Qui l'aurait cru quand on s'est rencontré au camp
Etonnement j'ai flashé en un rien de temps
Qui aurait pu croire quand on s'est embrassé
Tu paraissais si timide presqu'embarrasséQui penserait commencer par un mensonge ou deux
Mais ton sourire les effaçait en moins de deux
Qui l'aurait cru quand je me suis donnée à toi
Tu paraissais pourtant aussi ému que moiQui aurait cru que ce rêve mourrait brutalement
Qui aurait cru que tout fanerait en un instant
Pas moi en tout cas, pas jusqu'à ta trahison
Jusqu'à ce que tu prennes mon cœur pour un paillassonCe jour-là furent brisés mes espoirs amoureux
Tu m'as fait sombrer bien plus profond que tes yeux
Abattue en plein vol, colombe aux ailes plombées
Mes sentiments seront à jamais ravagésCar depuis toi, je ne suis plus du tout la même
Prudente, je parais avoir la glace pour domaine
Toute mon assurance est devenue une façade
Même mes sœurs me complexent derrière cette palissadeEt les hommes, méritent-ils seulement la confidence
Plus un seul homme ne me parait digne de confiance
Il suffit qu'ils m'enlacent et aussitôt je m'en lasse...
Ou bien est-ce la peur de l'engagement qui prend placeLe pire c'est que tu vis surement dans l'innocence
Oubliant ton acte, ignorant ses conséquences
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Cœur de verre
PoetryDurant l'adolescence, on ne sait pas toujours ce que l'on ressent, ni comprend ce que l'on vit, on découvre les sentiments et leur rejet. Dans ces conditions troubles, lorsqu'on ne sait pas cacher ce qui nous passe par la tête ou ce qu'on a sur le c...