Chronique de la vie d'une lesbienne (Tome 1)

Chapitre 9

On continue de parler et là on voit...

Sa mère sortir en courant en appelant une infirmière, avec les filles on se demande ce qu'il se passe alors on décide de rentrer de rentrer dans la chambre et là on voit que Marie était réveillée. J'étais tellement contente de voir qu'elle venait de se réveiller. Je décide de m'approcher d'elle, pour lui faire un bisou mais elle ne me calcule même pas, elle m'ignore, elle fait comme si je n'existais pas. Ça me rend tellement mal, même si c'est de ma faute qu'elle soit ici, ce soir, par ma faute. Je décide donc de sortir de la chambre quand son père m'appelle :

Son papa : « Lauriane, restes ici, nous allons sortir de la chambre, puis parlez-vous les filles et Marie ne fait pas semblant de dormir, tu peux tout simplement la remercier, elle t'a tout de même sauver la vie merde, tu réalises que si elle ne saurait pas aller à ta recherche, tu serais peut être morte à cette heure-ci ! Je suis désolé si je monte le ton sur toi Marie mais je te fais juste comprendre les choses !
Sa maman : Dan, laisses Marie tranquille, elle est fatiguée, elles se parleront plus tard quand Marie ira mieux, tu es d'accord avec moi Lauriane ?
Moi : Bon écoutez, je préfère partir, si Marie est ici c'est entièrement de ma faute et de personnes d'autres, elle n'est pas tombée sur la bonne fille, ça fait que 2 jours qu'on est ensemble et on ne fait que de se disputer, certes dans les couples il faut qu'il y est des disputes mais pas à longueur de journée, je suis amoureuse de Marie depuis 2 ans et je ne suis jamais venue vers elle parce que j'avais peur qu'elle me repousse ou autre...
Marie : Lauriane tu restes et merci papa et maman de vous souciez de moi, maintenant j'aimerais être seule avec Lauriane s'il vous plaît... »

Puis après ce qu'avait dit Marie, ces parents sont sortis et ont rejoins Juliette et Laure dehors, je me suis assise sur le fauteuil à côté du lit et j'ai regardé droit dans les yeux de Marie et je l'ai écoutais parlé :

Marie : « Bon ouais, je suis ici par ta faute mais aussi de la mienne parce que je me suis énervée, je n'aurais pas dû sortir de l'appartement, j'aurais dû revenir quand tu m'as appelé, je n'aurais pas dû allé dans ce bar et boire pour oublier notre dispute enfin nos disputes. C'est à cause de l'alcool, de l'énervement et de la tristesse que je suis ici. Bon bref, pour moi maintenant c'est oublier mais je ne sais pas si toi et moi ça pourrait marcher, tu as vu on fait que de se disputer et je n'aime pas ça parce que si à chaque fois je dois m'énervée, ça ne va pas le faire, je ne dis pas que toi et moi c'est finit mais je me pose des questions, je me demande si toi et moi, on n'est pas allée un peu trop vite, je me demande si tu arriveras à changer, enfin voilà quoi, je suis désolée si je suis aussi franche, mais il fallait que je sorte tout ce que j'avais sur le cœur, parce que je veux que tu saches quelque chose, je tiens énormément à toi et je n'ai vraiment pas envie de te faire souffrir... Ah oui et si les médecins me disent que je peux sortir, je viens quand même finir la semaine chez toi même si je sais que ma mère voudra que je rentre mais bon voilà... Et puis je suis désolée si je te fais pleurée en te disant tout ça, ça n'était vraiment pas mon intention de le faire, je te promet... Tu veux rajoutée autre chose ou c'est bon ?
Moi : Alors oui, j'aimerais juste dire quelque chose, oui je suis une fille sensible, oui je suis une fille avec un caractère de merde mais je suis comme ça et je ne sais pas si j'arriverais à changer mais bon, tu sais Marie, en t'ajoutant sur facebook c'était un pari avec une fille de ma classe, parce que ça fait 2 ans qu'on est dans la même classe et ça fait 2 ans que je ne fais que de parler de toi alors le jour des vacances, elle m'a dit que si avant à la rentrée, je ne t'ai pas ajouté sur facebook, elle serait venue te voir, je ne voulais pas qu'elle vienne te voir parce que j'aurais eu peur d'avoir honte, donc je t'ai ajouté et voilà, quand j'ai vu que tu avais accepté, j'ai sauté et hurlais dans l'appartement, bref passons tout ça, tu sais j'entends bien tout ce que tu me dis et si je pleure c'est parce que je me rends compte que c'est de ma faute si je te perds, si tu préfères qu'on arrête de se voir pour le moment tu me le dis et je te laisserais tranquille... Voilà je n'ai plus rien à dire...
Ma : Écoutes Lauriane, j'entends très bien ce que tu me dis aussi et non je n'ai pas envie qu'on arrête de se voir, justement on va continuée à se voir pour qu'on apprenne à mieux se connaître, enfin si tu veux bien ?
Mo : Bah oui bien sûr que je veux
Ma : Cool, aller viens près de moi »

Je m'approche d'elle, on se fait un énorme câlin, je sens la bonne odeur de son parfum et son cœur battre, il bat tellement vite, je ne sais pas si c'est moi et autre chose qui le fait battre vite.

~ Fin point de vue de Lauriane ~

Elle est dans mes bras, ça me fait du bien de l'avoir dans mes bras, son odeur sent tellement bon, c'est tellement le bonheur mais malheureusement il ne va pas durer, le médecin rentre et me dis...