Prologue

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Aujourd'hui maman est morte ou peut être hier , je ne sais pas .
C'est l'œuvre de Camus , une phrase qui quand on l'entend , ne nous touche pas vraiment car cela ne nous concerne pas . Pourtant , aujourd'hui ma maman est morte , et cela a tout changé  , tous bousculé .
Je m'appelle Soraya, j'ai 22 ans et je suis fille unique...et maintenant sans famille.
Ma mère viens de mourrir, c'est ce qu elle médecin m'a dit. Je viens de sortir de l'hôpital et je pense que je suis encore dans le déni .
Quand le médecin m'a appelé ce matin , j'ai cru que c'était pour me dire qu'elle venait de se réveillé , mais non, au contraire  , elle ne verra plus jamais la lumière du jour .
J'ai quitté mon bureau en trombe , sans prévenir personne , ni même prendre le temps d'appeler ma sœur de cœur . Mon supérieur est gentil , alors je pense qu'il ne m'en tiendra pas compte ou peut être que je serai licencié .
Je  préférerais l'être , être licencié et retrouver ma maman. Mais ce soir , je rentrerai seule et je mangerai avec ma tristesse et mes pensées .
Je suis dehors , je marche dans les rues de cette ville qui ne dort jamais , mon esprit tourbillone de pensées désordonnées. Je me sentais comme si je flottais dans un cauchemars éveillé, les souvenirs se bloque dans mon esprit , chaque rue , chaque avenue , me rappellent les moments passés avec elle .

Arrivée devant ma maison , je pousse la porte de rentrée et , au lieu d'être embrassée par  les rires de ma mère qui parlent au téléphone , je suis accueillie par un silence étouffant, qui démontrait l'absence de ma maman, amplifiant ma douleur.
Je me suis machinalement dirigé vers le salon et me suis assise sur le canapé . Je voulais manger , fin je voulais un thé mais je ne pouvais pas en boire.
Je me suis mise en sous vêtement, dans le salon , maman m'aurait tué s'il elle était là mais je suis seul désormais , alors je me suis juste allongé en recouvrant mon corps d'un énorme plaid tout doux et je pense que là, mon corps s'est permis de s'apaisé , relâcher tout le stress enduré durant la journée pour laissé s'échapper des sanglots incontrôlés .
Des heures sont passé, je suis restée allongé  là, perdue dans mes pensées, revisitant les moments précieux que j'avais partagés avec ma mère.
La nuit est tombée lentement, mais je suis restée immobile, incapable de trouver le sommeil dans ce nouveau monde mais je pense que finalement. Je ne voulais fermer les yeux par peur d'embrasser mes pensées sordides qui au fond crient à l'aide , mais je crois qu'au final j'ai finis par m'assoupir de fatigue et tomber moi aussi dans une mort, mais contrairement à maman, je suis tombée dans une mort éphémère.

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