Drago x reader

Chapitre 6

Le soleil brillait largement durant cette journée. (T/p) en avait la migraine. Oh elle aimait le soleil, a n'en pas douté. Mais malheureusement ses yeux eux n'étaient pas fan. Le problème avec le soleil c'est qu'il brille. Voyez-vous elle avait grandi dans une ville où les building cachait le soleil et où les arbres se faisaient rares. Son corps ne connaissait pas tout ça. Par contre son cœur adorait. C'est donc durant cette journée très ensoleillée qu'elle se retrouvait dehors sous un grand arbre avec un livre sur ses cuisses.

Assise dans l'herbe, seule comme tout les jours, elle lisait paisiblement une fiction moldu. Qu'est-ce qu'elle trouvait ça intéressant. Ils pensaient que eux étaient des créatures imaginaires et fantastiques vivant dans un monde merveilleux. Elle se retrouvait régulièrement a rêvé de ces fables la décrivant comme une force de la nature parcourant les routes de ce monde médiéval empli de magie a tout les coins de rue.

Elle releva les yeux de son livre, regagnant la réalité bien plus sombre des lieux. Les élèves étaient stressés, les yeux plissés, les lèvres pincées. Pas le moindre sourire encore moins de rire. De la peur flottait dans l'air de cette douce après-midi ensoleillé. Les cours avaient été banalisés pour une raison inconnue mais pourtant personne n'était joyeux. La guerre était de plus en plus proche. Tout le monde le savait. La peur se faisait de plus en plus grande à mesure que les adultes se faisaient silencieux. Personne n'était dupe. Tout le monde savait. Personne ne parlait pour autant.

(T/p) préférais largement son roman. Elle reprit de plus belle la lecture essayant tant bien que mal d'oublier la réalité. Laissant la chaleur du soleil venir réchauffer le dessus de sa tête "pour faire fondre les angoisses" pensa-t-elle se laissant bercer.

Plus loin dans le château Drago parcourait les couloirs à la hâte. Il aurait pu et du prendre une pause mais non on le soulait encore avec des problèmes qui lui étaient tout à fait égales. "Qu'est ce que je m'en fou du fait que machin (il avait oublié le prénom) a séché défense contre les forces du mal, pourquoi je devrais le trouver ?" La réponse étant : car il était préfet.

Les murs froids du château l'étouffais, dire qu'il aurait pu être tranquillement dehors. Soit avec ses amis, soit a observé le ciel quelque part caché de tous. Les rayons passant à travers les petites fenêtres ne faisaient que renforcer sa frustration.

Au détour d'un énième couloir vide, par la fenêtre sale laissant apparaitre le parc du château, il remarqua du coin de l'oeil des cheveux qu'il connaissait très bien. Il s'arrêta net, n'étant pas vraiment certain de sa capacité à reconnaître les êtres humains. Il s'approcha de la fenêtre, la couleur de la robe posée sur le sol, les cheveux (c/c), le corps, oui c'était sûrement elle, en tout ça la description matchais bien.

Il s'avança vers la porte la plus proche n'en ayant définitivement plus rien a faire de sa mission prêt à aller aborder la jeune fille. Soudain, alors que la porte était a porter de bras il s'arrêta soudainement. Le doute s'empara de lui. Cela faisait une semaine que ces deux-là ne s'étaient pas croisés chacun évoluant dans son espace habituel. Est ce qu'il pouvait vraiment aller la voir comme ça ? Et qu'es ce qu'il allait bien pouvoir dire ? Trop réfléchir, voilà bien quelque chose dans lequel il excellait. La peur le figeait sur place. "Je suis ridicule" se dit-il en passant enfin cette porte qui le séparait de ce qu'il voulait atteindre.

Plus il approchait, moins il voulait y aller. Elle était seule, cela le rassurait un peu. Non pas qu'il voulait qu'elle soit seule mais simplement que c'était plus facile de l'aborder comme ça. Elle avait l'air plongée dans un livre, il allait donc la déranger. Ça, ça l'inquiétait de nouveau. Cette bataille avec son esprit n'avait-elle donc aucune fin ?

