lover, leclerc (FR)

022. blagues

LOVER -

acte un chapitre vingt-deux

SE REVEILLER LE LENDEMAIN MATIN était un pur bonheur. Charles et Iris avaient l'impression d'être dans leur propre petite bulle.

Le Monégasque s'était réveillé le premier et avait simplement regardé le lever du soleil, pour passer le temps. Une tasse de café chaud à la main. Il n'allait certainement pas boire quoi que ce soit dans le mini-bar, car il ne voulait pas payer la facture qui l'accompagnait.

Charles n'avait pas eu un sommeil parfait. Il avait attendu qu'Iris se soit enfin endormie. (Charles ne savait pas auparavant combien de temps cela prendrait réellement).

Iris dormait très mal. Lors des soirées pyjama, ils la faisaient toujours dormir par terre pour que les autres puissent vraiment dormir. Mick l'avait fait dormir dans la chambre d'amis à plusieurs reprises. Elle n'en connaissait pas la vraie raison, mais cela expliquait pourquoi elle était toujours si fatiguée.

Quoi qu'il en soit, après deux heures à se tourner et à se retourner, elle s'était finalement endormie. Sa main posée accidentellement sur la poitrine de Charles. Il ne s'en était même pas rendu compte jusqu'à ce qu'il se réveille et dut trouver un moyen de bouger sa main sans la réveiller. En supposant que si elle avait du mal à s'endormir, elle ne pouvait pas rester endormie facilement.

Il regretta presque d'avoir bougé sa main lorsqu'il cessa de sentir la chaleur dans sa poitrine. La vérité est qu'il voulait se recoucher et dormir. Et si c'était possible, la serrer dans ses bras, mais comme ils avaient été directement dormir la nuit dernière, Charles n'était pas sûr qu'il y ait des frontières entre eux, ni même un mur d'oreillers pour les séparer qui n'avait pas été installé.

Le cœur de Charles fit presque un bond hors de son corps lorsqu'il sentit une paire de bras s'enrouler autour de sa taille et un menton posé sur son épaule. Sentant comme toute trace de tension dans son corps disparaissait lentement. « Bonjour. » murmura Iris, sa voix bien plus rauque que celle de Charles.

« Bonjour. » répondit Charles en jouant avec la bague qu'il portait à son majeur. « Tu as bien dormi ? J'ai remarqué que tu t'étais tournée et retournée. » dit-il avec inquiétude, prêt à la laisser dormir un peu plus longtemps si nécessaire.

« Pardon, » s'excusa-t-elle aussitôt, sachant qu'il était assez difficile de dormir avec elle. « J'espère que je ne t'ai pas empêché de dormir. »

Charles, bien sûr, n'allait pas la faire se sentir mal. « Bien sûr que non, ce lit est très confortable. » lui dit Charles, lui disant la moitié de la vérité.

Iris fronça les sourcils, le lit n'était pas très confortable. La vérité est que cela pourrait être comparé à dormir sur un rocher. Mais peut-être que Charles faisait partie de ces personnes qui préféraient les matelas plus durs. « Ce que tu dis. » commenta Iris avant d'aller à la salle de bain pour se brosser les dents.

Réalisant qu'elle ne pouvait pas puisque ce n'était pas sa chambre, elle dut donc utiliser son doigt.

Charles se tenait sur le pas de la porte, essayant de retenir son rire après avoir vu une brosse à dents de rechange à côté de lui.

Iris le regarda confuse avant de mieux regarder l'évier, et de le regarder comme si elle voulait le tuer. « Tais-toi, Leclerc. »

Charles leva innocemment les mains, « Je n'ai rien dit ! »