Partie 83

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vers 13h, après avoir tout fait, ma mere m'envoie chercher du pain et quelques courses donc je met mes chaussures et j'y vais, c'est 20 minutes à pied donc ça va.

je passe a l'épicerie d'abord puis a la boulangerie qui est la plus proche donc au CKH (si vous ne vous en souvenez plus c'est la cité où mes frères traînent). sur le chemin pour aller à la boulangerie j'aperçois une silhouette qui m'est extrêmement familière, et pas qu'une d'ailleurs, plusieurs. du coup je décide d'aller voir qui c'est.

... : ayla !!!!

moi : tu te fou de moi la. ???

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sous le choque, je vois moha, aymen, mehdi, yanis, naïm, yassine, sofiane (meilleur shab d'aymen) et d'autre potes a mes frères posés au kebab du quartier.

aymen il me prend à part un peu plus loin de tout le monde.

moi : c'est quoi votre délire donc nous depuis on attend l'autre taulard comme des bouffonnes enfaite, pendant que vous vous êtes en train de graille votre meilleur kebab

aymen : parle bien w'Allah je suis pas ton shab, t'as vue il vient de sortir et quand tu sors de la bas le premier truc que t'as envie de faire c'est de graille un grec donc détend toi.

moi : nan je vais grave pas pas me détendre tu sais pas prévenir, nous on se casse la tête à faire le ménage tout ça.. et vas-y j'ai même plus envie de parler *je pars*

aymen : *il m'attrape la capuche* oh viens là la, qui t'as dis de partir déjà.

moi : c'est bon laisse moi.

aymen : nan je te ramène.

moi : laisse moi va graille ton grec.

aymen : parle bien.

moi : selem. *je pars*

aymen : *il me porte en sac de patate* je t'ai dis je te ramène, arrête de partir, je sais pas tu vas aller ou la

moi : aymen lâche moi j'ai aucune envie de rigoler.

aymen : *il me pose dans sa voiture* je vais acheter le pain j'arrive.

[...]

aymen : *il entre dans la voiture* tiens ton pain.

moi : pfff

aymen : tu pfff sur qui la.

moi : sur toi clochard.

aymen : *il me gifle* redis clochard je te nike.

moi : on va s'expliquer devant mama on va voir si tu vas dire la même.

aymen : tu rend fou ta grande tante la, ferme ta gueule.

moi : nan.

aymen : arrête de faire la conne a vouloir avoir le dernier mot je vais t'en remettre une.

moi : remet.

bas il me la grave remise. on a plus parler le reste du trajet. j'ai déposé les trucs que j'avais acheter dans la cuisine et je suis monter dans ma chambre pleurer et sans le vouloir je me suis endormie.

chronique d'Ayla : Un amour d'enfanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant