Chapitre 2

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~Nora~

Après plusieurs secondes, je rouvre les yeux et me vois à terre sous un rocher assez lourd sur mes genoux. J' aperçois de la poussière, de petites flammes, les murs et plafonds fissurés ou même certains détruits. Je tourne la tête sur la gauche, je le vois. Océane. -Océane..., l'appelais-je difficilement. -Nora, j'ai peur, j'ai mal, me dit-elle douloureusement. -Moi aussi, mais il faut...que...l'on arrive à sortir, affirmais-je en essayant d'enlever les débris sur moi.

Je n'ai pas besoin de regarder Océane pour savoir qu'elle fond littéralement en larmes, je l'entends. Mais d'un seul coup, j'entends la sirène des pompiers et j'entends leurs voix. -Il y a quelqu'un ? S'il vous plaît, si vous m'entendez répondez nous ! hurlèrent plusieurs pompiers. -Oui s'il vous plaît aidez-nous, je vous en supplie ! criai-je. -Vous vous situez à quel endroit ? -Pas loi d'un ascenseur, je crois, je ne sais plus. répondis-je inquiète. -On arrive, pas d'inquiétude ! m'affirma un des pompiers.

J'ai mal, de plus en plus mal. La douleur s'intensifie au fur et à mesure que chaque seconde passe. Au même moment, je vois des silhouettes se rapprocher de nous, c'est les pompiers ! Ils arrivent à notre secours. Mais ce moment écroula ma vie à tout jamais...

Le regard d'un pompier se pose sur moi et remarque ensuite Océane, et d'un seul coup, il ouvre grand les yeux avant d' informer son collègue de quelque chose. Pendant que chacun essaie d'enlever les rochers un par un pour nous sortir de cet endroit, je rassure Océane, mais au file des minutes qui passait du sang se propage sur les vêtements d'Océane. Les pompiers réussissent à enlever tous les rochers qui, était il y a quelques minutes, sur mon amies et moi, mais je deviens apeurée en voyant cela. Océane. Sang. Trop de sang. Océane était sévèrement blessée ! -Nora j'ai mal, dit-elle entre deux courtes respirations. -Tais-toi ! Ne parle plus ! lui ordonnais-je. Monsieur, dis-je en regardant un pompier qui nous regarde depuis un moment, vous pouvez la soigner, n'est-ce-pas ? -Eh bien..., en voyant l'énorme blessure d'Océane il baissa les yeux vers le sol. -N'est-ce-pas ? insistais-je. -La blessure est très profonde, nous...ne pouvons rien faire. - Non ! Ce n'est pas possible ! -Nora, dit Océane, Je vais...mourir ? - Non ! Ne dis pas ça ! Je ne peux pas te perdre ! Vous, là, vous devez la soigner ! ordonnai-je difficilement. -Nora...Arrête, s'il dit qu'il ne peut rien faire, elle commence à sangloter, il ne peut rien faire ! Je ne me serais jamais dite que ma vie se terminerait comme ça. dit-elle avec un léger rire sans joie. - Non... je ne peux pas te laisser, je t'avais dit qu'on sortirait d'ici ensemble. -S'il vous plaît, écartez-vous, demanda un ambulancier, je suis désolé nous ne pouvons ramener que...une seule personne. -C'est...pour...elle, souffla Océane avant de cracher du sang. -Quoi ? Mais tu es bien plus blessée que moi ! -Je ne m'en...tirerais pas, tu as bien entendu...le pompier. -Je ne te laisserai pas seule ! Encore moins dans cette état ! insistai-je avec les joues mouillés par mes larmes. -Nous sommes désolé de vous dire ça, mais nous devons partir maintenant ! informa un autre ambulancier. -Vous me dîtes de partir en la laissant ici ?! demandais-je avec colère et tristesse. -Nora, cria Océane en respirant difficilement, tu pars...et maintenant ! 

Après ces paroles, je me retrouve sur un brancard avec ma jambe ensanglantée, les larmes qui ne s'arrête pas de couler sur mon visage.

Couchée sur le brancard à moitié inconsciente, voyant mon amie s'éloigner de plus en plus. Je pleure comme je n'ai jamais pleure auparavant. -Océane...non..., suppliai-je. -Adieu.., chuchota-t-elle.

Sans le vouloir, je m'évanouie de douleur, mes jambes, mes mains sont couverts de sang. Je me remémore son visage et je pense à "Pourquoi moi, pourquoi ?". C'est là que ma vie bascula.

Je me réveille dans une pièce blanche, lumineuse, je suis couchée sur un lit. Océane ! Je la cherche -toujours couchée- du regard, en vain. -Océane..., sanglotais-je. -Nora ! Tu es réveillée ! s'exclama une voix étrangement familière.

Le Démon et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant