PAINTER

IV

En cette nouvelle matinée, Lana vivait une tempête émotionnelle. Sa relation avec son petit ami était sur le fil du rasoir, un équilibre prêt à céder à tout moment.

Rafael, quant à lui, dans les rues de la ville, se dirigeait vers le café habituelle, hate de croisait Lana mais c'est alors qu'il va vit avec un autre homme.

- « Je ne comprends pas, Lana, » commença-t-il, la voix chargée d'émotion. « Qu'est-ce qui ne va pas ? Pourquoi est-ce que tu t'éloignes ? »

Lana le regarda, les yeux rougis par les larmes, la douleur évidente sur son visage.
- « Je... je ne sais pas » avoua-t-elle. « Je me sens perdue, comme si je ne me reconnaissais plus. Et toi... tu ne vois pas. Tu ne vois jamais. »

- « Il y a quelque chose que je devrais voir ? » demanda-t-il, perplexe.

- « Oui »répondit-elle, la voix tremblante.
« Il y a tout un monde en moi que tu n'as jamais cherché à comprendre. Mes rêves, mes peurs. C'est comme si... comme si tu ne voyais que la Lana que tu veux voir, pas celle que je suis vraiment. »

Il s'approcha, tentant de la prendre dans ses bras, mais elle se déroba.

- « Je veux te voir, Lana. Je veux tout de toi. Mais tu dois m'aider. Parle-moi, dis-moi ce que tu ressens. »

Elle secoua la tête, reculant d'un pas.
- « Ce n'est pas si simple. Je ne peux pas juste te dire, et tout va s'arranger. Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. »

Il la regarda, désemparé.
- « Alors, qu'est-ce qu'on fait ? »

Lana soupira, une lassitude profonde dans son regard.
- « Je ne sais pas. Peut-être... peut-être qu'on devrait prendre du temps. Du temps pour réfléchir, pour comprendre ce qu'on veut vraiment. »

- « Du temps » répéta-t-il, comme si le mot lui était étranger. « D'accord. Si c'est ce dont tu as besoin... du temps. »

Ils se tenaient là, deux êtres perdus dans le flot de leurs émotions, cherchant désespérément un moyen de naviguer dans les eaux troubles de leur relation et se mirent a faire un long baiser pensant peut-etre que celui-ci serait le dernier.

Tandis que Mac avait observé de loin Lana et cet homme. Ils semblaient etre en pleine conversation, leurs visages tendus trahissant une dispute ou un malentendu. Puis, l'impensable s'était produit : un baiser, un simple geste qui avait brisé le cœur de Mac sans qu'il ne puisse détourner le regard.

L'après-midi s'étirait paresseusement, baignant l'appartement de Lana dans une lumière douce et dorée. Lana, le cœur lourd, se tenait devant sa toile, les yeux perdus dans le vague. Elle avait espéré que l'art l'aiderait à s'évader, à s'éloigner des tourments de sa relation. Mais aujourd'hui, les pinceaux semblaient lourds dans sa main, et les couleurs se mélangeaient en un chaos sans nom sur la palette. Elle tenta de tracer un trait, puis un autre, mais rien ne semblait juste.

Les larmes commencèrent à couler, libérant la tension qui s'était accumulée. Elle s'effondra sur le sol, le souffle court, entourée par les toiles inachevées qui témoignaient de jours plus heureux. C'était dans ces moments de vulnérabilité qu'elle se sentait le plus seule, malgré le bruit constant de la ville qui s'infiltrait par la fenêtre entrouverte.

Rafael, le pinceau à la main, contemplait la toile devant lui. Les couleurs se mêlaient en un tourbillon de sentiments qui reflétaient son état d'esprit tourmenté. Il avait vu Lana ce matin, avec un autre homme. Il avait ressenti une pointe de jalousie, un serrement au cœur qu'il ne pouvait ni expliquer ni justifier. Lana n'était pas à lui, après tout. Elle était libre, une âme indépendante qui ne lui avait jamais appartenu.

L''esprit aussi éparpillé que les gouttes de peinture sur sa veste. Il avait besoin d'air, de s'éloigner de son atelier, de ses pensées, de Lana. Mais elle était là, omniprésente dans son esprit, comme une muse torturée qui le hantait.

Le soleil commençait à décliner, teintant le ciel de nuances de rose et d'orange. Il savait que demain serait un autre jour, une autre chance de peindre, de créer, et peut-être, de se rapprocher un peu plus de Lana. Avec cette pensée, il rentra chez lui, laissant la ville et ses mystères derrière lui, prêt à affronter un nouveau jour.