Chapitre 6 : Laissez la police faire sont travail !

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La pluie s'était remise à tomber en même temps que la nuit.

Comme c'est de coutume, la police fût informé  du meurtre. Le professionnel à qui fut confié l'enquête fût l'inspecteur Walsh. C'était un de ces hommes qui ne s'embarrassent d'aucun sentiments et pas plus d'empathie. A plat ventre devant l'administration, il était fière du nombre d'hommes qu'il avait conduit à la potence. Il se croyait tenace, mais il n'était qu'entêter. Quand il se faisait un opinion, fût il absurde, il allait tête haute jusqu'au bout de l'absurde. En général, quand une erreur judiciaire se produit, on se rend compte avec le recul, que l'enquête a souvent été confié à un homme médiocre et borné qui s'admirait. 

Son zèle vient peut être du complexe qu'il a d'être un immigré irlandais, (ce qu'il croit avoir réussi à garder secret) , dans l'Angleterre Victorienne. Paradoxalement, quand ses suspects n'était pas de purs Britishs, il redoublait de pugnacité contre eux.

Voilà donc un des hommes chargé de représenter la police britannique et de protéger la société.

Eh bien figurer vous ce noble fonctionnaire dans l'exercice de ces fonctions, une fois que les premières constatations et usages fûrent achevés, il exigea qu'on lui laisse une pièce où il pourrait réfléchir à la marche à suivre. Ses quelques hommes qu'il avait trainé avec lui, laissé sans commandement, erraient seuls et désoeuvrés à travers le manoir. Enfin au bout d'un certain temps il finit par en réclamer un.

Il appela le plus jeune officier (qui était accessoirement son souffre douleur) le lieutenant Arthur Leroy, qui ne put contenir un léger tremblement quand il ouvrit la porte de la pièce et n'osa pas la refermer.

Ce qui semblais agacer au plus au point son supérieur. 

-LEROY ! Bougre d'imbécile ! Qu'avez vous donc dans le crâne pour laisser cette porte ouverte !? Avez vous donc oublier qu'une bonne femme à été descendu et que le meurtrier est peut être encore présent ?!

Tout en se pliant à l'ordre , le jeune lieutenant se demandait si le fait que son chef se soit enfermé dans ce bureau est un quelconque rapport avec son opinion sur la présence du tueur. 

-Pardon chef, nous avons tous fouillé, il n'y a pas l'ombre d'un intru...

Ce qui ne semblait nullement rassuré le fonctionnaire fort de 20 ans d'expérience.

-C'est bien les jeunes ça ! Aucune anticipation, aucun raisonnement et aucun vécu ! Sans moi cela fait longtemps que vous vous seriez prit une balle ou un coup de couteaux ! Ou que sais je encore ? Tombé dans un traquenard !

Leroy ne crut pas bon de relever que les rares fois où ils sont tombé dans un traquenard, c'était lorsque son chef les y envoyaient, sur base d'informations douteuses qu'il tenait de "source sûr".

-Chef devons nous auditionner les témoins ?

-Non, enfin oui , mais d'abord j'ai une annonce de la plus haute importante à faire à ses Messieurs-dames... Parquez les tous dans le salon Leroy ! 

-Euh chef, je préfère vous prévenir que la détective de la dernière fois est présente...

-Quoi ! S'étrangla t'il.

 Xénophobe décomplexé, l'inspecteur Walsh était de plus un misogyne notoire. Ajouter à cela son mépris de la jeunesse et son admiration pour la paperasse et on comprend fort aisément sont étranglement, lorsqu'on lui mentionna la présence de l'inconventionnelle détective indienne. Mais ce qu'il lui vouait dépassait la haine car non contente de tous ses méfaits Miss Eudora blessait son égo surdimensionné en étant plus brillante que lui !

"Roses are red, Violets are blues"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant