Fin de journée des plus banales
J'arrive au passage pour piétons
Tout le monde s'arrête au signal
Face au rouge, rare sont ceux qui passerontJ'épie le groupe qui nous fait face
Je croise des prunelles angéliques
Nos regards se fixent face à face
L'impression que quelque chose se passeQuoi donc ? Je n'en sais vraiment rien !
Quelle heure est-il ? Je ne l'sais plus !
Séparés par ce fleuve urbain
Nos regards ne se quittent plusIl pourrait y avoir une idylle
Une attirance très forte se crée
La sensation peut-être débile
Qu'une histoire pourrait se passerVert, nous passons, nous nous retournons
Sans que l'on se quitte du regard
Mais j'ai la mauvaise impression
De laisser s'échapper l'oiseau rare
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Cœur de verre
PoetryDurant l'adolescence, on ne sait pas toujours ce que l'on ressent, ni comprend ce que l'on vit, on découvre les sentiments et leur rejet. Dans ces conditions troubles, lorsqu'on ne sait pas cacher ce qui nous passe par la tête ou ce qu'on a sur le c...