Chapitre 7.

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Le lendemain, après avoir travaillé en silence pendant quelques heures, Hermione aborde les termes de l'emploi de Malfoy.

La fraîcheur agréable de l'air automnal à l'extérieur ne faisait que peu pour combattre les petites gouttes de sueur qui se formaient sur le front d'Hermione. Elle était heureuse que Malfoy ait évité de la regarder toute la journée, sachant à quel point elle devait avoir l'air terrible, le visage rouge et en sueur dans une paire de salopettes en jean moldu, les cheveux frisés et sauvages sous son casque de chantier.

Malgré son manque évident d'enthousiasme pour être là, Malfoy travaillait dur et régulièrement. En l'espace d'une journée, il était passé de la taquinerie délibérée et de la provocation à peine voilée à, à peine lui accorder de l'attention. C'était perturbant ; franchement, elle préférerait qu'il la taquine plutôt que de l'ignorer ouvertement, mais elle était assez intelligente pour ne pas essayer de se disputer avec lui aujourd'hui.

En essayant de comprendre pourquoi elle faisait cela pour lui, elle avait raison qu'elle voulait qu'il termine sa mise à l'épreuve et avance dans sa vie ; faire ce qu'il aspirait à faire et espérer commencer à zéro. Elle avait involontairement fait de sa responsabilité de tout faire pour qu'il reste les quatre mois complets. S'il voulait le faire en silence, c'était bien pour elle.

Elle en parle lorsqu'ils ont presque fini de retirer le bois du premier étage, alors qu'ils se rencontrent sur les derniers pieds de mur au milieu. Leur proximité rend le silence d'autant plus inconfortable, et elle peut sentir la salinité de leur sueur se mêler dans l'air, ainsi que l'odeur terreuse qu'il porte habituellement et son propre shampooing.

Elle éclaircit sa gorge prudemment, presque pour lui signifier qu'elle va lui parler. Il l'ignore, les yeux rivés sur le morceau de mur brûlé qu'il arrache, toujours sans gants.

"Je dois te payer," dit-elle doucement, si doucement qu'elle craint qu'il ne l'entende pas d'abord. Il n'a pas bronché au son de sa voix, il lance juste le morceau de mur qu'il a arraché sur la pile de bois qui ne cesse de croître sur le sol, et il atterrit avec un bruit sourd.

"Je n'ai pas besoin de ton argent, Granger," dit-il enfin, en s'essuyant les mains sur son pantalon pour les débarrasser de la sueur, et en soulevant son marteau vers le prochain morceau de mur en ruine. Cette section est l'une des pires— complètement noircie par le feu et la fumée, des trous dans certaines parties qui ont été brûlées.

"Je le sais bien, Malfoy, mais c'est prévu dans l'accord," continue-t-elle, se concentrant sur l'extraction d'un clou du coin de sa partie du mur. Il est bloqué ; ne bouge pas, peu importe à quel point Hermione tire fort. Elle place le coin métallique du marteau plus loin sous la petite lèvre de la tête de clou, utilise ses muscles endoloris pour tirer. Rien. Elle soupire. "Travail rémunéré. C'est ce que dit le contrat. Déposé dans ton coffre tous les quinze jours."

Il tourne enfin la tête pour la regarder, son visage surtout neutre, seulement un peu plus que sa teinte habituelle d'agacement. Ses joues sont légèrement rouges à cause du travail physique.

"Dites simplement à Bimbo que je n'en ai pas besoin," argumente-t-il, bien qu'il n'y ait presque aucun intonation dans sa voix. C'est plat, désintéressé. Elle pense même si elle se moquait de lui maintenant, elle n'aurait guère de réaction. Il range soigneusement ses émotions—occlumencie, soupçonne Hermione, bien qu'elle ne puisse pas être sûre. Ni comprendre pourquoi il voudrait occulter autour d'elle.

"Je ne peux pas faire ça, Malfoy, c'est ordonné par le ministère. Je transférerai ton premier salaire dans ton coffre vendredi prochain. Ce ne sera pas beaucoup, le minimum–" Elle essayait de sortir ce satané clou de l'étude dans le mur, tirant le marteau avec une énergie plus inefficace que puissante dans sa colère ; sa force n'est pas centrée comme elle le devrait. C'est dispersé, une partie de son énergie étant utilisée pour essayer de discuter avec Malfoy.

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