Myocarde

Chapitre 1 : Abby

Première heure de cours. Le calvaire a déjà commencé. Les cours de philosophie devrait être interdit avant 10 heures.

Mr Gomez, notre profresseur, d'origine mexicaine avait un accent à la Speedy Gonzales qui était un supplice. Si d'ordinaire les cours de philosophie était ennuyant, là, ils devenaient mortels. Matt avait la tête dans ses bras et la plupart des barbies de la classe se maquillaient au fond de la classe. Ces filles remplissaient tous les clichés possibles et inimaginables. L'une d'entre elle battait tous les records. C'était une bombe latino-américaine avec des cheveux noirs, des yeux chocolats et un corps à se damner. Son physique neserait pas un problème si elle n'avait pas conscience de sa beauté et n'était pas vaniteuse. Toutes les deux minutes elle revérifiait sa coiffure parfaite. Pour couronner le tout, elle n'arrêtait pas de ricaner avec ses amies en me regardant de haut en bas. J'étais tombée dans une bonne classe !

Quand la sonnerie retentit, annonçant la fin du cours, ce fut la libération. Je suivie Matt qui connaissait mieux les lieux que moi. La matinée se passa ainsi sans encombre malgré la pression que nous mettait déjà les professeurs au sujet de l'examen de fin d'année qui clôturerait nos années de lycée.

**

Je me dirigeais seule vers le réfectoire après que Matt m'ait lâchement abandonné pour rejoindre son petit-ami qui n'était pas du lycée.

Oui, je sais. A moi aussi, ça m'a fait un choc qu'un garçon aussi beau puisse être gay.Quel gachi pour la gente féminine !

Je pris donc mon plateau et chercha une place au milieu de l'immensité de la cantine. Par chance, une table était vide. Tout se passait bien jusqu'à ce que Barbie et son gang avança droit dans ma direction.

Les problèmes allaient arrivés.

- Tu fais quoi mocheté ? Cracha-t-elle. Tu es assise à ma place, là.

- Il y a pas écrit ton nom sur la chaise. Tu veux regarder sous mes fesses pour vérifier ? Répondis-je tout en continuant de manger .

Barbie, l'air choqué se rapprocha un peu plus de moi et posa violemment son plateau sur la table. Je la regardai alors d'un air nonchalant. « Non mais elle a un problème celle-là », pensai-je.

- Je crois que tu n'as pas bien compris qui commandait ici, répliqua-t-elle sèchement.

Tout le réfectoire était comme figé, des centaines de regards nous fixaient. C'était stressant. Mais je ne me laissai pas faire pour autant.

-Quand ce sera toi, tu m'appelles.

Barbie resta bouche bée tandis qu'une de ses sbires fit un pas vers moi.

- Tu parles pas à Monica comme ça ! Tu t'es pris pour qui ?

- Toi, quand on t'aura sifflé, tu pourras parler, répondis-je avec froideur.

Aucune de ces filles ne m'impressionnaient. Elles pensaient que j'étais victime ?Elles allaient voir de quoi j'étais capable.

- Bon, écoutes moi bien Barbie, commençais-je énervée. Si t'es pas partie dans les deux minutes, je te balances mes spaghettis sur la tête. Ce serait dommage d'abîmer tes jolies extensions.

-Laisse tomber Monica, ça sert à rien de perdre du temps avec elle,finit par dire une autre des barbies.

- Au moins il y en a une qui sait réfléchir, répondit-je avec mon sourire le plus hypocrite.