nine

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previously in chapter eight :

On reprend la conversation malgré mon mal de tête et arrivé à la gare on se tchek comme de simples amis. Je monte dans mon train et je finis par me perdre dans mes pensées. Je repense à mon géniteur, Georges.

Avant qu'il ne parte j'étais dépendant à lui, il était ma boussole, mon héros, on faisait tout ensemble, il m'a appris tellement de choses : on était fusionnels. Jusqu'au jour où il nous a lâchement abandonné, la veille de mes 8 ans. Je m'en souviendrai toute ma vie, maman et lui se disputait, j'étais dans ma chambre avec Naomie on jouait aux toupies, mais quand on a entendu les cris on s'est empressés de partir voir ce qu'il se passait.

chapter nine :

PdV de Chris :

J'ai l'impression que ça fait une éternité que je suis dans ce train. Ma tête me fait mal, j'ai l'impression qu'on la cogne avec un marteau. Comme si ce n'était pas suffisant je ressens des picotements sur tout mon corps. J'ai mal partout. J'arrive à peine à redresser ma main pour voir l'heure et il est 17h06, ça ne fait que 25min que je suis là. Je commence à perdre le contrôle de mon corps. Je comprends pas ce qu'il se passe. J'essaie de bouger mes bras mais plus rien ne répond, je peux juste bouger mes yeux. J'essaie d'alerter la femme qui est en face de moi avec mes yeux mais rien n'y fait elle est trop concentrée sur son enfant. Je sais pas ce qui m'arrive j'suis perdu. Je verse une larme et je finis par perdre le contrôle.

Je sais que je suis encore dans ce train. Mon mal de tête s'amplifie. Mes picotements se transforment en brûlures. J'ai envie de me jeter par terre et de crier de douleur. Je me sens sortir de mon corps. J'entends le nom de mon arrêt. Il faut que je sorte, il faut que je me lève mais j'y arrives pas.

? : Il est là !

Ils sont là autour de moi. Ces voix que j'entendais. C'est fini pour moi je suis complétement devenu fou.

? : Aide-moi à le soulever

J'essaie de résister. Je me laisserai pas faire. Je réussis à donner un coup de pied à l'une des voix.

? : Arghhhhh ce bâ-

Malheureusement ce coup de pied m'a coûté toute l'énergie qui me restait. Je finis par m'évanouir.

Quelques instants plus tard...

Je crois qu'on est dans une voiture. Plus on roule plus la pression s'évapore et plus mal de tête diminue. Je reprends mes esprits.

Je regarde autour de moi et je suis à l'arrière gauche d'une voiture. Il pleut dehors je le sais parce que j'entends la pluie tomber sur le toit. Il fait nuit noire. Je commence à stresser. Je tourne la tête à ma droite et y'a un gars, de mon âge je dirais. J'essaie de regarder dans le rétroviseur qui conduit et nos regards finissent par se croiser. C'est lui. Mon géniteur. Je vais pas mentir ça me rassure que ce soit lui et pas un kidnappeur en série.

Georges : Tu t'es enfin réveillé. Ca va ?

Je décide de ne pas répondre il ne le mérite pas. Il y a cette dame, celle qui m'avait interpellé dans la rue.

Georges : Ché- euuh Lizzie tu peux vérifier son taux d'EM s'il te plaît

Lizzie : (regarde sa montre) Son taux revient à la normal, sa situation se stabilise

Georges : Ok merci. Chris je sais que tu m'entends, comment tu te sens ?

Je réponds toujours pas. Il soupir

Georges : C'est important que tu me répondes

Moi : Ramène moi chez-moi

Georges : Pour l'instant je ne peux pas t'emmener à la maison. J'ai eu-

Moi : Ramène. Moi. Chez. Moi.

Georges : J'ai prévenu ta mère, je te ramènerai demain à la première heure promis

Il avait aussi promis qu'il nous abandonnerait pas, et devinez quoi ? Il l'a fait. Mais apparemment cette fois-ci maman est dans le coup.

Georges : Ce qu'on va faire c'est pour ton bien, j'aurais dû le faire depuis longtemps

Je préfère arrêter d'écouter son discours pathétique parce que je sens déjà la colère monter. Je regarde le paysage défiler à travers la fenêtre, je finis par m'y perdre et je m'endors, fatigué de ma vie merdique, fatigué d'exister, fatigué de vivre. 

On finit par arriver dans un hangar. Je regarde ma montre il est 21h03. J'arrive à penser à rien, dès que je me focus sur un truc je finis fatalement à repenser à ce qui m'est arrivé dans le train. C'est la première fois que je me sens aussi vide. Je me sens abandonné, délaissé.

Georges : On est arrivé

J'ai pas la force de résister du coup je sors directement de la voiture. Je rentre dans le hangar et l'intérieur ne ressemble pas du tout à ce que j'imaginais, je me croirai dans un film. Je n'ai fait que quelques pas pourtant je suis déjà essoufflé. Je pense que Lizzie l'a remarqué parce qu'elle m'a pris l'épaule pour que je puisse me reposer sur elle. J'ai à peine le temps d'observer le hangar que je me retrouve dans une pièce. Au centre de cette dernière se trouve un lit d'hôpital. On me demande de m'y asseoir ce que je fais directement. 

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 29, 2024 ⏰

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