𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑

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KALYSSA

Lorsque je me réveille, je me trouve sur le sol, et pas dans une position des plus confortables. Mes mains sont menottées à un mur et mes pieds sont noués fermement avec une corde.

Comment ai-je pu me retrouver dans une merde pareille ?

De plus, je n'ai aucune vision sur ce qui se trouve autour de moi car il n'y a pas de lumière.

Je commence de plus en plus à avoir peur.

Je suis seule, dans une pièce non éclairée, dans une maison qui n'est pas la mienne mais celle de tarés qui ne pensent qu'à tuer et à se faire de l'argent et chacun de mes membres m'inflige une horrible douleur.

Soudain mon cerveau reprend le dessus sur mes sentiments et je me débats sans but précis car je sais très bien que les menottes ne vont pas s'ouvrir par magie.

Je n'ai plus qu'une solution: crier en espérant que quelqu'un vienne nous sauver moi et mon frère.

- VENEZ M'AIDER !!!!

Je crie à pleins poumons et n'hésite pas à le faire plusieurs fois pour être sûre que la personne qui passe par là m'entende. Mais encore une fois c'est peine perdue.

L'endroit dans lequel je me trouve doit vraiment être éloigné du salon de sorte à ce que je ne sois pas entendue par les petits curieux qui pourraient passer par là. Tout était déjà monté à l'avance. Ils avaient sûrement prévu que j'allais vouloir alerter le monde entier.

Dans tous les cas, je ne vais pas pouvoir survivre ici longtemps donc il faut que je trouve une solution au plus vite.

Après quelques minutes à réfléchir, je vois une lumière s'allumer en dessous de la porte, ce qui m'indique qu'une personne est entrée dans la pièce d'à côté.

Ma bouche s'ouvre avant même de s'être concertée avec mon cerveau.

- IL Y A QUELQU'UN ??? AIDEZ-MOI JE SUIS ENFERMÉE !!

La personne se trouvant derrière la porte ne réagit pas le moins du monde, mais j'entends toujours des pas signifiant que la pièce n'est pas vide et qu'on m'a juste ignorée volontairement.

Comment peut-on être cruel au point de faire semblant de ne pas entendre un individu qui se trouve dans le besoin, ce serait un peu comme se boucher les oreilles et tourner le dos à un humain accroché à une falaise risquant de tomber et de mourir. Visiblement ici c'est chacun pour sa peau.

Vivement que je sorte de ce trou à rats.

Je regarde autour de moi pour la dixième fois en ayant un espoir de trouver quelque chose qui pourrait m'aider à m'échapper. Mais malheureusement la petite lumière provenant de sous la porte n'éclaire pas toute la pièce donc je ne vois rien d'intéressant. De toute façon, j'imagine qu'ils ont vidé la pièce avant de m'y retenir prisonnière.

Soudain, une lueur attire mon attention. Par terre, il y a quelque chose qui reflète la lumière pourtant très faible. Je tente de me rapprocher mais les menottes qui me retiennent m'empêchent de faire un quelconque mouvement. C'est peut-être ma clé de sortie alors il va falloir que je fasse plus d'effort pour l'avoir. Mes yeux se lèvent pour voir mes mains qui ne pourront pas m'être d'une grande aide puis mon regard dévie sur mes jambes, plus particulièrement mes pieds. Je vais me servir de ça.

Je commence à tourner mes jambes et bouger mes pieds de façon à ce qu'ils soient pile sur l'objet reflétant la lumière. Je fais alors le même processus pour faire revenir la chose jusqu'à moi. Bingo. J'ai trouvé ce qui me détachera des menottes et des cordes serrées si fort qu'elles coupent la circulation du sang dans mes veines. Un bout de verre. Mes ravisseurs n'avaient sûrement pas dû faire attention à ce détail.

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