Mon fruit défendu

Quarante-deuxième chapitre : Le fruit de notre amour

Lily, dix-huit ans.

Il y'a deux ans.

La sueur perle sur mon front ainsi que mon dos. Je me tourne et retourne dans mon lit lorsque je sens une choses visqueuse et chaude couler le long de mes jambes nue.

Je me redresse en panique et allume la lampe de chevet sur ma table de nuit et refoule la couverture pour découvrir l'horreur.

Une flaque de sang recouvre le blanc de mon drap et l'intérieur de mes cuisses.

- Qu'est-ce-

Rapidement, le prénom de ma mère sort d'entre ma bouche dans un crie de peur.

Je reste les yeux fixer sur cette tache lorsque la porte s'ouvre sur ma mère. Les yeux écarquillés alors qu'elle remarque a son tour le sang.

- Que ce passe t'il ? Demande-t-elle inquiète.

La voix de ma mère semble lointaine et mon esprit me joue des tours en la fessant apparaître deux fois devant mes yeux.

- Je.. je ne me sens pas très bien, maman, marmonner-je avant que mes paupières ce ferme et c'est le black-out.

***

Une odeur de produits pharmaceutique et de nourriture de cantine remonte à mes narines lorsque je commence à me réveillé.

Mes yeux s'ouvre et je frotte une main sur mon visage.

Je remarque ma mère assise sur une chaise à mes coter un magazine en mains.

Je me retrouve allonger sur un lit d'hôpital un cathéter planter dans la veine de ma main.

- Maman, marmonne-je.

Elle ce redresse et me sourit puis pose son magazine sur mes pieds.

- Comment tu te sens ma chérie ? Demande-t-elle.

- Ça va mais... que c'est t'il passer ? Qu'est ce que c'était tout ce ... sang ?

Le visage sérieux de ma mère devient rapidement doux et étrangement triste.
Elle attrape ma main dans la sienne et la serre aussi fort qu'elle le peut.

- Ma chérie tu.. tu a fait une fausse couche, annonce-t-elle.

- Quoi ? Non.. non c'est impossible maman je n'étais pas... je n'étais pas enceinte, m'exclame-je sur de moi.

Son regard adoucit me brise les cœur. Elle me sourit tristement et les larmes coulent sur mes joues.
Ma mère ce redresse pour me serrer dans ces bras.

- Tout va bien, ma chérie, me rassure-t-elle.

Des heures plus tard, je fixe le mur blanc face à moi lorsque la porte s'ouvre sur le retour de ma mère suivit du médecin.

- Bonjour Lily, comment te sens tu ?

Monsieur Andrew est un bon ami de mes parents, je le connais depuis notre emménagement à Boston.

- Bonjour Monsieur Andrew... je.. ça va, réponde-je d'une voix douce.

Ma mère prend place sur sa chaise qu'elle occuper tout a l'heure alors que le médecin reste debout devant moi un dossier dans les mains.

- Je peux te poser quelques questions si ça ne te dérange pas ? Demande-t-il.

J'hoche la tête pour accepter.

- Tout d'abord, je suis navrée de ce qu'il ces passer. Ça doit être difficile pour ton jeune âge de vivre ça.

Les larmes coulent automatiquement à ses mots.
Il comprend mon mal aise et commence son questionnement.

- Après tes rapports avec ton ami vous êtes vous protéger ?

Scott c'est toujours protéger.
Il a-

Mes souvenirs reviennent il y'a deux mois de ça. Lui et moi dans son pickup.

- Une fois mais j'ai pris la pilule dès le lendemain.

- Quel pilule ?

J'attrape mon portable et lui montre une photo de la pilule qu'une pharmacienne m'avait faite acheter le lendemain de cette fameuse soirée.

Le regard noir de Monsieur Andrew ne me rassure pas.

- Lily, cette pilule a était interdite de vente depuis plus d'un an car manque de fonctionnalités.

Je louche sur la photo qu'affiche mon portable.

- Oh, je.. je n'en savais rien je..

Aucun mots ne sort de ma bouche en état de choque.

- Tu va arrêter de la prendre à partir d'aujourd'hui et je t'en prescrirai une autre plus efficace pour les prochaines fois. Je remettrai l'ordonnance à ta mère demain matin, tu peux rentrer chez toi et te reposer.

Ma mère remercie son ami d'une petite accolade puis une fois la porte fermer elle ce tourne vers moi et je craque.

Mes mains tremble en repensant à ce qu'il viens de ce passer.
Les bras réconfortant de ma mère s'enroule autour de mes épaules.

- Je suis désolé maman je.. j'ai était complètement idiote, j'aurais dû venir te voir pour en parler...

Elle caresse mon dos avant de prendre mon visage en coupe. Son regard triste me brise le cœur.

Je l'es déçu.

- Tout va bien mon bébé, je ne t'en veut pas.

Nous nous serrons dans les bras.

J'étais enceinte.

Un petit bébé grandissez dans mon ventre.

- M.. Monsieur Andrew sait de combien de mois j'étais enceinte ? Je demande d'une voix triste.

- Deux mois, annonce-t-elle.

Mes yeux louche sur mon ventre plat et j'y passe ma main en laissant les larmes brûler mes joues.

- Je suis désolé de t'avoir perdu, parler-je à mon ventre.

Il est vide, j'en ai conscience.
Mais mon cœur ne veut pas l'admettre maintenant, pas encore.

J'ai perdu mon enfant.
Notre enfant.

Le fruit de notre amour.