2.3 Punition

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Attention présence de termes sexuels

Je me tirais des bras de mon maître pour accourir vers le majordome évanoui. Personne ne lui était venu en aide. Était- ce la nouvelle société que les bêtes voulaient construire? En tout cas l'humain n'y avait pas sa place.

Je ne fis pas attention aux grognements bestiaux qui avaient rempli l'air et relevai doucement la tête du garçon pour la poser sur mes genoux. Il respirait.

Pas beaucoup plus vieux que moi, ça ne devait pas faire longtemps qu'il était en service. La puissance du choc avait sûrement dû fracturer quelques os.
Du sang s'échappait de son nez et un coquard commençait déjà à prendre forme. Un sentiment de rébellion intense me traversa. Je ne devais pas craquer, pas tout de suite, pas maintenant. Je ne pouvais rien contre leur force et leur rapidité.

Je relevai la tête quand je me rendis compte du silence inquiétant qui régnait dans la salle des fêtes. Les nobles s'étaient écartés d'au moins vingt mètres de moi me laissant seul agenouillé prêt du corps endormi au centre de la salle.

Mon regard tomba dans celui acéré de mon maître. Les oreilles droites, sa respiration sifflante, et les muscles bandés.

- Est ce que quelqu'un peut m'aider ? Demandais je timidement.
Personne ne bougea.
- S'il vous plaît, il est inconscient et doit avoir la mâchoire cassée, il a besoin de soins en urgence !
Mais toujours personne.
- Je vous en prie... soufflais-je en abandonnant.

- Toujours à foutre la merde quand j'ai faim celui-là ! Dit une voix que je reconnus.
Le vieux renard était là à quelques pas de moi , accompagné de son fidèle serviteur, une assiette de dessert en main.
- Tu crois qu'on peut s'approcher de lui si tu es là ? Commence déjà par rejoindre le renard qui me sert de fils et on s'occupera de l'humain.

Je soufflais tristement, rabaissant la tête du majordome parterre et je reculais vers mon maître. Au fur et à mesure que je m'éloignais les bêtes s'avancèrent pour rapidement mettre l'humain sur un brancard et l'emmener, je l'espérai, vers un médecin.

- BON, je pense que la fête est terminée, personne n'a envie de voir mon fils en colère n'est ce pas ? Alors OUST ! Dit le vieux renard en mimant des gestes pour pousser les gens à se diriger vers la sortie.

Personne ne pipa mot, tout le monde avait bien remarqué que leur prince n'était plus en mesure de faire de la politique.

Une fois les grandes portes fermées, la bête sauta en une seconde sur le petit humain sans qu'il ne puisse la voir venir, l'enserrant de ses énormes bras, les crocs sortis.

- Ton travail est de répondre à la moindre de mes exigences, grogna-t-il. Qu'est ce que tu ne comprends pas dans « reste collé à mon ombre ou tu en subiras les conséquences ».

Andrea sentait le souffle chaud de son maître contre sa nuque, ses bras serrés au maximum autour de sa taille, l'empêchant de respirer normalement. Il le porta et le posa sur ses genoux de nouveau sur le trône. Dans son dos son maître lui murmura.

- Écarte tes jambes. Ordonna-t-il froidement.

Andréa blêmît soudainement. Avec peine , il s'exécuta en n'ouvrant que très légèrement les jambes. Le prince en profita pour les ouvrir complètement.

- Ouvre ton pantalon, le pressa son maître alors qu'il léchait son cou comme un animal prêt à le dévorer.

Andrea ne put empêcher ses mains de trembler. Il ouvrit sa ceinture et baissa la fermeture de son pantalon.

La bête n'hésita pas une seconde à plonger ses griffes dans son pantalon et Andrea sursauta.
D'une main, le prince tenait la nuque de son majordome alors que de l'autre, il cajolait son membre sans délicatesse.

Alors que son maître lui mordait le cou, Andrea commença à sentir des picotements le long de son dos. Le majordome était tétanisé, il n'arrivait pas à contenir ses frémissements ni même ses halètements. Son cauchemar venait de commencer. L'humain eut soudainement très chaud et sans douceur, son maître accéléra la cadence, l'amenant sans qu'il n'est le choix vers la jouissance.

Andrea était choqué. Les larmes roulèrent sur ses joues sans qu'il ne s'en aperçoive, le coeur arrêté. Il savait que ça arriverait un jour, il avait tout fait pour le retarder au maximum.

Comme une marionnette tremblante, Andrea fut tourner et se retrouva face a la bête. Ses yeux jaunes semblaient enflammés, la bête épiait chacune des réactions de son majordome.

Sans lui laisser le temps de respirer, le prince déchira sa chemise, et joua impitoyablement avec ses tétons avec ses griffes, puis avec sa bouche.

Andrea ne savait plus sur quoi se concentrer, encore rouge et tremblant de son premier orgasme, il lâchait des gémissements de douleur quand la bête lui mordait les tétons et en même temps il avait extrêmement chaud. Les cheveux mouillés de transpiration, il s'accrochait comme il le pouvait aux vêtements de son maître, comme sa dernière accroche avec la réalité.

La bête de son côté gravait dans sa mémoire chacune des réactions de son beau majordome. Il avait cette aura terriblement mystérieuse autour de lui, et la grâce naturelle d'un chat quand il se déplaçait.

Certainement, il ne devait pas se rendre compte de l'effet qu'il pouvait produire chez les renards et encore moins chez son maître. Son corps était ferme mais souple à la fois et sa peau aussi blanche que la neige faisait ressortir ses yeux bleus.

Alors qu'Andrea gémissait sous sa langue, il le sentait frémir de tout son corps. Son odeur et ses petits cris lui faisaient perdre la tête. Le prince défit son pantalon et sortit son membre qui se pressait de rencontrer celui de son majordome.

La bête pris les mains d' Andrea pour entourer leurs deux membres saillants et mit les siennes par dessus. Les yeux jaunes capturèrent un instant ceux de l'humain puis la bête repartit de plus belle et pompa avec ardeur. Ils sentaient chacun le souffle de l'autre, lâchant gémissement et grognement en même temps.

Andrea sentait les griffes de la bête lui ouvrir la peau de ses mains alors qu'ils se branlaient et l'odeur du sang qui s'écoulait légèrement sur leur membre lui attaqua le nez.

Terrorisé, Andrea ferma les yeux, mais une puissante douleur sur le torse le força a les ouvrir en hurlant. La bête venait de planter ses crocs violemment au niveau de son téton et du sang gouttait de sa gueule. 
La vision d'horreur terrifia Andrea qui se croyait soudain en plein cauchemar.

Le prince accéléra soudainement, coupant la respiration de l'humain qui sentit une nouvelle fois l'orgasme le prendre. Un spasme brutal parcourut son corps en entier.
Recouvert de transpiration, de sang et de leur ébats son corps tomba lourdement sur celui du prince et sa conscience s'envola brutalement.

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⏰ Dernière mise à jour : May 14 ⏰

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