Chapitre 2

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Minuit, le jour de mon seizième anniversaire est arrivé, enfin l'heure de le revoir.

Tout était déjà prévu, un simple sac à dos contenant toutes mes affaires, ma veste à capuche et...

Je pris la photo dans mes mains.

Une photo de famille.

Malgré tout ce que j'ai pu endurer, je n'arrive pas à les détester.

J'essuie quelques larmes qui coulent le long de mes joues et range cette photo dans mon sac.

Je le mis sur mon dos et m'apprête à ouvrir la fenêtre.

Sans bruit, je parviens à sortir de la maison.

« Désoler Papa...Maman...Je vous aimerais toujours »

Je lance un baiser en direction de la maison et me mis à courir de toutes mes forces.

La peur et l'excitation s'entremêlèrent, je ne pouvais m'arrêter de courir.

Je me souvenais du chemin. Chaque soir, je me remémorai notre retour d'il y a quatre ans.

Après une marche incessante, sans savoir combien de temps cela m'a pris, me voici arrivé dans ce village.

Je ne pouvais en croire mes yeux.

Me revoilà, Encanto !

Je pouvais voir le soleil commencer à se lever.

Les larmes me montent aux yeux, je suis si heureuse !

Bon.

Je me tapote les joues.

Reprends-toi T/n ! Ton but est de retrouver ce Madrigal...

Mais...
Une petite visite ne me ferais pas de mal...Si ?

Convaincu par ma réflexion, je commence alors mon minuscule périple dans cet endroit paradisiaque.

Je ne pouvais m'empêcher de contempler chaque habitat, les décorations et les habitants !

Que c'est beau.

« Attention jeune fille ! »

Une forte jeune fille marchait à coté de moi portant... Six troncs d'arbres à main nues ?!

Où trouve-t-elle donc toute cette force ?!

Je suis resté ébahi, je suis si admirative !

« Luisa ! Peux-tu venir ici ? s'écrie une femme âgée. »

-J'arrive Abuela ! »

Abuela ?

Cette vieille femme, je la reconnais !

La grand-mère de Camilo !

Merde,Merde,Merde !

Si elle me reconnaît et qu'elle me voit ici, je peux dire adieu à ma chance de le revoir.

Je vais me faire toute petite.

Bien obligé de passé à coté d'elle, je ne fis pas un bruit et baisse la tête tout long.

« Mademoiselle ? »

Oh non !

Je me retourne la boule au ventre.

C'était bien elle.

C'est la fin.

« Vous avez fait tomber quelque chose ! Tenez »

C'est...La photo ?!

...

Ouf.

Elle me tendit la photo mais de verso sans regarder ce qu'elle représentait.

Je n'ai pas le droit de t'aimer (Camilo X Reader FR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant