Chapitre Vingt-&-Cinq :

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je l'ai pris contre moi, il a réussi à embrasser ma main  en se plaignant ...
Je l'ai serré très fort contre moi en caressant ses cheveux, je l'ai senti s'apaiser quand Je lui ai dit tout bas..

-« Ne meurs pas mon amour ! Je vais te sortir de la .. »

j'ai fermé les yeux très forts pour réfléchir rapidement à quoi faire ...

je me suis relevé brusquement en prenant des torchons et des serviettes en papier pour reboucher ses plaies...

je me suis tout de suite jeté sur lui pour comprimer les trous,  je me suis mise à fouiller ses poches pour rechercher son téléphone portable ...

Je faisais tout comme un robot, un geste après l'autre, je n'avais pas le temps de pleurer ou de m'apitoyer sur mon sort ! Il fallait que j'agisse et très rapidement ! J'avais un plan en tête et je devais le suivre à la lettre !

je l'ai bougé dans tous les sens le pauvre pour avoir accès à sa poche arrière, j'ai saisi son téléphone et j'ai appelé les pompiers

- Oui vite il y a eu une grosse fusillade, mon mari est touché il va mourir ! »

ils se sont mis à me poser tout un tas de questions mais j'ai juste hurlé l'adresse de la maison  de Zair avant de jeter le téléphone au sol..

je l'ai soulevé par-dessous les bras en lui disant

-« Je t'aime Zair, je te laisserai jamais ! je t'en supplie ! Bat toi, bat toi pour nous !»

Il était très lourd mais j'ai quand même réussi à le tirer hors de la cuisine, je me suis stoppé en écoutant autour de moi, j'ai entendu des voix au premier étage, ils insultaient Suria en la frappant la pauvre, ma bouche s'est tordu de chagrin ,mais je ne pouvais rien faire pour elle !

J'ai continué à tirer le corps ensanglanté de Zair à travers la maison, il laissait une énorme traînée de sang rouge vif derrière nous, je progressais très lentement tout en fixant le gros trou qu'il y avait à la place de la  porte d'entrée ils l'avaient fait  éclater en plein de petits morceaux !

J'ai entendu une des voix montées à notre étage et l'autre homme à dis qu'il descendait faire le ménage en bas !

Mon cœur s'est mis à battre encore plus fort, j'étais qu'à quelques mètres de la sortie, j'ai accéléré en mettant toute ma force dans mes bras, je l'ai tiré de plus en plus rapidement et enfin, j'ai vu la lumière du jour ...

Il devait être encore très tôt, parce que le soleil se levait à peine !

L'avant de la maison était lui aussi détruit, toutes les voitures de Zair avaient pris feu dans la nuit ! Il ne restait rien, juste quelques véhicules qui appartenaient aux autres hommes !

Personne n'était dehors , ils devaient tous être à l'intérieur entrain de faire ( Le ménage) comme ils avaient pu le dire ..

-« Zair ! Reste avec moi s'il te plaît ! Je vais réussir , j'te le promet je vais réussir ! »

Il a cligné  des yeux en souriant à peine en coin , il allait très mal, il était très faible !

Mais il était toujours en vie !

J'ai réussi à sortir hors de sa propriété, mais au bout d'à peine quelques mètres  je n'avais même plus de force ! Je tirais sur mes bras mais ! J'avançais à peine !

J'ai commencé à entendre de l'agitation très près de la porte d'entrée, j'ai mis tout ce qu'il me restait pour tirer Zair le plus loin possible d'eux et de sa maison !

J'ai relâché son corps sur un trottoir quand j'ai entendu au loin

-« Y a une fille là-bas ! »

Il ne fallait pas qu'il le voit lui ! Je me suis tout d'abord accroupi pour lui chuchoté

Chronique  d'Aïcha , Mariée de force à 16 ans.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant