Chapitre 6 - 𝑮𝒖𝒆́𝒓𝒊𝒔𝒐𝒏

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Vendredi XX mai, début d'après-midi, 13h46

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Simon et Clovis sortirent du restaurant où ils avaient mangé leur déjeuner et se mirent en chemin pour aller visiter une exposition de peintures quelques rues plus loin.


Voilà bientôt une semaine qui s'était écoulée depuis leur rencontre, et les deux jeunes hommes partageaient déjà de nombreux bons moments passés en commun. Ils n'avaient pas loupé une seule occasion de profiter de la charmante ville et de ses nombreux endroits à visiter.

Simon avait également rencontré Jeanne, la grande sœur de Clovis, qui l'avait accueilli dans son appartement avec grand plaisir. Elle était une jeune femme douce, attentionnée et toute aussi pétillante que son petit frère, ce qui avait quelque peu amusé Simon. Elle n'était cependant que très peu présente chez elle pendant la journée dû à son métier très prenant, mais qui ne cessait de la passionner.


L'ingénieur se sentait enfin libéré de ses chaînes et du poison presque mortel de son ex-copine qui l'avait envenimé pendant trop longtemps. Il avait rencontré des personnes bienveillantes qui l'avaient aidé et il leurs en était éternellement reconnaissant.

Clovis et lui s'étaient par ailleurs beaucoup rapprochés.

« - J'suis content que tu t'intéresses à l'art toi aussi, ça nous fait un autre point commun ! »

Clovis sautillait presque pendant qu'ils continuaient à marcher, faisant penser à un petit enfant auquel on aurait offert un cadeau surprise. Simon trouvait le jeune peintre adorable, pas uniquement à cause de sa plus petite taille, mais aussi par le fait qu'un rien pouvait le rendre heureux et par sa façon d'apprécier les choses à leurs façons.

« - Ouais ! L'art dégage un truc puissant que j'peux pas décrire, genre ça peut transmettre vachement d'émotions à la fois en plus d'être super beau, et je trouve ça tellement fascinant et incroyable !

Clovis ria et regarda Simon du coin de l'œil pendant un instant.

- Un peu comme toi... »

L'ingénieur le regarda d'un air surpris et sentit ses joues rosir. Le jeune peintre sautillait toujours, un grand sourire aux lèvres et les yeux rieurs, fier de l'avoir fait réagir.

Ils continuèrent leur marche, les papillons s'étant réveillés pour de bon.

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