♣It's my promise of a lifetime!♣

Chapitre XVIII

Trois jours se sont écoulés depuis la dernière fois que Kiba a vu Hinata. Avec l'état critique de Hiashi à l'hôpital, le complexe Hyuga n'acceptait aucun visiteur pour le moment. Il est devenu plus irritable que jamais, se disputant avec sa mère et se montrant totalement insupportable envers ses collègues du commissariat. Il pourrait se concentrer sur son travail et être de meilleure humeur s'il était sûr qu'Hinata allait bien. Après une autre tentative infructueuse de rendre visite à Hinata et d'avoir été refoulé du complexe Hyuga, Kiba était plus qu'ennuyé.

Alors qu'il entrait dans la gare avec quelques articles pour le déjeuner qu'il avait achetés au dépanneur voisin, il ouvrit la porte et se dirigea vers l'intérieur de la gare. Le commissariat était occupé comme d'habitude. Des hommes et des femmes travaillent aux comptoirs d'entrée et reçoivent les rapports des villageois sur les événements survenus dans le village. Une tâche généralement confiée à des policiers débutants, sous la supervision d'une personne de rang supérieur. L'écusson de Konoha était accroché derrière eux avec l'écusson d'Uchiha en mémoire du clan qui dirigeait autrefois les commissariats de police dans le passé. Alors que Kiba se dirigeait vers son bureau, passant devant les villageois, il trouva sa cabine en bois par groupe de quatre, avec Choji assis à côté de sa cabine.

"Bonjour, Choji," marmonna Kiba, posant son déjeuner sur la table avant d'allumer l'ordinateur.

"Bonjour, qu'est-ce qui vous met tous à la poubelle ?" » demanda Choji alors qu'il finissait le beignet qu'il avait mangé et commençait à chercher le prochain qu'il mangerait dans sa boîte.

"Je ne peux toujours pas rendre visite à Hinata, stupides gardes aux portes d'entrée." Il marmonna encore et se laissa tomber sur son siège. Il alluma son ordinateur et ses doigts tambourinèrent avec impatience sur le bureau alors qu'il démarrait complètement.

"Bonjour les amis!" Dit une voix trop joyeuse.

Ils levèrent tous les deux les yeux pour voir Rock Lee prendre la cabine en diagonale de Kiba et directement en face de Choji. Il souriait jusqu'aux oreilles comme d'habitude, la seule personne pleinement éveillée et joyeuse à cette heure de la journée. Cela a valu à Rock Lee des regards agacés de la part d'autres hommes et femmes de la station alors qu'ils passaient devant son bureau. Mais aucun n’était assez courageux pour dire quoi que ce soit, sachant qu’il pouvait tous les affronter en même temps.

"Hé, Lee," dirent Kiba et Choji à l'unisson.

"C'est une belle journée, n'est-ce pas ?" » demanda Lee en accrochant ses objets aux crochets fournis dans la cabine. "Je-" commença-t-il mais l'interrompit immédiatement.

"Le tenir!" » dit Choji en pointant un beignet à moitié mangé en direction de Lee. "Je ne veux rien entendre sur les exercices cardio ou le pouvoir de la jeunesse avant mon troisième beignet et une deuxième tasse de café."

Kiba ricana alors que Lee fronça les sourcils mais hocha la tête, s'assit et alluma son ordinateur. Les matinées à la gare étaient généralement lentes. Il était temps de terminer les formalités administratives pour les rendre avant les délais impartis par le capitaine de station. En tant qu'officiers de rang supérieur, on leur confiait souvent des cas qui devaient être traités de manière plus discrète, mais d'une manière différente de celle utilisée par l'anbu. Ils ont également été autorisés à descendre dans les rues et à rassurer les villageois sur le fait que la police était là pour les protéger quand ils le souhaitaient.

Kiba et Lee partaient souvent en patrouille ensemble parce qu'ils n'avaient pas beaucoup de dossiers à gérer. Choji s'occupait de la plupart des formalités administratives à leur place car il ne quittait pas la station s'il pouvait l'aider ou à moins que ce ne soit pour un repas. Alors que Kiba vidait sa boîte de réception, il vit ses yeux se diriger vers le téléphone de bureau posé sur sa table. Une idée lui vint à l'esprit alors qu'il décrochait le téléphone et composait le numéro du complexe Hyuga.