PARTIE 4
Karim : Ouais, on bouge à Paname.
Moi : Quoi, mais c’est pas possible.
Karim : Commence à préparer tes affaires, on part dans 3 jours.
Moi : Non, mais sérieusement, déjà je suis la dernière à être au courant, et puis tu me dis qu'on part dans 3 jours, mais tout seul, à ton Paris de merde.
Je ne pensais pas ce que je disais, mais voilà, j'étais énervée.
Karim : Ne commence pas à m'énerver, sinon je vais te casser la bouche.
Je suis sortie de sa chambre et je suis allée dans le salon où se trouvait mon père.
Moi : Papa, on déménage vraiment ? Parce que, sincèrement, je suis sur le point de péter un câble.
Papa : Oui, dans quelques jours.
Moi : Et c'est maintenant qu'on me prévient ? Et qui a dit que je voulais partir d'ici ?
Je suis partie dans ma chambre et j'ai appelé Fares.
Fares : Allo ?
Moi : Oui, c'est moi, Inaya.
Fares : Jure, j'ai cru que c'était Marie-France.
Moi : Arrête, tu n'es même pas drôle.
Fares : Haha, sérieusement, qu'est-ce que tu voulais me dire ?
Moi : Je pars à Paris dans 3 jours, et on me le dit que maintenant. Mais jure que nous resterons toujours amis.
Fares : Promis, tu resteras ma petite sœur, et je viendrai te voir, ne t'en fais pas.
Moi : Je t'aime trop, Fares, et pareil pour moi, tu seras mon frère jusqu'à la mort.
Fares : Insha'Allah. Demain, passe chez moi, comme ça tu diras au revoir à ma mère.
Moi : Oui, ne t'en fais pas.
Nous avons parlé pendant longtemps, et il m'a dit que si nous déménagions, c'était pour mon bien. Après avoir raccroché, j'ai commencé à mettre mes affaires dans des cartons, et Karim est entré dans ma chambre, il s'est assis sur mon lit et m'a demandé :
Karim : Tu es toujours énervée ?
Moi : Oui.
Karim : Tu fais trop la fille. C'est pour ton bien qu'on part d'ici.
Moi : En quoi ça va me faire du bien de quitter la cité où nous sommes nés, où nous avons grandi, ou de quitter mes amis ?
Karim : Ne fais pas la maline avec "tes amis", car il y a une semaine elles me demandaient où tu étais et tu ne les calculais plus.
Moi : Oui, mais je parle de Fares et de Zahïa, les autres je m'en fous.
Karim : Tu pourras toujours les revoir, même si c'est un peu loin.
Moi : Tu m'accompagneras ?
Karim : Ah, ça dépend. Tu es encore énervée ?
Moi : Non, mais tu m'accompagneras ou pas ?
Karim : Oui, ne t'en fais pas, ma sœur.
Je lui saute dessus et lui fais un gros câlin, et ce gars-là me dit :
Karim : Allez, bouge, vache, tu m'étouffes là.
Je ne suis pas grosse, mais mon frère aime bien me dire ça.
Moi : Haha, tu es trop méchant, Karim.
Karim : Je rigole, tranquille.
Il me fait un bisou sur le front et sort de ma chambre.
J'ai terminé de ranger quelques affaires, il était 20h, et comme j'avais la flemme de cuisiner, j'ai décidé d'aller acheter quelque chose à manger.
Moi : J'arrive, papa, je vais acheter à manger.
Je demande de l'argent à Karim, il me donne 20€, puis je sors de chez moi. En bas de ma tour, comme d'habitude, il y avait les potes du quartier, je leur dis "Salem" et je trace ma route.
Je vais au grec, je prends deux menus, un pour moi et l'autre pour Karim. Mon père n'aime pas trop ça, donc je vais à l'épicerie pour acheter de la soupe. En entrant, je vois Siham, et elle me dit :
Siham :
Aime♡♥♡ la suite, c'est bientôt.