La Rose De Feu

Chapitre 3

Après avoir caché le cadavre du soldat, je suis vite parti à la rencontre du prince. Je cours dans les couloirs. Je compte me rendre dans ses appartements. Je suis sûr qu'il est parti se changer, après tout, c'est un noble. Ce serait outrant qu'il porte la même tenue et pour le banquet, et pour la surprise. De plus, il s'était déjà changé après le bal. En suivant cette logique, le prince se changera aussi après le repas. C'est pour cette raison qu'il s'est éclipsé avant la fin du repas, c'est pour avoir le temps de se changer.

J'arrive dans les jardins qui séparent l'aile droite du bâtiment ou se tenait la fête. Je me cache derrière un buisson. Devant la porte pour entrer dans le bâtiment, deux gardes surveillent la porte. Je m'approche discrètement et les tue rapidement, ils n'auront pas souffert.

Je pénètre dans le bâtiment et me mets à chercher sa chambre. Je compte l'attendre devant sa porte pour le tuer par surprise. C'est lâche, mais il ne faut pas sous-estimer son adversaire. Malgré tous mon talent, je ne suis pas sûre de gager en se battant à a loyale. De toute façon une fois mort, notre honneur ne nous servira plus à rien.

J'ouvre quelques portes, mais aucune n'est celle de sa chambre. Je tombais sur son bureau, une salle de réception, enfin bref, des trucs de riches quoi.

La seule que je n'ai pas encore ouverte est celle au fond du couloir, à mon avis, c'est sûrement sa chambre. Je me cache donc derrière une colonne en attendant qu'il sorte, il ne devrai plus trop tarder, sinon il sera en retard dehors et ce serait inacceptable qu'un membre de la famille royale soit en retard.

La porte s'ouvre et le prince sort de la pièce, il se tourne pour fermer la porte et j'en profite pour sortir discrètement de ma cacheté. Je lève le bras et tente de la poignarder dans le dos.

Il esquive en se décalant sur la gauche et mon poignard se plante dans la porte. 

- Je me disais bien que vous n'étiez pas un simple noble lorsque j'ai vu votre tatouage. Je ne pence même pas que vous soyer une noble. N'est-ce pas, la rose de feu.

- Je vois que vous savez utiliser votre tête.

- Oui, je sais utiliser ma tête, mais pas que, je sais aussi utiliser mes mains.

Et il tente de m'attraper le poignet, je recule, et, dans la précipitation, j'ai laissé mon poignard accrocher à la porte.

Je me mets en garde et prends mon épingle à cheveux en guise d'arme. J'encre mes pieds profondément dans le sol et m'apprête à l'attaquer.

- Mais c'est un bon poignard que je vois là. Il est bien aiguisé et le poids est bien réparti. Dit le prince en récupérant mon poignard dans la porte de sa chambre.

Il le fait tourner dans sa main avant de se mettre en garde.

Je m'élance et tente de l'atteindre au visage, il part avec mon propre poignard. Je fais tourner mon aiguille autour du poignard avant de viser son bras droit. Je parviens à lui entailler le bras, la coupure est assez profonde, mais il me prend le poignet avec sa main gauche et me fait lâcher mon arme.

Il me fait une clé de bras et me plaque sur la porte. Il baisse ma manche droite pour laisser apparaître mon tatouage. Je tente de lui donner un coup de coude avec mon bras gauche, mais il part avec son coude. Il récupère ma main gauche et maintenant, il me maintient les deux mains dans le dos.

Je sens une main glisser sur mon épaule, au même endroit précisément où se trouve mon tatouage.

- Le tatoueur est très doué, dit moi, quand te l'ai tu fait ?

- Cela ne vous regarde pas connard! Lâchez-moi tout de suite !

- Je crains que cela ne soit possible.

- Allez brûler en enfer ! Je vous retrouverais, je vous suivrai jusqu'en enfer s'il le faut ! Je le jure sur mon âme ! Sur ma vie ! Je ferais de votre vie un enfer, et vous torturerais jusqu'à ce que vous me suppliiez de vous laisser, la vie sauve ! Je n'ai pas peur de la mort, alors allez-y tuez-moi, et je vous poursuivrais jusqu'en enfer !

- Qui a dit que je vous tuerais ?

Et il me donne un coup sur la tête. Je m'écroule.

Je n'ai le temps de rien dire que je m'écroule au sol.