Chapitre 3 - les 4 vérités

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Bien sûr, George a foncé à toute allure sur son balais et je lui ait hurlé dessus, après plusieurs minutes à lui crier dessus il a finalement. Puis, nous avons été invité à vaquer à nos occupations et il a insisté pour qu'on aille tout les deux au bord du lac, je me suis dis que de toute façon c'est l'endroit où je voulais me rendre donc autant l'accompagner. 

Il marche quelques mètres devant moi avec ses grandes jambes alors que je me force à accélérer pour le rattraper. 

- George bon sang ! Attends moi ! je crie. 

Le rouquin se retourner avec un sourire et m'attends tranquillement, je soupire de soulagement, baisse les yeux pour regarder où je mets les pieds et quand je relève la tête je me prend quelqu'un de plein fouet. J'aurais pu jurer qu'il était plus loin, ah...

- Eh là ! Attention Valadez tu vas encore te faire mal. rigole un autre roux qui venait d'apparaître. 

- Fred. Bon je vais vous laisser, à plus George. dis-je en souriant au deuxième. 

- Non pars pas ! Sérieux Dalia, on pourrait au moins essayer de-

- Je t'arrête tout de suite, tu n'as rien fait de mal à part suivre ton frère mais lui, lui m'a insulté et m'appelle toujours par mon nom de famille. Je suis prête à faire des efforts mais pas si lui se comporte de la même façon qu'il y a cinq ans. 

Fred soupire et tourne la tête vers le côté, fuyant mon regard accusateur. 

- J'étais vraiment contente de te parler, bon aprèm. dis-je gentiment à George avant de me retourner et de me diriger vers un endroit calme autour du lac.  


*POV FRED*

Je regarde Dalia s'éloigner et me retourne vers mon frère, il n'a pas l'air heureux. 

- Bravo Fred. m'accuse-t-il.

- Je n'y peu rien, ça fait des années elle devrait passer à autre chose. je réplique.

- Elle avait 11 ans, on était les seuls qu'elle avait et quand il l'a insulté tu as dis, je cite "C'est vrai que ce n'est qu'une vipère". C'est de ta faute, tu dois t'excuser et tu le sais. C'était notre amie Fred, et tu sais très bien qu'elle t'idéalisait. 

Je baisse la tête et George me claque une pichenette sur le front. 

- Ressaisis toi, tu l'adore, je le sais, tu n'as jamais arrêté de la regarder. Si tu attends encore elle ne sera même plus ouverte à tes excuses. 

Sur ces mots, il se retourne et va s'assoir un peu plus loin, prêt d'Angelina. Je soupire et tourne le dos au couple pour me diriger vers Marine Aldes qui, elle même, est entrain de traverser la cours vers Dalia. 

- Marine ! Attends ! dis-je alors qu'elle me lance un regard mauvais et me contourne quand je me place devant elle. 

- Lâche moi la grappe Weasley. 

- S'il te plaît ! Tu es la seule qui peut m'aider. 

Elle soupire mais se retourne tout de même, bon elle a les bras croisé et me regarde comme si elle allait me bouffer mais elle m'écoute au moins. 

- Tu as une minute. 

- Ok, merci. Donc, j'aimerais bien essayer de me faire pardonner par Dalia, tu as une idée ? 

Elle pouffe de rire et secoue la tête, visiblement désespérée. 

- Dalia ne c'est confiée à personne depuis que vous l'avez insultée, donc non, je ne sais pas. On ne fait qu'étudier ensemble, elle ne me parle pas d'elle. Vous êtes ceux qui l'a connaisse le mieux. 

- Mais-

- Désolée, je te dis la vérité sur ce coup. Je dois y aller. 

La brunette se retourne et reprend son chemin, elle s'assied aux côtés de Dalia, semble lui dire bonjour puis sort un livre et elles se murent toute deux dans le silence. Je ne la connais pas, enfin plus vraiment, je ne suis pas sur que ses goûts soient les mêmes aujourd'hui...


*Dalia*


Je lève la tête et croise à nouveau les yeux de chien battu de Fred un peu plus loin, assis à la table de sa maison. Cette fois je n'ai pas la force de me détourner, je plonge mon regard dans ses pupilles brune et attends que lui baisse les yeux. Après une bonne minute pourtant il ne détourne pas son regard, non, à la place il chuchote quelque chose à son frère qui sourit et ils se lèvent ensemble pour avancer vers ma table. Oh non. J'ouvre mon livre maladroitement et plonge mon nez dedans en essayant d'avoir l'air concentrée.

- Salut bouton d'or ! s'exclame George en s'asseyant en face de moi, à côté de Fred. 

- Vraiment les gars, ici ? dis-je en rougissant, je déteste quand on me porte de l'attention. 

- J'aimerais te parler. demande doucement Fred. 

- Tiens donc, tu t'es remis en question ? je lance avec un regard mauvais.

- Je me remet en question depuis six ans Al. 

Al c'est le surnom que tout le monde me donnait en première année quand j'avais des amis. Je me lève et me dirige vers la sortie, avant d'arriver à la fin de la table des Serpentard je me retourne vers les jumeaux, toujours assis. 

- Allez, je vais pas vous attendre pour toujours ! 

Fred se lève d'un coup avec un sourire, suivit de prêt par son frère, les deux accourent vers moi alors que je reprend ma marche, épiée par le reste de la grande salle. Je sens Crocus, mon botruc que j'ai emmené avec moi aujourd'hui s'emmêler dans mes cheveux pour ne pas tomber face à mon mouvement énergique soudain. 

Le projet (Fred Weasley)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant