Chapitre 2

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Hazra

14h20, à la NWS:

Je suis installée sur mon bureau, avec assurément un air abattu puisque mon assistante m'a demandé à plusieurs reprises si j'allais bien, avec pour seule réponse de ma part un léger hochement de tête. Je n'en connais pas la raison, ou peux être bien que si au final. Mais prononcé ces mots même dans ma tête me fait prendre conscience de la réalité qui m'a brisé il y a 13 ans. L'accident de mes parents, aujourd'hui ça fait 13 ans jour pour jour, et heure pour heure.
Cette image me revient en tête, la voiture retourner après avoir effectuer 4 tonnaux selon les autoritées, les morceaux de verres éparier sur des dizaines de mètres, les différentes pièces de la carosserie, égalements dispercer au sol qui elles n'ont plus n'on pas résistées au choc, les visages tous accompagner d'un air livide, personne n'ose parler, sans oublier le rouge de leur sang qui est maintenant devenue la couleur dominante sur ce bitum pourtant gris , la rubalisme jaune qui définit un périmètre de sécuriter m'empechant de m'approcher plus jusqu'au moment ou mes pleurs vite tranformer en hurlements qui résonne dans cette rue si calme alerte les pompiers qui m'on pris en charge rapidemnt. En marchant jusqu'au camion de pompier avec une démarche tituber, j'ai découvert que cette vision d'horreur que je pensais déjà terminer n'allait pas s'arrêter là quand j'ai vu deux médecins tirer un drap blanc sur le corps de mes deux parents. Je me suis alors écroulée au sol, je n'avais que 13 ans, mais je savais pertinemment ce que ce drap blanc signifié : il voulait dire que je ne verrais plus jamais mes parents.
Hier soir je pensais que je supporterai cette vision aujourd'hui mais visiblement non.

Un appel me fait revenir à la réalité, j'espère juste que cette journée va se dérouler sans ennui et surtout que ce jour passe le plus vite possible.

- Hazra !

Me cria-t-il mon patron comme s'il m'avait déjà appelé plusieurs fois sans pour autant me faire réagir.

- Oui, pardon monsieur.

- Tu es sûr que tu vas bien ?

- À vrai ne dire pas vraiment monsieur.

Dis-je un peu faiblement, la tête baisser.

- Prends ta pose maintenant, tu ne peux pas continuer ainsi.

- Merci, vraiment.

Lançais-je rapidement avant de partir en hâte me réfugier sur le toit du bâtiment. Je sens mes yeux se remplir de larmes et avant même que je n'eus le temps de réagir, les premières larmes ont fait leurs apparitions sur mes joues.

Je suis maintenant recroquevillé dans un coin, les battements de mon cœur s'accélèrent, ma respiration est saccadée, mon souffle se coupe à plusieurs reprises, je suis déconnecté. Cette blessure que je pensais soigner, ne l'est toujours pas et me rappelle qu'elle ne le sera probablement jamais.
Sans que je ne m'y attende, Hugo mon petit ami me prend dans ses bras. Sa chaleur, son odeur, ses bras, en réalité sa simple présence me fait du bien et me réconforte. Après quelques minutes, j'arrive à reprendre mon souffle doucement.
Hugo se décale, et lève avec ses doigts, mon visage encore humide. Toujours en me regardant dans les yeux, il me dit ces mots.

- Ça va aller mon amour, je suis là.

À ces mots, je baisse la tête et affiche un léger sourire sur mon visage avant de me replonger directement dans ses bras. Nous sommes restées dans cette position à peu près dix minutes avant de nous relever, de se faire un petit bisou rapidement pour que personne ne nous voie et de retourner chacun a notre travail comme si rien ne c'était passer.

Une fois a mon bureau, je vois mon employer se diriger vers moi avec sa malette et quelque chose en main.

- Hazra, j'ai un service à te demander.

Storm Of RainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant