( l'été en fleurs )

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[..] j'ai cru m'effacer.
tu n'es plus rien, celle que j'ai connu a trop changé.

J'ai la rage, j'ai la rage, j'ai la rage !
Je répète les mots trois fois car ils sont des cris derrière mes orbites,
là où les pensées sont des orages...
et ces orages là ? tes phrases et pour la première fois j'épelais et je gueulais ton nom,
les phares de la citadine, la fin de ta peur
tu m'as embrassée sous l'été en fleurs...
Après se mentir car nous étions des filles
et que les hommes parfois nous voient comme des fantasmes et des défis.

PUTAIN la société aussi me dégoûte,
j'écoute Orelsan en me disant qu'il a pas tort, que personne ne passe entre les gouttes...

Mais la maladie mentale certains l'évitent,
quand les médecins m'ont dit "c'est critique"
J'écrirai dix mille mots en un soir, j'ai commencé il y a une heure
je me dois de répondre à ta douleur.

Je me libère
ça fait du bien, ça dépassionne les pensées, je ne suis plus éteinte
Tu t'es permise de me descendre, d'être la détente entre l'arme et ma tempe
Pourtant avant, tu étais à la commissure de mes lèvres...
De mes lèvres
de mes lèvres
de mes lèvres
Te voir me détester, toi, j'en crève.

dans tes larmes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant