" Dans ma tête. "

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4 novembre, 14h36.

« Souviens-toi, souviens-toi de ce 5 de novembre, de ses Poudres et sa Conspiration. Souviens-toi de ce jour, souviens-t'en, à l'oubli je ne peux me résoudre.êMais qu'en était-il de l'homme ? Je sais qu'il s'appelait Guy Fawkes et je sais qu'en 1605, il tenta de faire exploser le Palais du Parlement. Mais qui était-il vraiment ? Comment était-il ?

On nous dit de nous souvenir de l'idée et non de l'homme, parce qu'un homme peut échouer. Il peut être arrêté, il peut être exécuté et tomber dans l'oubli. Alors qu'après 400 ans, une idée peut encore changer le monde. Je connais d'expérience le pouvoir des idées. J'ai vu des hommes tuer en leur nom et mourir en les défendant. Mais on ne peut embrasser une idée. On ne peut la toucher ou la serrer contre soi. Les idées ne saignent pas, elles ne ressentent pas la douleur, et elles ne peuvent aimer. Et ce n'est pas une idée qui me manque, c'est un homme. Un homme qui m'a fait me souvenir du 5 novembre. Un homme que je ne me résoudrai jamais à oublier. »

J'ai mal au coeur, cette cellule est oppressante, ma tête tourne et je commence a voir flou. Vous voyez les cellules d'isolement que l'on voit des les series policières a la télévision ? C'est exactement ça. Un cabinet de toilette, et c'est tout. Il n'y a même pas de lit. J'ai passé des journées entières a pleurer, je ne sais même pas quel jour nous sommes, il y a juste une lumière grise qui nous fait perdre le sens du temps. Mon professeur me manque, mon beau masqué me manque, tout le monde me manque et moi je suis là à me faire torturer par Creedy. La différence devient une peur, et je suis diffèrent. J'ai rencontré mon beau masqué, S, et je l'ai embrassé, alors je suis diffèrent car c'est un homme et que le gouvernement n'aime pas les homosexuels, ils les punissent en mettant les sacs noirs de Creedy sur la tête. Ils me demandent tout les jours si je veux livrer S, mais je dis toujours non. Non. Autant mourir que livrer mon Héros avec un grand H.
Je ne mange presque pas. Je vais mourir d'Anorexie, ou de mal de crâne, qui sait. Si un jour j'aurais su que je préfèrerais mourir que de livrer un connard qui tue des gens, qui ma enfermer dans son palais, qui est un malade mental qui souffre de bipolarité.
C'est peut-être débile, mais je ne pisse même plus debout tellement le manque de force que je subis. Je reste assis ou allongé dans la cellule, j'ai même trouvé une occupation, compter les lignes, et les imperfections des murs couleur béton. Il parait qu'ici, une fille s'est faite rasé puis, elle est morte dut au tortures du Chapelier. Elle s'appelait Evey (Ça ce prononce Evy ) Je crois même qu'elle a une histoire semblable a la mienne..
J'aurais du écouter les ragots du Lycée. Sa phrase résonne dans mes neurones. « Les peuples ne devraient pas avoir peur de leurs gouvernements. Les gouvernements devraient avoir peur du peuple. » Avant, je ne la comprenait réellement pas du tout, tout était flou comme ma vue en ce moment qui ne s'arrangeait pas d'ailleurs. Il me restait quelque chose, un bracelet, mon bracelet, celui que S m'a offert. Il est magnifique, il est soudé à mon poignet alors personne ne peut me l'enlever sauf en le coupant, jamais. Il y a marqué « Nous allons bâtir sur du néant. -S « Il est en platine, il l'a fait pour moi et je suis tellement reconnaissant. Je raconte tout ce qui se passe dans ma tête car j'ai besoin de la vider, car j'ai mal, car je suis blessé et que je ne suis pas comme lui, j'ai besoin d'en parler. Je ne suis pas le genre de gars comme lui, à savoir rester calme dans les disputes, je ne suis pas le genre de gars comme S qui n'a pas peur de la mort, mais en ce moment j'en doute, j'ai plus peur de crever comme un chien dans une niche, non, je m'en fou complètement. Je crois que je suis énervé et que j'ai envie de frapper dans un mur mais j'ai pas la force de bouger, de lever mon bras et de frapper, j'ai pas la force de me faire mal, j'ai pas la force d'être énervé alors je respire lentement, je repense a ses prunelles vertes derrière son masque de Guy Fawkes. Ses iris sont perçantes, elles sont magnifique et j'aime plonger les miennes dedans. Je me demande le mélange de bleu et de vert, qu'elle couleur ça pourrait faire, mais je n'en trouve pas la réponse. « Lorsque tu te poses une question, si tu n'en trouves pas la réponse, invente là, cherche une histoire jusqu'a que celle-ci te convienne. Et dis toi que c'est ça, la réponse. « Je séchait sur le fait que Styles, mon professeur soit amoureux de moi, et il m'a dit ça. Alors je me suis dis que oui et j'etais heureux. Je ne suis pas amoureux, en fin je crois pas. La seule chose que j'ai envie de faire c'est crier, je ne sais même pas ou j'en suis dans ma tête je répond et je pense n'importe-quoi. Je gémis de douleur, d'énervement, je ne sais pas. Tout sauf du plaisir. Je me rappelle la première fois que Styles m'a fait l'amour. J'ai tellement apprécié, je crois que c'est la meilleure chose au monde. Faire l'amour à la personne que l'on aime.

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J'ai décidé de la continuer, mais doucement. Je pense pas que par rapport au dernier chapitre vous ayez compris celui-ci mais en fait, pour expliquer un peu, c'est une des dernières scènes de l'histoire, et elle est raconté en disant ce qui ce passe dans la tete de Louis, ce qu'il pense.
A la prochaine ! Des baisers.

365 Jours - Larry StylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant