Formula one | One shot

⭐️ - Oscar Piastri

Longue journée

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La porte d'entrée claque. Mauvais signe. Tu peux entendre du bruit dans le hall de la maison, sûrement Oscar en train de se débarrasser de son manteau et de ses chaussures.
   Tu es sur le canapé, ton téléphone à la main, ne regardant pas vraiment la télévision. La couverture est remonté jusqu'à ta poitrine, réchauffant ton corps par ces temps froid d'hiver et te réconfortant du manque de ton copain par la même occasion.
   Oscar se rapproche de toi, ses pieds traînent au sol et il se laisse tomber au dessus de toi. L'étonnement se dessine sur ton visage quand tu l'as senti remonter son corps, poussant ton téléphone avec sa tête pour la déposer sur tes seins.
   Tu pose ton téléphone parterre et caresse doucement son dos par dessus son t-shirt McLaren. Il grogne et enfouit sa tête contre ta poitrine, enveloppement maladroitement ses bras autour de tes épaules.

   « Tout va bien? » Tu murmures doucement, étonné de son comportement.
   Ce n'est une surprise pour personne de dire que Oscar n'est pas affectueux. Même avec toi. Enfin non, pas vraiment. Il fait des efforts, tu le vois bien. Il sera le premier à te prendre la main, embrasser ton front ou papouiller ton corps. Il lui arrive même de t'enlacer, parfois quand tu cuisines, parfois sur le canapé. Mais toujours derrière des portes fermées. La nuit, il se collera toujours à toi, l'obscurité cachant ses joues qui rougissent à chaque fois qu'il se retrouve trop proche de toi.

Il tourne sa tête sur le côté, collant sa joue contre ta clavicule pour te répondre, « La journée était.. épuisante. » Tes lèvres se pose sur le sommet de son crâne et il en réclame plus en bougeant sa tête contre ton nez. Ta main se glisse en dessous de son t-shirt, tes longs ongles dessinant des paternes aléatoire contre sa peau.
Il dépose un baiser dans le creux de ton cou et se relève sur ses avants bras pour se glisser dans le creux entre toi et le fond du canapé. De cette façon, sa tête se repose contre ton épaules et son bras droit est posé sur ton ventre. Il ferme les yeux et essaye de se détendre après la journée intense qu'il a eu.
Tu te tourne également sur le côté pour lui laisser plus de place et met la couverture sur lui. Il hume et se rapproche de toi en te tirant contre lui. Ta main se déplace doucement dans ses cheveux, jouant avec ses mèches brunes en les enroulant autour de tes doigts. Tu ne lui pose pas plus de questions, le laissant s'ouvrir à toi si il le souhaite.

Ça a toujours marché comme cela entre vous. La communication a toujours fait partie de votre relation. Si l'un a un problème, il le dit à l'autre si il le souhaite. Vous discutez souvent de ce qui vous dérange ou de ce que vous aimez bien.
Et tu sais à quel point il adore quand tu lui touche ses cheveux. Depuis tout petit, ça l'apaise. Ça le fait ce sentir en sécurité et le détend rapidement. Il vous arrive souvent le soir qu'il soit au dessus de toi pour que tu puisses le rassurer correctement avant de dormir.

   « Je suis complètement épuisé mentalement. » Il marmonne contre toi, soufflant longuement, sûrement d'inconfort mental. Tu continues de caresser ses cheveux, mais ce soir, ça semble ne pas être suffisant pour le calmer complètement.
   « Tu veux en parler? » Tu finis par lui demander, sentant que si il ne t'en parle pas, il ne se calmera pas. Il réfléchis quelques instants mais prend la parole.
   « J'étais à la gym toute la matinée, le repas de ce midi était ignoble, on a tourné trois vidéo et je sort d'un meeting plus que long et inutile. » Il enfouis à nouveau sa tête dans ton cou, ne souhaitant que se couper du monde.
   « Tu n'as pas manger? » Tes caresses descendent dans son cou et il hoche légèrement sa tête.
   « Je préfère largement ta cuisine. » Il te répond en relevant sa tête et se retourne sur le dos, faisant attention à ce que tu ai toujours un peu de place.
   « Plus que celle ta mère ? » Tu le taquine et te relèves en étirant tes bras.
   « Abuse pas non plus. » Il rigole doucement et se relève sur ses coudes pour mieux te voir. « Tu vas où ? » Sa voix a l'air déçue que tu sois partie même si son visage ne laisse paraître aucune émotion.
   « Te préparer un repas digne de ce nom. » Un sourire se dessine doucement sur son visage et il se relève nonchalamment.
  
   « Laisse moi t'aider. » Il te suis dans la cuisine, en déposant sa main sur ta hanche et vous vous hâtez à la tâche. Pendant que tu choisis une recette en regardant ce qu'il y a dans le frigo, Oscar allume l'enceinte pour mettre une petite musique d'ambiance. Tu commences a épluché la courgette en lamelles grâce à un économe tandis qu'il découpe en morceaux une gousse d'ail et du persil. Le silence entre vous deux n'est pas du tout malaisant, il est même presque apaisant. Seule le bruit de la planche à découper et de la voix de Lana Del Rey raisonne dans la cuisine.
Tu mets de l'huile d'olive dans une poêle et commence à cuire les morceaux de courgettes. Oscar ajoute l'ail et le persil et en attendant que le tout cuisent, il enveloppe ses bras autour de ta taille et pose son menton sur ton épaule. Tu remues le contenu de la poêle à l'aide d'un cuillère en bois, sous l'œil attentif de Oscar.
« T'es vraiment collant ce soir. » Oscar rigole et se redresse pour embrasser ta joue. Il se décolle de toi et prépare la table pendant que tu ajoute de la crème et laisse mijoter les courgettes.
Tu déposes la nourriture directement dans vos assiettes et remet la poêle dans l'évier.

Vous mangez sans un mot. Rien n'a besoin d'être dit. La simple présence de l'un et de l'autre est suffisante. La voix de Lana est toujours en fond quand tu commences à faire la vaisselle et range le salon. Oscar en profite pour filer sous la douche, nettoyer la fatigue de la journée. Tu le rejoins quelques minutes plus tard et vous ne perdez pas plus de temps pour vous installer dans votre lit.
Comme à votre habitude, Oscar se place contre toi et tu commences à caresser ses cheveux. Et cette fois-ci, rapidement, son souffle se ralentit et tu sens ses muscles se détendre contre toi. Ses yeux se ferment tout seul et au bout de quelques minutes de plus, tu peux déjà entendre sa respiration s'alourdir. Tu embrasses son front et le câline contre toi, comme une peluche et t'endors à ton tour.

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