Chapitre 17

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· Pdv Kate

Si je devais donner un mot pour décrire la soirée qui se déroule sous mes yeux, je choisirai avec soin le mot, surprenant. Nous, nous sommes ouvertes l'une à l'autre et je ne sais pas si ce sont en effet les émotions ou le fait qu'elle met bien chercher en me disant qu'elle porte ce body, mais j'avoue avoir terriblement envie de finir en elle. Seulement voilà, je ne veux pas que nos visites en dehors de l'université incluent que des parties de jambes en l'air, je veux faire des dates avec elle et faire des trucs de couple, mais c'est risqué si quelqu'un nous voyait et le balancer, on serait toute les deux dans une misère trop importante pour nos vies.

-Anna... J'en ai envie, crois-moi, trésor, mais je ne veux pas qu'à chaque fois qu'on se voit, cela signifie sexe... Tu n'es pas un objet sexuel ou un objet quelconque d'ailleurs.

Elle n'écoute que peu ce que je lui dis, étant déjà à mon cou, le baisant et le mordant de temps à autre. Mon souffle saccadé trahit mes paroles. Je suis dans une impasse, assise sur moi. Mes mains se sont instinctivement dirigées vers son fessier que je masse à chacun de ses baisers. Les frissons sont au rendez-vous, me donnant envie encore plus à chaque seconde qui s'écoule.

Suçant ma peau dans le but de me laisser des marques violacer, mon corps entier est en ébullition, je meurs d'envie d'elle, mes pensées se bousculent, n'osant rien faire, je me contente de juste apprécier la délicatesse de cette demoiselle, qui est beaucoup trop attirante pour ce bas monde. J'ai difficilement du mal à croire qu'elle ne soit sortie qu'avec un seul gars, et que celui-ci est été un vrai connard, parce que putain, tellement de femmes et d'hommes doivent être à ses chevilles. Cette femme est la définition même de la beauté.

Sans m'en rendre compte, ses doigts se sont faufilés sous mon haut, ayant détaché le soutien-gorge qui tenait ma poitrine dans cette chemise. Elle déboutonne mes boutons un à un et retire mon vêtement ainsi que mon soutien-gorge, habituellement, je ne me laisse pas faire, car je me sens faible quand c'est à mon tour de recevoir ce que mon corps réclame, mais là, je ne peux lui dire non, j'en ai envie, bien trop envi d'ailleurs.

Sa bouche trouve le chemin jusqu'à mes seins qu'elle vient sucer gentiment un à un. Des frissons parcours ma chair et un gémissement non contrôlé vient être dérobé par un baiser passionnel de la femme qui, à ce jour, est mon élève. Elle me regarde droit dans les yeux et retire la veste qu'elle avait opté de mettre, me dévoilant ainsi le body qui a su me faire bien les effets dans la cabine d'essayage.

Elle continue en retirant sa jupe tout en me regardant. Je la dévore des yeux, de haut en bas. Mon corps est en ébullition, je ne peux plus résister à ce que mon âme entière me demande. Je l'attrape par le bras, la renverse sur le canapé et me retrouve au-dessus d'elle. Le rouge qui empare ces joues me donne une satisfaction bien trop grande. Me rappelant que le body ne peut être enlevé que comme un maillot de bain une pièce, je me contente de décaler le tissu me faisant obstacle.

-Anna... tu es sûre de toi, ma jolie ?

-Kate putain arrête de me faire attendre !

À ces mots, un sourire vient dominer mes lèvres, puis ma tête plonge vers son intimité venant ainsi lécher son petit point faible, le clitoris, bien sensible à chacun de mes coups de langue, j'apprécie la voir se tortiller et retenir un tant soit peu ces gémissements. Mais aujourd'hui mon but et de lui donner le plaisir qu'elle n'a encore jamais eu, je suis ravie d'être celle qui lui fait découvrir le vrai plaisir que doit apporter le sexe.

-Mmh~ Kate... je...

Ces gémissements et son incapacité à parler me font comprendre que ce que je suis en train d'entreprendre lui procure bien des sensations. Continuant de lui lécher le clitoris, je viens rentrer tout doucement un doigt en elle. La facilité avec laquelle mon doigt rentre en elle me procure bien des frissons. Ses doigts enfoncés dans le canapé, je bouge délicatement mon doigt en elle pour ne pas la rendre mal et risquer qu'elle se braque, mais j'ai bien l'impression que ce simple doigt ne suffit pas à cette charmante demoiselle quand elle vient me dire entre deux respirations.

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