et à la fois très peu.
Arthur - Salut ! Donc, bah moi, du coup, je suis batteur, et pas batiste haha !
Meï se tourne vers moi pour vérifier à travers nos regards qu'on a bien entendu la même chose. La petite touche d'humour qui montre qu'il n'est pas à l'aise... C'est mignon.
Arthur - Je, eh bien, j'aimerais savoir si ça vous tenterait de jouer une de vos chansons en ajoutant une batterie pour voir ce que ça donne.
Meï - Eh beh, écoute, bonhomme, ça nous ferait très plaisir de tester ça avec toi, mais il n'y a pas de batterie ici.
Arthur - Je comptais justement vous inviter chez moi ce week-end !
Moi - T'es parents sont d'accord ?
Ouch, pincement au cœur, les parents, c'est ce que je n'ai plus non ?
Arthur - Je vis plus chez eux, dès que j'ai eu 18 ans, jme suis barré.
Meï se retourne à nouveau pour me regarder avec de grands yeux. On se demande la même chose : ce petit moustique est majeur, genre ?
Pendant nos cinq dernières minutes de discussion, on a appris qu'il a dix-neuf ans et on a prévu de se voir, chez lui donc, samedi à quinze heures, il nous a donné son adresse et est reparti.
Meï - Il est un peu coincé du cul, mdr !
Moi - Jpeux le décoincer, moi, son cul, s'il veut !
Meï rigole doucement. En vrai, c'est elle que j'aimerais décoincer, mais ce n'est pas trop l'endroit...
Meï - Tu préfèrerais pas le mien ?
Putain, elle lit dans mes pensées.
Moi - J'adorerais mon cœur... Mais c'est pas trop l'endroit.
Sans rien dire, elle me sourit, me prend par le bras et je me laisse emporter. Je n'ai aucune idée de l'endroit où elle se dirige, je suis venu beaucoup moins souvent qu'elle, étant donné qu'elle y vient depuis six ans, quand son cousin a commencé à y travailler après son bac. On arrive dans une salle presque vide, il y a une vieille batterie au fond, quelques posters de chanteurs des années 2000 et quelques chaises empilées. Mais j'ai à peine le temps d'observer cette salle que Meï me prend par la taille puis me serre contre son corps. Elle a les mains chaudes, alors je ne frissonne pas, contrairement à d'habitude, ses mains sont tout le temps froide. Je pose mes mains sur son visage, la regarde dans les yeux, puis sa bouche, puis ses yeux, puis... elle m'embrasse. Je sens une douce agitation dans mon ventre, comme si des papillons y dansaient, j'ai envie d'elle.
TW : lemon (vous pouvez passer au chapitre suivant sans problème)
Nos lèvres se caressent lentement alors que Meï m'entraine vers le mur le plus proche. Une fois mon dos appuyé dessus, elle me regarde intensément dans les yeux, son souffle chaud caressant mon visage. Je sens mon cœur battre de plus en plus fort à mesure que nos corps se rapprochent, créant une tension électrique entre nous. Elle retire ses lèvres des miennes et les dirige vers mon cou qu'elle embrasse doucement avant de me demander l'autorisation de me faire un suçon. Après tout, ça ne serait pas la première fois qu'elle m'en fait. Je sens son souffle chaud contre ma peau, sa main glissant sous mon T-shirt. Le désir monte en moi, m'envahissant complètement. Elle détache mon soutien gorge, fait de même avec le sien, puis retire entièrement son haut. Je laisse apparaitre un sourire à cette vue ; j'aime ses formes; elles me font me sentir chez moi. Ma copine me regarde intensément dans les yeux, son souffle chaud caressant mon visage. Je sens mon cœur battre de plus en plus fort à mesure que nos corps se rapprochent, créant une tension électrique entre nous. Je me sens vivante, désirée et aimée dans ses bras.
Meï - Tu te sentirais à l'aise dans cette salle, sachant que plus personne n'y vient depuis deux ans, pour me laisser voir ton corps ?