(T/p) laissa échapper un rire alors qu'elle arrivait a un paragraphe particulièrement drôle. Comme à chaque fois elle posa le livre ouvert page contre ses cuisses pour se refaire la scène dans sa tête. Elle releva la tête, prête à fermer les yeux quand elle croisa le regard du grand blond. Elle souria de façon instinctive. Pas un sourire de politesse mais un vrai sourire de ceux que l'on fait quand on voit quelqu'un que l'on aime au grand sens du terme.

Il recula d'un pas déstabilisé par la sincérité du sourire. Est ce qu'il devait aussi lui en faire un ? Il en avait envie en tout cas. Se replaçant correctement il décida d'abord de se mettre sa hauteur. Une jambe après l'autre il se laissa tomber en tailleur à côté de (t/p). Il fis un sourire timide et rapide. Ça lui avait déjà demandé beaucoup d'énergie.

- Alors comment tu vas aujourd'hui ? Demanda Drago voulant commencer la conversation mais ne savant pas trop comment.
- Je suis complètement guérie. Répondit elle supposant qu'il parlait de l'incident de la serre.

Un blanc gênant s'en suivit. Ni l'un ni l'autre ne savait comment parler. Elle avait peur d'en faire trop donc préférait se taire. Lui peur de ne pas en faire assez et de la blesser. Elle se lança après une longue minute de réflexion.

- J'ai entendu dire que cette semaine il y aurait une superbe pluie de comet.

"C'était complètement stupide" se blama-t- elle évidemment que lui aussi puisqu'elle l'avait entendu en astronomie. Elle avait envie de se frapper tellement elle était stupide.

- Ah bon ? Fit-il réellement surpris n'ayant rien écouté en astronomie.
- Oui c'est vendredi, tu veux regarder avec moi ?

Il hocha la tête. Elle l'avait invité ! Lui ? Oh mais qu'es ce qu'il allait pouvoir faire ? Elle était sérieuse ? Que fait on dans ses moments là ? On sourit et on remercie pensa-t-il.

- Merci.
- Non merci d'avoir dit oui. Si tu savais le nombre de personnes que ça ennuie ! En plus de ça, les étoiles vont être magnifiques et tellement rayonnantes. Tu savais que tradition de faire un vœu en voyant une étoile filante était très ancienne, ça daterait de la Grèce antique. À cette époque, on croyait que les dieux regardaient la Terre en soulevant la voûte céleste, et que lorsqu’une étoile filante passait, c’était le signe qu’un dieu observait la Terre. 

Elle metta rapidement les mains sur sa bouche, et voilà qu'elle recommençait à trop parler. Elle tourna la tête à l'opposé de la position de Drago pour ne pas que celui-ci la voie se mordre l'intérieur de la bouche pour se punir de sa bêtise.

Lui la regardait passionné. Pas particulièrement par ce qu'elle disait mais par sa passion a elle. Elle avait l'air passionnante, elle avait l'air intelligente et intéressante. Il aurait bien voulu qu'elle parle encore. Qu'elle parle pour dire tout ce que lui ne pouvait pas dire. Qu'elle lui raconte tout ce qu'elle aimait, tout ce qu'elle pensait. Sa vie, ses activités, ses hobbies, tout. Il posa instinctivement sa main sur la sienne en la voyant se taire si vite.

Elle tourna de nouveau la tête vers lui. De petites gouttes s'était formé au coin de ses yeux, du a la douleur de sa morsure. Elle se demandait pourquoi ce geste de tendresse si inhabituel pour un personnage comme Drago. Plus elle le voyait et moins elle comprenait. Allez savoir ce qui se passait derrière ses yeux glaciaux.

- Continue.

Ça sonnait plus comme un ordre que comme une demande. Il soupira.

- Continue de parler, ça m'intéresse.

Un éclat de joie brilla furtivement dans les yeux de la jeune fille. Elle le regardait comme si il avait dit qu'il était l'élu. Elle était étonnée, contente mais surtout soulagée. Elle n'était pas de trop. Il avait envie de l'écouter.

- Je te dirais tout vendredi promis.

Elle tourna sa main pour que sa paume rencontre celle de Drago et la pressa doucement avec un sourire tendre. Laissant le Soleil les réchauffer tout les deux alors que le silence ce faisait apaisant.