Coucou les gens ! Alors, vous allez rire. Je me suis rendu compte que je me suis trompée de prénom dans le premier chapitre pour l'héroïne XD Je suis douée.
J'ai modifié ça. Mais c'était très drôle, je m'en excuse et bonne lecture <3
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"Réveille-toi ! Tu es dans le comaaaa ! Réveille-toi !"
J'éteins mon réveil en soupirant et en me frottant les yeux, comme l'avait bien chanté le groupe Horla, j'étais en effet dans le coma. La soirée d'hier me revenait par bribes et une barre de fer me clouait le cerveau. Pour faire simple, j'avais une sacrée gueule de bois.
Mon corps tout entier me suppliait de rester en léthargie mais la seconde sonnerie me rappela malheureusement que l'école et mon avenir n'attendait pas.
Je me lève en bâillant, les yeux cernés, ayant l'estomac trop retourné pour prendre le petit-déjeuner. Tous les membres de ma famille étaient plongés dans un profond sommeil. C'est avec la lenteur d'un escargot que je commence à me préparer.
Mon téléphone vibre, c'était Marie.
"Vous êtes dans quel état, les filles ?"
Étant toujours la première à lire les messages. Je réponds.
"En pls."
"#Metoo girl."
Je ris intérieurement ou plutôt, je souris d'un rictus étrange. Je termine de me changer et pars avant de rater le bus.
...
Encore une fois, j'étais arrivée trop tôt. La faim me rappelant qu'il était important de manger. Je me suis posée dans mon café préféré en me massant les tempes. Le serveur me déposa une tasse chaude et noire censée me réveiller. Je me demandais s'il se foutait de moi ou s'il souhaitait juste rester poli. Je tourne mollement ma tête vers ma grande fenêtre, la tête ailleurs. Des images défilant à mille à l'heure.
Ce que j'appréciais le plus dans ce panorama, c'était le mouvement du vent à travers les feuilles des arbres. Il semblait les faire danser dans une valse secrète à la mélodie d'une musique mystérieuse.
Malheureusement, l'heure de s'en aller arriva, mes amies étaient encore en retard. J'allais en classe, laissant comme d'habitude un petit pourboire.
Je traverse la rue agitée où hommes et femmes faisaient des allers et venues pour aller à la gare ou prendre un bus. Personne ne souriait. Le matin, il ne fallait parler à personne, car personne n'était d'humeur à faire tourner la société.
Je passe devant l'entrée où la plupart des fumeurs laissaient dans l'air vaguer l'odeur de la cigarette. Les nuages de fumées paraissaient créer un brouillard imaginaire dans lesquels je me perdais. La boulangerie du coin accueillait déjà une file de personnes souhaitant prendre un café.
Je passe ma carte étudiante au portique et monte jusqu'à l'étage de mon cours. Je jette un rapide coup d'œil sur l'application de l'université. J'avais "Littérature internationale du XXIᵉ siècle". J'aimais beaucoup ce cours, on apprenait les bases pour écrire une bonne histoire et le prof était incroyable. C'est à ce moment que mon attention fut reportée sur mon portable. Des enchaînements de messages fusaient entre les filles qui étaient toutes en retard.
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Le fil rouge du destin
RomansaAlors que le soir tombe, Anya voit un jour le monde s'écrouler autour d'elle, perdant peu à peu confiance en ce qu'elle était. Elle décide de s'enfermer dans son monde à elle, là où elle peut s'éloigner de ses peurs. Jusqu'à ce que...