Je lui fais confiance, je ne pense pas qu'on soit dérangé si on décide de faire une partie de jambe en l'air. Mais une petite voix dans ma tête me met en garde contre le risque de se faire surprendre, ce qui ajoute un peu de piquant à notre jeu de séduction. Je souris, prête à relever le défi avec elle. J'enlève donc mon haut, puis ma copine se précipite vers mon visage pour se raccrocher à mes lèvres. Elle me dit ensuite qu'elle aimerait me faire plaisir maintenant. Elle va chercher une chaise puis je retire mon pantalon pour me retrouver en petite culotte. Elle me fait m'assoir sur ce qu'elle appelle le trône qu'elle m'a apporté, m'écarte les jambes puis passe sa main sur le dernier tissu présent sur mon corps qui est à présent trempé de mouille. Elle la regarde puis tourne son regard vers mon visage.
Meï - Je peux ?
Après avoir reçu mon approbation, je soulève mes fesses et elle retire ma culotte. Elle m'écarte les jambes puis y glisse sa tête. Je sens sa langue sur mes lèvres et son souffle chaud contre ma peau, me faisant frissonner de plaisir. Ses caresses expertes me font perdre le contrôle, ma copine est une experte en cunni. Je laisse échapper un gémissement de plaisir alors qu'elle intensifie ses mouvements, me conduisant rapidement vers l'orgasme. Sa douceur et sa maîtrise me laissent sans voix, me faisant réaliser à quel point je suis chanceuse de l'avoir à mes côtés. Meï me prend par la main et me fait descendre de la chaise pour m'asseoir par terre, je sais parfaitement ce qu'elle veut faire de moi. Elle place sa cuisse gauche au dessus de la mienne, puis baisse ses fesses jusqu'à ce que nos vulves s'embrassent. Elle commence à bouger ses hanches et je vois ses seins sautiller légèrement. Elle accélère le rythme, gémissant de plaisir. Ma tête part en arrière toute seule, puis on a un orgasme simultané et intense. Je pense que c'est le fait de le faire dans un endroit où on pourrait potentiellement être surpris à tout moment par quelqu'un. Elle me prend dans ses bras alors que nos jambes sont encore entrelacées. Je sens son cœur battre contre ma poitrine. Soudain, nous entendons un bruit de pas approchant. Évidemment, ça devait arriver. On entend la voix du cousin de Meï alors que nous sommes toujours nues, l'une contre l'autre, au milieu de cette pièce presque vide.
Raphaël - Meï ? Tiana ?
Moi, à Meï, tout bas - On lui répond ou pas ?
Meï - En vrai jsuis assez proche de mon cousin, il devinerez ce qu'on a fait si je lui réponds depuis cette salle..
Moi – Pourquoi ? Tu l'as déjà fait ici ?
C'est vrai que je ne suis pas le premier amour de Meï, alors qu'elle est le mien. Je n'ai pas trop de détails sur leur relation, elle n'aime pas trop en parler mais je sais que ça a mal fini.
Meï - Bah euh..
Non, ne dis rien. Je sais que tu l'as déjà fait avec l'autre.
Meï - Oui... mais tu pouvais t'en douter..
Un petit blanc s'installe. Quand on a commencé à flirter ensemble, elle ne voulait pas s'engager par peur d'être blessée. Elle s'était refermée sur elle-même et elle ne voulait plus donner sa confiance.
On retourne dans le bar, puis quand Raphaël nous voit, il s'empresse de venir nous voir.
Raphaël - Alors, il vous a dit quoi Arthur ?
Moi - Il nous a invités chez lui samedi pour tester sa batterie avec nos guitares.
Lina - Coucou mes girls ! Vous avez tout déchiré ce soir !
Lina est une amie de Meï et a 20 ans, comme cent pour cent de ses amis d'ailleurs. Raphaël prend Meï à part alors que je discute de mon ressenti sur la soirée avec Lina. Elle a déjà l'air légèrement bourrée alors que ce n'est que le début de la soirée ! Lorsque je regarde un court instant Meï qui se trouve à 3 mètres de nous, je la vois afficher un sourire coupable.
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Eclat d'Echo Inachevé
Ficción GeneralMeï, idéaliste et ambitieuse, et Tiana, sa copine, rêve d'une vie pleine d'amour et de musique. Ensemble, elles affrontent les défis du monde de la musique malgré les obstacles financiers, le manque de public et la santé mentale fragile de Tiana. ...