Le labyrinthe, newt x Tp , tome 1 « nous deux et tout le reste »

Depart precipité aux portes de la mort

Dernière nuit au labyrinthe et la première où je dormais bien.
Le labyrinthe était étrangement calme.
Je n'entendis pas une fois les cris des griffeurs.
La nuit était calme et sereine comme si elle savait aussi que c'était la fin.
Je m'assoupis, les cheveux du blondinet mêlaient au mien à l'abris du clair de lune.
Tous dormaient paisiblement.
Tous étaient prêt.

Mais rien ne pouvait jamais rester calme au labyrinthe. Les créateurs devaient toujours restaurer le trouble et la peur.

Au beau milieu de la nuit,
Un cri strident retentit au loin.
Le cri de métal.
Celui d'un griffeur.
Je me réveillai en sursaut, en alerte, regardant furtivement autour de moi.
Newt ne bougea pas d'un cil, toujours endormis.
Pendant quelques minutes, il n'y eu plus rien.
Je m'apprêtai à me rendormir quand je l'entendis a nouveau.
Beaucoup plus proche.
Sûrement juste de l'autre côté des énormes portes.
Mon poul s'accélère.
Tout va bien, dis je pour moi même.
Ils ne peuvent pas rentrer.
Les portes sont fermés.
Je suis en sécurité.
Il n'y a pas de danger.
J'inspire et expire plusieurs fois de suite profondément pour me calmer.
J'essaie de me répéter que tout va bien.
Mais je le sais au fond de moi :
Quelque chose ne va pas.

Et quelque minutes plus tard, mon cœur saute un battement:
Le coulissement des portes si familiers retentit au fin fond de la nuit noire, accompagnées par les hurlements des griffeurs qui déchirent la nuit en chœur.
Je tressaille, terrifiée.
Cette fois newt l'a aussi entendu et on échange un regard horrifié.
Sans plus attendre on bondit de nos lits sous le bruit des pierres qui se déplacent lentement.
Au loin les blocards remuent et tous sortent de leur tente affolés.
On se regardent tous sans trop savoir quoi faire. On est fait comme des rats.
Une voix s'élève soudain et vient nous guider sereinement :

Gally- prenez tous vos sacs ! Dépêchez vous ! Je veux trois groupes ! Bougez vous ! J'en veux un caché à la salle des cartes, un autre au cuisine, et le dernier avec moi à la fausse! Voilà trois cartes du labyrinthe que Minho a dessiné, barricadé tout, prenez vos armes et attendez que ça se calme. On se rejoins à la sortie! Bonne chance tocards !

Un élan d'espoir soufflent sur le groupe et on lance un cri de guerre déterminé. Les trois groupes se forment rapidement:

Dans le mien :
- Newt
-Chuck
-Hank
- Winston
-Alby
Et trois autres blocards

Dans celui de Gally:
-ziggy
-Clint
- Zart
-poêle
Et deux autres

Enfin, celui de Minho:
-cuistot
-Thomas
-Peter
Et trois autres

Alby nous amène à la salle des cartes en courant tandis que les portes se bloquent dans un véritable coup de tonnerre.
J'adresse une prière dans ma tête pour qu'on survive, et je pense à Gally et à Minho au bloc.

Alby- COUREZ!!!

Je prend Chuck sous mon aile et lui prend la main. Il a les larmes aux yeux et serre sa statuette de bois dans son poing gauche.
On arrive rapidement dans les bois.
Au loin j'entends le bêtes se rapprocher dans un roulement mécanique terrifiant.
Tout ce déroule comme dans un cauchemar.
On traverse la forêt sous la pluie qui se déverse. Un blocard glisse et on l'aide à se relever.
Personne ne mérite d'être oublier.
Personne ici ne mérite de mourir.
On ne laissera personne.

Newt - LA !! BOUGEZ VOUS !ILS ARRIVENT!!!

Derrière moi je peux les entendre nous rattraper. Je manque de glisser plusieurs fois, mais Newt je me suis de près me rattrapant de justesse. Ça y est, on la voit la salle des cartes.