Chapitre 4: Le début d'une belle histoire

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Elle se réveilla au milieu de la nuit, dans un lit d'hôpital, un moniteur cardiaque branché à son poignet et un homme endormi recroquevillé sur un fauteuil de sa chambre, une veste en cuir en tant que couverture. Il lui rappelait quelqu'un. Puis elle se souvint: son renvoi, l'accident, l'homme qui lui parlait et qui disait s'appeler Gendry... Elle l'étudia: grand, tee-shirt noir, jean délavé, cheveux noirs mal coiffés,  barbe naissante, visage anguleux... mignon. Très mignon. Le genre d'homme charismatique qu'on pardonne dès qu'il pose les yeux sur vous, un homme qui peut faire ce dont il a envie et qui ne subit jamais aucune conséquence. Mais il était gentil, il s'était occupé d'elle après l'avoir renversée. Et il avait une ducati rouge. C'est beau les ducati. Et encore plus les rouges. C'est sur cette pensée que Jeanne se rendormit.

                À son réveil suivant, il était assis à côté d'elle, avait une main qui caressait les cheveux de Jeanne et la fixait de ses yeux bleu marine : « Bonjour, mademoiselle.

- C'est vous le chauffard inconscient et dangereux qui m'a renversée ?

- Oui. Et croyez-moi, j'en suis désolé.

- Vous n'êtes pas pardonné pour autant. Qui êtes-vous ? Pourquoi êtes-vous là ? Et arrêtez de tripoter mes cheveux !

- Je m'appelle Gendry Gardner, je suis avocat dans un cabinet de Chicago et je suis ici en vacances... enfin je devrais être ici en vacances mais vu que j'ai eu un accident avec vous... et que vous n'avez visiblement pas de famille... je voulais rester et m'assurer que tout allait bien. Et vous, qui êtes-vous ? Une fille aussi jolie ne peut pas ne pas avoir de nom !

- Je rêve ou vous tentez de me draguer ? Non mais c'est pas croyable ! Vous avez le culot de me draguer alors que vous avez tenté de me tuer ! Jeanne Doe, ancienne secrétaire actuellement au chômage et prochainement sdf... C'est gentil d'être resté me tenir compagnie... même si vous n'êtes toujours pas pardonné, monsieur Gardner.

- Appelez-moi Gendry. Au chômage ? Vous ? Je n'y crois pas ! Vous dites ça pour rire ? Mais quel homme peut renvoyer une femme telle que vous ? Ou bien vous avez démissionné... ce serait plus logique, mais on ne démissionne pas sans avoir une idée de ce que l'on va faire après. Parlez-moi un peu de vous... »

Gendrytenta de caresser le visage de Jeanne qui réagit assez violemment : ellel'attrapa, se leva de son lit, affolant ainsi les machines qui étaientbranchées à elle et fit une clef de bras à Gendry, le faisant tomber dedouleur.uD3RsI06

JeanneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant