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Je tiens à dire qu'avant que vous commenciez la deuxième partie, il serait préférable de relire la première partie ( Os 6 : 1/2 ). J'ai changé un détail important que je n'avais pas modifié lors de la correction, en plus d'autres pour que ça aille mieux avec la suite. 

Ceci dit, je suis contente de vous annoncer que je publie ENFIN la partie deux que vous aviez demandé, en tout cas j'étais ravie de savoir que ça vous a plus. 

Bonne lecture à tous !! ( des bisous pour votre patience )

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Charles attendait patiemment, comme en transe. Il n'y avait plus aucuns bruits, si ce n'était que sa respiration rapide qui emplissait la pièce. 

Son téléphone sonna, il vit faiblement le numéro de Pierre, ses yeux embrumés lui jouaient des tours quand il entendu cette voix rauque. 

- Charles, s'il te plait ouvre la porte.. 

Il raccrocha instantanément, comme si la colère bouillonnait dans ses veines, il envoya son téléphone valser près de levier, à côté de la douche italienne. 

Il regretta son geste, mettant ses mains tremblantes sur ses lèvres pour étouffer un sanglot. Des bruits sourds résonnèrent, ses poils s'hérissaient alors que les coups se firent plus fort. 

- Charles tout vas bien ?!

Les à-coups de Max étaient réguliers, essayant tant bien que mal d'ouvrir la porte, son inquiétude le rongeant, le silence et le manque de réponse du monégasque l'inquiétait. 

Charles souffla un coup, dans tout les cas il devait rejoindre son meilleur ami pour rentrer à la maison. Le jeune homme avait juste envie de s'emmitoufler dans une couverture, et de bien sur faire une crise existentielle sur pourquoi devait il être tombé amoureux de lui, Max Verstappen. 

Il se leva, tanguant sur ses pieds avant de s'accrocher au mur à ses côtés. Il passa une main hésitante sur ses larmes chaudes. Il se prit quelques instants dans le silence qui était dorénavant revenu. Il attrapa son téléphone, fixant la vitre de protection abimée. Il était dorénavant énervé envers Max, et lui même, et ce n'est vraiment pas ce dont il avait besoin maintenant.

Il s'approcha et ouvrit la porte doucement, dans un léger grincement peu appréciable. 

Le néerlandais était assis contre l'ilot centrale de la cuisine, sa tête dans ses bras et ses genoux ramenés près de son visage. Il releva la tête, ses yeux remplis de larmes. 

- Charles.. murmura t-il, envoyant la chair de poules dans le corps du monégasque. 

Le pilote Ferrari ne bougea pas, comme si il était tétanisé.

- J-je.. 

- Max, s'il te plait.. ne dis rien. 

Le néerlandais entrouvrit ses lèvres, puis les referma instantanément. Il essayait de se retenir de commencer un monologue sans fin pour se justifier. Parce qu'il y avait quelque chose qui le gênait, il avait l'impression d'avoir rêver de cette partie de sexe. Mais le plus vieux avait peur que Charles se braque et l'accuse de menteur, ou bien juste d'essayer de camoufler la vérité. Alors il pinça ses lèvres, se retenant de parler. 

Le téléphone fixe de Max se mit à sonner, cette fois si c'était bien le français qui appelait, surement inquiet. 

- C'est pour toi à mon avis.. déclara Max, faiblement. 

Charles hocha la tête, il s'approcha du bruit strident, contournant volontairement le pilote Red bull. 

- Max ? Qu'est ce qui se passe avec Charles ?! Il réponds plus à mes appels et je-

LestappenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant