𝐈 - 𝐃𝐨𝐧'𝐭 𝐞𝐯𝐞𝐧 𝐤𝐧𝐨𝐰 𝐰𝐡𝐚𝐭 𝐲𝐨𝐮'𝐫𝐞 𝐠𝐨𝐨𝐝 𝐟𝐨𝐫

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Jeudi 10 octobre 2032, 8h
Tokyo, Ministère de La Défense

Mes talons claquent sur le sol fraîchement ciré du bâtiment de l'Etat, faisant résonner mes pas dans la foule se présentant dans le hall. Je montre mon badge, même si je n'en ai pas besoin, et emprunte l'ascenseur des employés.

Une fois au cinquième étage, j'accélère ma marche pour atteindre la salle de réunion. Devant la porte se trouvent les agents de sécurité habituels. Je les connais bien, il sont arrivés en même temps que moi, il y a maintenant dix ans.

- Madame Sukuna, me salue celui qui filtre les entrées, me souriant doucement sans perdre son attitude froide et sérieuse, qui va avec ses médailles de l'armée de terre.
- C'est Itadori depuis un bout de temps, Agent Marsl, rectifiais je gentiment. J'ai demandé le divorce.

Le malaise se lit sur son visage, il s'empresse de m'ouvrir la porte. Il devrait être au courant, compte tenu des circonstances.

J'entre, retrouve mes supérieurs, même si ils se font rares depuis que j'ai obtenu ma promotion l'an dernier. Mon secrétaire vient me voir, me donne le dossier dont nous allons parler dans quelques minutes et prend mon manteau ainsi que ma valise pro.

- Merci, Ijichi, souriais je.
- Je vous ai gardé la place près de la fenêtre, aux côtés des messieurs Geto et Gojo.
- Parfait.

Je rejoins ma chaise et les deux hommes me saluent. Ils viennent de la même école de police que moi, mais les choses ont changé, depuis l'temps. Je suis leur supérieure, même s'ils agissent comme le contraire.

- Ça pue la merde, soupire Suguru Geto, chef de la police de la capitale.
- Cette affaire va être délicate, ma (t/p), ajoute Satoru Gojo, Caporal de l'armée de Terre mais également... mon mec !

La cheffe de la réunion arrive. On se lève, s'assoit, et quand tout le monde est bien installé, nous commençons la réunion de crise.

- Bien, nous avons affaire à un individu de dangerosité 5, qui est qui plus est muté en fléau de classe S.

Elle marque une pause, me regarde ensuite.

- Ryomen Sukuna s'est échappé de Pereira, la seule prison de haute sécurité pouvant accueillir les hommes et femmes ayant fusionnés avec les esprits des bas fonds. Il est actuellement en liberté, quelque part au Japon. Le pays entier n'étant pas au courant de l'existence de nos amis les fléaux, ne sachant même pas où se trouve Pereira, nos capacités pour l'attraper sont réduites. Pas de contrôles aux aéroports par des exorcistes, trop risqué. Gojo, avez-vous trouvé une solution depuis hier ?

Il se racle la gorge et hoche la tête.

- Ryomen n'est peut-être pas contrôlable par la magie, mais il a toujours son apparence humaine. Sortir avec ses deux visages et ses quatre bras est un trop gros risque pour lui, étant un cavale. On a donc décidé de déployer le maximum d'exorcistes dans chacun des bureaux de police du pays pour, si une patrouille tombe dessus, qu'il y ai le moins de blessés possible. Je suis moi même sur le terrain pour l'emprisonner avec la Lisière du Supplice.
- Je rajoute que la police de Tokyo patrouille dans les rues pour sensibiliser les gens sur la dangerosité du personnage. Si quelqu'un tombe sur lui, l'attaquer sans pouvoir serait suicidaire, rajoute Suguru.

Je regarde mes notes et écoute un peu plus maladroitement ce que les autres membres du conseil disent. Beaucoup de pensées brouillent mon cerveau, j'arrive à faire la part des choses mais je reste bloquée sur une question.

Satoru x Reader [Painless]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant