𝒞𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇ℯ 𝐗𝐈𝐕( 𝐋𝐚 𝐒𝐞𝐧𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐓𝐫𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞𝐬)

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𝐃𝐚𝐭𝐞 : 𝟏𝟒 𝐣𝐮𝐢𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟏
𝐋𝐢𝐞𝐮𝐱 : 𝐈𝐭𝐚𝐥𝐢𝐞 , 𝐌𝐢𝐥𝐚𝐧





( 𝒫ℴ𝒾𝓃𝓉 𝒹ℯ 𝓋𝓊ℯ )
𝐉𝐮𝐝𝐢𝐭𝐞

"𝖩𝖾 𝗌𝗎𝗂𝗌 𝖼𝖾𝗅𝗅𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝗅𝖺 𝗃𝗎𝗌𝗍𝗂𝖼𝖾 𝗅𝖺̀ 𝗈𝗎̀ 𝗅𝖺 𝗌𝗈𝖼𝗂𝖾́𝗍𝖾́ 𝖾́𝖼𝗁𝗈𝗎𝖾"


* Palazzo Parigi Hotel

Je passai un peigne à travers mes longs cheveux d'un noir éclatant, dont la couleur contrastait avec la blancheur de ma peau.

Après avoir mis en valeur mes lèvres avec un rouge à lèvres rouge vif, je dessinai mes yeux en un regard étiré type "fox eye".

Je ne quitte jamais mon eye-liner, c'est un peu ma signature...

Ensuite, j'enfilai un blazer d'un noir profond et ajoutai une cravate assortie, complétant le look avec un pantalon sombre de la même teinte.

Mes escarpins ajoutaient une touche d'élégance à l'ensemble. Je pris mon sac Birkin, et après avoir choisi des boucles d'oreilles en or, je plaçai soigneusement mon arme AAC Ti-Rant 9 dans la poche intérieure de mon blazer.

Je descendis lentement l'escalier, presque avec nonchalance, comme si ce qui je m'apprêtais à faire n'avait aucune importance, ou du moins, comme si j'étais dépourvue de toute empathie.

En réalité, mon chauffeur Alexandre m'attendait en bas. Je n'appréciais pas son style, un peu démodé à mon goût. Je ne le regardais jamais vraiment ; il se contentait simplement de m'obéir, affichant un sourire aussi insipide qu'un chien fidèle.

Sans que je n'aie à dire un mot, il m'ouvrit la porte de la luxueuse Bentley noire au fini mat.

La chaleur à Milan était insupportable, mais j'avais fini par m'y habituer de toute façon.

Alexandre monta dans la voiture et, par le biais du rétroviseur intérieur, croisa mon regard.

Son sourire me donnait la nausée ; malgré son âge presque identique au mien, je le méprisais à tel point que je me serais bien débarrassée de lui pour simplement ne plus avoir à supporter ce sourire aussi déplaisant qu'une gerbe.

Je n'ai jamais vraiment souri de ma vie. J'en oublie même la sensation que cela procure. Mais finalement, ça m'intéresse peu ; les gens qui sourient sont simplement stupides ou hypocrites

Alexandre : Madame Vecchio, souhaitez-vous vous rendre chez le concierge Grabiel ?

J'ai hoché la tête pour lui indiquer que je souhaitais effectivement m'y rendre. Tout en regardant par la vitre ....

Nous avons pris la route, regardant derrière nous les magnifiques paysages de Milan que j'appréciais tant. Nous étions à l'aube de l'été, une période douce et agréable, mais mes intentions étaient tout sauf paisibles.

𝟏𝐡𝟎𝟎 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐭𝐚𝐫𝐝

Nous parvînmes enfin à notre destination, devant une somptueuse demeure de style italien classique, entourée d'un vaste jardin où étaient cultivées des vignes pour la fabrication du vin.

Ma voiture s'arrêta devant l'immense portail de la maison, où deux gardes du corps, armes accrochées à leurs ceintures, nous interpellèrent.

Alexandre baissa la vitre pour signaler ma présence. Les gardes s'approchèrent pour me voir, puis, d'un geste décidé, ouvrirent le portail afin de nous laisser entrer avec la voiture.

LES REINES DU CRIME ( en cours )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant