Paper hearts. [Z.M] Tome I

Trois

J'allais toquer à la porte du bureau de ma mère quand la porte s'ouvra viollement. Je sursaute et fis tomber le dossier de ma mère par terre. Un homme, dans la vingtaine d'année sortait du bureau. Il m'ignore et passa à coté de moi.

"Eh! Ça t'arracherais la langue de t'excuser?!"

Criais-je énervée.

"Connard!"

Il ne dit rien et m'ignorait. Ma mère arriva et pris le dossier.

"Laisse tomber Anaé, c'est un client à moi."

Je ne dis rien.

"Rentre à la maison Anaé, j'ai du travail et je serais là vers 23h00."

Je lui fais un petit sourire et partis dehors. Je vis l'homme qui m'avait bousculé tout à l'heure. Il est assis sur un muret et fume une clope.

Il me fixait.

"Qu'est-ce que tu veux?"

Dis-je encore énervée. Tout m'avait énervée aujourd'hui. Les cours, cet homme, et ma mère. Elle n'avait même pas prit le temps de me demander comment ma journée c'était passé. Même sa secrètaire Anne s'interesse plus qu'elle à propos de moi. Anne est une amie de ma mère et elle me connait depuis que je suis petite. C'est la mère de ma meieure amie Olivia et je passe souvent mes journée chez elle.

Je n'attendais aucune réponses à la question que j'avais posée à cet homme et je marchais pour rentrer.

"Eh!"

Je sentais une main enroulée autours de mon bras. Je me retourne et vis l'homme de toute à l'heure.

"Tu m'as insulté de connard."

Dit-il méchament.

"Et? Tu m'as bousculée et tu ne t'ai même pas excusé."

Il fit un rire moqueur.

"Tu es?"

Demandait-il.

"Personne, maintenant lâche moi j'aimerais rentrer chez moi."

Il rigola.

"La fille de mon avocate."

Dit-il avec un sourire narquois collé sur ses lèvres.

"Lâche moi."

Il me lâche le bras et je resta là à le regarder. Il a les cheveux noirs en bataille ce qui lui donnait un air rebelle. Ses yeux noisette était plongés dans les miens. Le regard profond. Il a ce petit sourire toujours collé à ses lèvres. Un sourire enjôleur qui pourrait faire craqué des milliers de filles. D'ailleurs, il devait en briser des coeurs. Il est tellement beau, tellement magnifique. Si Olivia aurait été ici, avec moi, elle aurait sûrement dit: "Ce gars est une frappe".

"Tu es sûrement Anaé."

Me dit-il toujours avec ce sourire.

"Comment...?"

Il me coupa.

"Comment je le sais?"

Je fronca les sourcils.

"Ma mère ne dit jamais qui je suis à ses clients de peur qu'ils s'en prennent à moi si elle n'arrive pas à les défendre jusqu'au bout."

Il rigola.

"Elle n'a rien dit. Je le sais juste."

Je commencais à avoir peur.

"Je... Enfin, pourquoi?"

Il rigolait.

"Je sais beaucoup d'autres choses sur toi. Après tout, tu es la fille de mon avocate."

Je me reculais de lui petit à petit.

"Et alors?"

Dis-je.

"Et alors quoi? Je me suis renseigné sur elle et puis, sur toi. Après tout, si jamais elle ne peut me défendre correctement."

Je rigolais nerveusement.

"T'es complètement débile ma parole."

Dis-je nerveusement.

"Qu'est-ce que tu connais sur moi?"

Demandais-je.

"Anaé Shell, tu as 17 ans. Tu habite ici depuis sept ans. Avant, tu habitais à Londres avec tes deux parents mais, tes parents se sont disputés et ta mère à quitté ton père. Ton pauvre père était tellement triste qu'il a mis fin à sa misérable vie. Je sais aussi où tu habites, je sais qui sont tes amis, je sais qui son tes anciens petits copains, je connais où est ton école. Je connais pratiquement tout de toi."

Il rigola.

"Oh, et tu as essayé de te tuer un jour. Et puis, tu t'es ratée. Tu es resté plusieurs mois dans un hopital pour soigner tes envies suicidaire et ta dépression. Ça a marché?"

J'avais peur de lui à ce moment. Cet homme connait pleins de choses à propos de moi alors que moi, je ne connais même pas son prénom.

"Alors, ça a marché?"

Je ne répondais pas.

"Tu as perdue ta langue gamine?"

Je m'énervais.

"Tu sais quoi? Fermes là! Ma mère ne te défendra jamais!"

Il s'approche de moi et me plaqua au mur.

"Tu dis un mot de tout ça à ta mère et je te jure ma belle que tu vas mourir."

Une larme coulait le long de ma joue. Il l'essuya du bout des doigts puis, il me lâcha et partit.