Chapitre 1

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Depuis sa naissance, sa vie n'était que misère. Du berceau au tombeau, elle se croyait être un poison et donc mourirait sans jamais goûter au plaisir de la vie. Ses pensées étaient empoisonnées par son passé et son présent. La vie lui semblait juste injuste, particulièrement injuste pour une fillette, pour une jeune fille pleine de rêves, qui était parfois, pour garder espoir, dans l'illusion. Le monde de l'illusion était le seul à pouvoir lui procurer du bonheur, car grâce à ce monde, elle parvenait à s'évader. Sa vie n'était que misère ; elle empoisonnait tout ce qu'elle touchait, sans même le vouloir. Ce n'était pas de sa faute ; elle voulait être un antidote pour elle-même, un antidote pour le monde, un antidote pour la vie. Elle était considérée comme méchante, l'ombre du malheur et le démon de l'enfer. Pourtant, quand on scrutait le fond de son âme, on y voyait l'ange qui résidait en elle. Mais il fallait être près d'elle, il fallait de la patience, de la tendresse pour distinguer l'antidote et non le poison en elle.

Elle avait renoncé à la gentillesse, à la méchanceté ; elle était juste neutre. On ne percevait aucun sentiment, on ne pouvait lire en elle. Seuls les sages pouvaient le faire.

Isabella, le mot "poison" te va, et on peut te considérer comme un diable de l'enfer, car la terreur était visible, même si derrière le diable se cache l'ange. Tu es le poison, ce mot te va aussi, car derrière le poison, il y a toujours l'antidote.

Dans un monde perdu, elle marchait seule, cherchant refuge. Elle vérifiait chaque coin du navire.

Isabella, le monde, la vie, le bonheur et la paix ne sont pas de ton côté. Tu as vidé tout sentiment, mais je me demande si un être humain qui n'éprouve aucun sentiment peut être qualifié d'être humain. La neutralité de tes sentiments a été causée par quelque chose. Les émotions sont ressenties à un certain degré, même si tu es dépourvue de sentiments. Les sentiments font donc partie intégrante de notre expérience humaine.

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Elle était devant la mer, vêtue d'une robe longue en velours blanc qui épousait ses formes avec sa taille fine. Ses yeux marron se perdaient dans les profondeurs de la mer, sa peau lisse et claire brillait sous le contact du soleil. Avec ses petites mains douces, elle tenait un livre. Ses cheveux courts dansaient au gré du vent, révélant l'ange de la beauté.

Elle semblait pensive, absorbée dans un voyage qui emportait son esprit là où le cœur retrouvait la paix. Dans sa tête, un tourbillon de questions incessantes, désagréables les unes que les autres, mais une seule question unique revenait sans cesse. Avec son petit visage, on ne percevait que tristesse et solitude. Elle se demandait si la paix, le bonheur étaient pour elle. Elle estimait mériter au moins un court moment de joie ; elle voulait simplement goûter au plaisir de la vie, comme les autres de son âge.

Soudain, elle fut tirée de ses pensées par les cris d'une jeune fille, apparemment âgée de 6 ans. Voici une version corrigée de votre texte :

Isabella fut soudainement arrachée à ses pensées par les cris d'une fille d'environ six ans. Elle entendit soudain des rires joyeux résonner autour d'elle. La petite fille, tenant la main d'un homme qui semblait être son père, se déplaçait avec grâce, ses cheveux dansant au vent tandis qu'elle gambadait sur le sable, suivie de près par son père dont le visage affichait un sourire chaleureux. Sa petite fille s'arrêta brusquement devant Isabella, les yeux pétillants d'excitation.

"Bonjour! Veux-tu jouer avec moi?" demanda-t-elle, sa voix remplie d'innocence et de vivacité.

Isabella fut touchée par la gentillesse de l'enfant et par la présence aimante de son père. Elle sentit un élan de chaleur et de nostalgie l'envahir, faisant remonter des souvenirs oubliés de sa propre enfance. Pour la première fois depuis longtemps, elle sentit un léger sourire éclairer ses lèvres.

"Oui, je veux bien jouer avec toi," répondit-elle doucement, sentant un poids s'alléger dans son cœur.

Ensemble, Isabella, la petite fille et son père se lancèrent dans une série de jeux simples : construire des châteaux de sable, courir le long de la plage et ramasser des coquillages brillants. Au travers des rires et des éclats de joie de l'enfant, Isabella commença à ressentir un sentiment de légèreté et de bonheur qu'elle pensait avoir perdu depuis longtemps.

Avec un sourire tendre illuminant son visage, Isabella se tourna vers la petite Aïcha avec curiosité, désireuse d'en apprendre davantage sur cette enfant vive et joyeuse. Ses yeux brillaient d'une lueur douce, reflétant à la fois sa propre gratitude pour cette rencontre inattendue et son intérêt sincère pour la jeune fille.

"Quel est ton prénom, ma chère?" demanda Isabella d'une voix douce et chaleureuse, sa gentillesse transparaissant dans chaque mot.

Aïcha, avec son regard brillant d'excitation, répondit avec enthousiasme : "Je m'appelle Aïcha !" Sa voix était empreinte d'une innocence enjouée, et son sourire radieux illuminait son visage d'une lueur contagieuse.

Isabella se tourna ensuite vers l'homme qui se tenait à côté d'elle, observant avec admiration la manière dont il regardait tendrement sa fille. "Et toi, quel est ton nom?" demanda-t-elle, son ton empreint de respect et d'appréciation pour cet homme qui semblait incarner la bienveillance et la paternité.

Adama, avec un léger hochement de tête et un sourire bienveillant, répondit d'une voix calme mais pleine d'assurance : "Je m'appelle Adama." Son regard profond exprimait une sagesse tranquille, et sa présence rassurante apportait un sentiment de réconfort à Isabella.

Aïcha était une petite fille au visage lumineux, encadré de boucles brunes qui dansaient joyeusement au gré du vent. Ses yeux pétillaient d'excitation alors qu'elle regardait Isabella avec une curiosité enfantine, reflétant son désir de nouer de nouvelles amitiés. Elle portait une robe légère aux couleurs vives, ornée de motifs floraux qui semblaient s'animer sous la lumière du soleil.

Adama, son père, était un homme grand et robuste, au regard bienveillant et à la voix douce. Il rayonnait de chaleur et de gentillesse, et son sourire accueillant invitait à la confiance. Habillé de façon simple mais élégante, il avait une présence apaisante qui contrastait avec la tumulte des pensées d'Isabella.

Lorsqu'Aïcha se présenta à Isabella, sa voix était empreinte d'une innocence touchante, et ses mots résonnaient avec une sincérité enfantine. Elle débordait d'énergie et d'enthousiasme, impatiente de partager sa joie de vivre avec cette nouvelle amie.

Quant à Adama, il observait la scène avec une fierté paisible, appréciant le bonheur de sa fille et la connexion naissante entre elle et Isabella. Son regard bienveillant sur Isabella exprimait une compréhension tacite de son besoin de réconfort et de compagnie.

Ensemble, cette rencontre a créé un moment de douceur et de réconfort pour Isabella, lui permettant de retrouver un sentiment de légèreté et de bonheur dans la compagnie chaleureuse d'Aïcha et de son père Adama.

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